PARIS (AFP) - Une descente de police sur le Tour de France cycliste, qui part samedi de Liège (Belgique), est envisageable, selon son directeur Jean-Marie Leblanc.

"On ne peut pas ne pas l'envisager", a déclaré le directeur du Tour de France dans un entretien accordé à l'AFP." Nous comprendrions qu'il y ait dans le Tour, s'il le faut, une intervention de la police, des douanes. Mais, il faut simplement, si cela se produit, que ces interventions se fassent avec le plus possible de respect, de dignité, pour des athlètes qui ont trois semaines de compétition difficile".

Jean-Marie Leblanc a estimé que le défi, cette année, consistait à "maintenir cette passion qui a été encore réveillée davantage l'année dernière par le Centenaire du Tour".

"Aujourd'hui, il est de bon ton de se gausser du Tour de la commémoration. Ce sont sans doute les mêmes qui, si nous n'avions pas commémoré, nous auraient reproché de ne pas avoir d'égard pour les champions qui ont fait l'histoire du Tour", a ajouté son directeur.

Invité à s'exprimer sur Lance Armstrong, candidat à une sixième victoire (record du genre), Jean-Marie Leblanc a déclaré que la qualité qu'il admirait le plus chez l'Américain était son professionnalisme.

"Il n'est peut-être pas le plus doué physiquement si on le compare à Jan Ullrich pour ce que l'on appelle couramment un +moteur+. Mais, Armstrong a gagné cinq Tours de France, par sa force mentale, son caractère, son travail", a estimé Jean-Marie Leblanc.

Le directeur du Tour a ajouté qu'il était "dubitatif" à propos de la mise en cause d'Armstrong dans un livre récent.

"De façon générale, je fais confiance aux gens", a ajouté Jean-Marie Leblanc.