PARIS - Le Tour de France 2013, avec un parcours spectaculaire pour son centenaire cet été, des plages corses de Porto-Vecchio à une arrivée sur les Champs-Elysées en soirée, se veut plus fort que le dopage, le symbole gênant de l'ère Lance Armstrong.

« "L'ennemi, c'est le dopage, pas le cyclisme et encore moins le Tour », a martelé Christian Prudhomme, le directeur de la Grande Boucle, en présentant le parcours 2013 devant une salle du Palais des Congrès archi-comble (4000 personnes), deux jours après le bannissement pour dopage du Texan, désormais ex-septuple vainqueur de l'épreuve.

Le directeur du Tour a d'ailleurs pointé la responsabilité des managers d'équipes, qu'il a invités à rejoindre le Mouvement pour un cyclisme crédible (MPCC), à la pointe en matière d'antidopage.

« Les managers ont la clé. Ils doivent être des garde-fous au sens propre du terme », a-t-il insisté.

Dans un spectacle faisant la part belle à l'histoire centenaire de la course et aux beautés du pays - « la France est le premier pays touristique au monde », a-t-il rappelé - Christian Prudhomme a aussi et surtout dévoilé les éléments du parcours. Devant un parterre de coureurs comprenant les quatre derniers vainqueurs, Alberto Contador, Andy Schleck, Cadel Evans et Bradley Wiggins, ainsi que d'autres vedettes de la petite reine, avec Cavendish, Froome, Gilbert, Rolland et Pinot.