BOURGOIN-JALLIEU, France (AFP) - Le patron du Tour de France Jean-Marie Leblanc se donne "une semaine pour décider" de l'attitude à adopter concernant les équipes espagnoles Astana-Wurth (ex-Liberty) et Communauté de Valence, impliquées dans l'affaire de dopage secouant le cyclisme espagnol.

"Il reste trois grosses semaines avant le départ de Strasbourg (le 1er juillet) et nous allons nous en accorder une pour collationner les infos, les analyser, regarder et apprécier", a-t-il souligné lundi à Bourgoin-Jallieu, en marge du Dauphiné Libéré.

"Nous n'avons pas encore tous les éléments. On est tous suspendus à la justice espagnole. Il me semble que l'UCI aussi. Mais notre main ne tremblera pas dès que nous aurons les éléments sur lesquels nous appuyer", a-t-il ajouté.
"Certains sont largement mouillés. Nous avons bloqué des chambres et des parking pour 22 équipes. 20 ou 21, ce ne serait pas tout à fait pareil", a encore dit Jean-Marie Leblanc.

Enfin, il a aussi rendu hommage à l'AIGCP (les groupes sportifs), qui a réclamé le retrait de Manolo Saiz du monde du cyclisme, et à John Lelangue, le manageur général de Phonak, qui a écarté à titre conservatoire deux de ses coureurs (Santiago Botero et José Enrique Guttierrez), auteurs de "gestes courageux."