Les déclarations du Tour de France
Cyclisme lundi, 5 juil. 2004. 15:43 jeudi, 12 déc. 2024. 08:46
NAMUR (Belgique )(AFP) - Robbie McEwen (AUS, 1er de l'étape): "J'ai retrouvé mes jambes de l'an 2002. Je me sens vraiment bien. Mon intention était de venir repérer auparavant cette ligne mais je n'ai pas pu le faire. J'ai donc beaucoup étudié le livre de route. Je me suis aperçu qu'il fallait attaquer le sprint, dans le virage, à un endroit précis où l'on ne pouvait pas apercevoir la ligne d'arrivée. Hier, dimanche, je pensais bien que j'étais déjà le plus rapide, mais j'ai mal calculé mon effort, j'étais parti trop tôt."
Thor Hushovd (NOR, 1er du général): "Je n'ai pas encore réalisé. Je vais laisser passer un peu de temps pour comprendre comment ce maillot jaune est arrivé sur mes épaules! J'ai fait 5e, 3e et 2e: il me manque la première place. Mais, ce jaune et ce vert me suffisent actuellement amplement. Je suis le premier Norvégien maillot jaune du Tour. J'espère que cela va donner davantage d'intérêt au cyclisme chez moi. J'ai eu des frayeurs car quelqu'un a touché mon dérailleur et j'ai ensuite éprouvé les pires difficultés à rouler dans le rythme. Cependant, l'équipe a été superbe de cohésion et a bien surmonté ce problème mécanique. Elle m'a attendu pour me remonter."
Jean-Patrick Nazon (FRA, 3e de l'étape): "Je suis surtout content de ne pas être tombé. Le début du Tour est toujours dangereux. Sur le Giro, la Fassa Bortolo a dominé, mais ici la concurrence est plus vive. Ca frotte beaucoup plus et il y a davantage de sprinteurs susceptibles de s'imposer. Aujourd'hui, j'aurais aimé prendre la roue de McEwen. Au fil des jours, il va peut-être se calmer."
Jaan Kirsipuu (EST, 6e de l'étape): "Il y avait trop de virages avant l'arrivée ce qui a rendu le sprint très dangereux. Les Fassa Bortolo ne sont plus aussi forts qu'au Giro. Ici, c'est beaucoup plus difficile d'emmener un sprint."
Erik Zabel (ALL, 7e de l'étape): "J'ai bien essayé de disputer dignement le sprint mais je n'étais pas assez costaud. J'ai bien pris la roue de Petacchi mais nous n'étions pas dans l'allure, ni lui, ni moi. Il ne faut pas désespérer. Ce n'est que partie remise."
Magnus Backstedt (SUE, 34e de l'étape): "J'ai du plaisir à revenir sur les pavés, mais je sais que cette fois (mardi), ce sera très différent de Paris-Roubaix. Il n'y a que deux secteurs pavés et ils sont éloignés de l'arrivée. Dans le Tour, on les franchira dans un état d'esprit différent. Beaucoup de coureurs les découvriront. Je m'attends à ce que ce soit très nerveux. Je chercherai à jouer un rôle."
Fabian Cancellara (SUI, 60e de l'étape, a perdu le maillot jaune): "Nous avons tout fait aujourd'hui pour défendre le maillot (jaune), mais Hushovd a fait le sprint pour les bonifications. L'échappée est arrivée à point nommé pour nous, nous évitant de trop travailler. Ensuite, nous avons tous fait l'impossible pour Petacchi, mais c'est toujours la même loterie. Je ne sais pas ce qui s'est passé pour Alessandro. Il n'a pas encore la grande condition physique mais il s'améliore de jour en jour. Nous pensons surtout maintenant au contre-la-montre par équipes. Pour ma part, je suis peut-être encore compétitif pour le maillot jaune."
Iban Mayo (ESP, 69e de l'étape): "Cela ne m'empêche pas de dormir, mais j'appréhende quand-même le secteur des pavés. Jamais au cours de ma carrière, je ne les ai abordés, même si je suis un ancien coureur de cyclo-cross. J'ai vu Paris-Roubaix. J'ai conscience des difficultés qui nous attendent, il faudra faire très attention."
Thor Hushovd (NOR, 1er du général): "Je n'ai pas encore réalisé. Je vais laisser passer un peu de temps pour comprendre comment ce maillot jaune est arrivé sur mes épaules! J'ai fait 5e, 3e et 2e: il me manque la première place. Mais, ce jaune et ce vert me suffisent actuellement amplement. Je suis le premier Norvégien maillot jaune du Tour. J'espère que cela va donner davantage d'intérêt au cyclisme chez moi. J'ai eu des frayeurs car quelqu'un a touché mon dérailleur et j'ai ensuite éprouvé les pires difficultés à rouler dans le rythme. Cependant, l'équipe a été superbe de cohésion et a bien surmonté ce problème mécanique. Elle m'a attendu pour me remonter."
Jean-Patrick Nazon (FRA, 3e de l'étape): "Je suis surtout content de ne pas être tombé. Le début du Tour est toujours dangereux. Sur le Giro, la Fassa Bortolo a dominé, mais ici la concurrence est plus vive. Ca frotte beaucoup plus et il y a davantage de sprinteurs susceptibles de s'imposer. Aujourd'hui, j'aurais aimé prendre la roue de McEwen. Au fil des jours, il va peut-être se calmer."
Jaan Kirsipuu (EST, 6e de l'étape): "Il y avait trop de virages avant l'arrivée ce qui a rendu le sprint très dangereux. Les Fassa Bortolo ne sont plus aussi forts qu'au Giro. Ici, c'est beaucoup plus difficile d'emmener un sprint."
Erik Zabel (ALL, 7e de l'étape): "J'ai bien essayé de disputer dignement le sprint mais je n'étais pas assez costaud. J'ai bien pris la roue de Petacchi mais nous n'étions pas dans l'allure, ni lui, ni moi. Il ne faut pas désespérer. Ce n'est que partie remise."
Magnus Backstedt (SUE, 34e de l'étape): "J'ai du plaisir à revenir sur les pavés, mais je sais que cette fois (mardi), ce sera très différent de Paris-Roubaix. Il n'y a que deux secteurs pavés et ils sont éloignés de l'arrivée. Dans le Tour, on les franchira dans un état d'esprit différent. Beaucoup de coureurs les découvriront. Je m'attends à ce que ce soit très nerveux. Je chercherai à jouer un rôle."
Fabian Cancellara (SUI, 60e de l'étape, a perdu le maillot jaune): "Nous avons tout fait aujourd'hui pour défendre le maillot (jaune), mais Hushovd a fait le sprint pour les bonifications. L'échappée est arrivée à point nommé pour nous, nous évitant de trop travailler. Ensuite, nous avons tous fait l'impossible pour Petacchi, mais c'est toujours la même loterie. Je ne sais pas ce qui s'est passé pour Alessandro. Il n'a pas encore la grande condition physique mais il s'améliore de jour en jour. Nous pensons surtout maintenant au contre-la-montre par équipes. Pour ma part, je suis peut-être encore compétitif pour le maillot jaune."
Iban Mayo (ESP, 69e de l'étape): "Cela ne m'empêche pas de dormir, mais j'appréhende quand-même le secteur des pavés. Jamais au cours de ma carrière, je ne les ai abordés, même si je suis un ancien coureur de cyclo-cross. J'ai vu Paris-Roubaix. J'ai conscience des difficultés qui nous attendent, il faudra faire très attention."