BERLIN - Le groupe allemand Gerolsteiner, spécialisé dans l'eau minérale et la boisson, a assuré mercredi que la poursuite de son engagement dans le cyclisme professionnel n'allait pas être déterminée par les aveux de dopage de son directeur sportif, Christian Henn.

"Une décision sur notre avenir dans le cyclisme sera prise en août, mais tous les événements récents n'auront aucun impact", a souligné Stefan Göbel, directeur de la communication du groupe Gerolsteiner, cité dans le quotidien Frankfurter Rundschau.

Gerolsteiner est présent dans le cyclisme depuis 1998 et dispose d'un licence ProTour depuis 2003 et expirant fin 2008.

Henn a reconnu mardi avoir eu recours au dopage lorsqu'il était sous contrat avec l'équipe Telekom dans les années 1990.

"C'était comme ça à l'époque: soit on était au top, soit on était dehors", a admis le champion d'Allemagne 1996 et médaillé de bronze de l'épreuve sur route des jeux Olympiques 1988.

Le manageur général de l'équipe Gerolsteiner, Hans-Michael Holczer, a répété mercredi qu'il n'avait pas l'intention de licencier Henn: "Son travail est irréprochable depuis qu'il est chez nous", a souligné Holczer qui a toutefois reconnu "avoir survolé la question (du dopage durant sa carrière de coureur) avec lui".

Holczer a par ailleurs indiqué qu'il n'avait pas été en mesure de discuter de cette question avec Udo Bölts, l'autre ancien coureur Telekom, employé comme directeur sportif, à temps partiel, par Gerolsteiner.