Les favoris derrière Mattan au prologue Paris-Nice
Cyclisme dimanche, 9 mars 2003. 12:46 samedi, 14 déc. 2024. 13:02
(Source d'image:RDS)
ISSY-LES-MOULINEAUX (AFP) - Les candidats au maillot jaune et blanc de leader de Paris-Nice ont pris position derrière le Belge Nico Mattan, vainqueur en spécialiste du prologue de la course cycliste dimanche après-midi dans les rues d'Issy-les-Moulineaux (banlieue parisienne).
L'Américain Tyler Hamilton, devancé de 2 secondes par Mattan, a réussi la meilleure opération. Mais l'Italien Dario Frigo et le Kazakh Alexandre Vinokourov, autres candidats sérieux à la victoire finale, dimanche prochain à Nice, ont limité la perte de temps à une poignée de secondes tout comme les autres favoris.
Même David Moncoutié, peu avantagé par l'exercice, a résisté honorablement. Le grimpeur français a cédé 15 secondes au vainqueur du jour, son coéquipier au sein du groupe Cofidis.
"J'ai atteint mon objectif. Je me suis préparé pour ce prologue. Pendant la semaine, j'ai travaillé surtout en intensité, en utilisant un cadre plongeant et en roulant derrière derny, a estimé Mattan (31 ans). Mais, pour le classement final, c'est sur Moncoutié que l'on compte. Il a une bonne chance de gagner Paris-Nice."
En moins de 6 minutes (49,7 km/h de moyenne), Mattan, qui sort d'une saison 2002 décevante malgré quelques places d'honneur (4e du prologue de Paris-Nice), s'est replacé sur sa trajectoire de l'année précédente. Après son succès dans le prologue de Nevers, en ouverture de Paris-Nice, il avait gagné en 2001 les Trois Jours de la Panne, le GP Ouest-France et le Tour du Piémont.
La menace des sprinteurs
En cette journée ensoleillée, Cofidis a eu toutes les raisons de se féliciter du retour de son coureur, qui avait chuté à la 149e place du classement mondial et, tout autant, de la réapparition au plus haut niveau de Philippe Gaumont. Revenu de l'enfer après sa grave blessure de Paris-Roubaix 2001, le Picard a fait jeu égal avec l'Australien Stuart O'Grady et le rouleur suisse Fabian Cancellara pour se classer finalement troisième, à 5 secondes seulement de Mattan.
Les jeunes Français ont connu des fortunes diverses. Si la huitième place de Sandy Casar, à égalité de temps avec son aîné Laurent Brochard, augure d'une belle semaine pour le Francilien (2e de Paris-Nice en 2002), le débours de Sylvain Chavanel (32e à 14 sec) a déçu ses espérances malgré la faiblesse des écarts. "Je n'ai pas trouvé le bon rythme", a expliqué à son entourage le vainqueur du Tour du Haut-Var.
Avec quarante coureurs en 15 secondes, le premier verdict de Paris-Nice annonce une course ouverte. Dès lundi, la première étape mène les 158 concurrents d'Auxerre au site bourguignon de Paray-le-Monial, réputé pour son sanctuaire.
Le profil du parcours promet d'être favorable aux sprinteurs, aux résultats très contrastés dans le prologue, dans les profondeurs du classement (McEwen 148e, Quaranta 153e, Hondo 157e, Nazon 158e) ou en haut du tableau (O'Grady 4e, Hushovd 11e, Magnien 13e, Cooke 15e). Par le jeu des bonifications (10 sec au vainqueur), le maillot de Mattan risque fort de s'effilocher.
L'Américain Tyler Hamilton, devancé de 2 secondes par Mattan, a réussi la meilleure opération. Mais l'Italien Dario Frigo et le Kazakh Alexandre Vinokourov, autres candidats sérieux à la victoire finale, dimanche prochain à Nice, ont limité la perte de temps à une poignée de secondes tout comme les autres favoris.
Même David Moncoutié, peu avantagé par l'exercice, a résisté honorablement. Le grimpeur français a cédé 15 secondes au vainqueur du jour, son coéquipier au sein du groupe Cofidis.
"J'ai atteint mon objectif. Je me suis préparé pour ce prologue. Pendant la semaine, j'ai travaillé surtout en intensité, en utilisant un cadre plongeant et en roulant derrière derny, a estimé Mattan (31 ans). Mais, pour le classement final, c'est sur Moncoutié que l'on compte. Il a une bonne chance de gagner Paris-Nice."
En moins de 6 minutes (49,7 km/h de moyenne), Mattan, qui sort d'une saison 2002 décevante malgré quelques places d'honneur (4e du prologue de Paris-Nice), s'est replacé sur sa trajectoire de l'année précédente. Après son succès dans le prologue de Nevers, en ouverture de Paris-Nice, il avait gagné en 2001 les Trois Jours de la Panne, le GP Ouest-France et le Tour du Piémont.
La menace des sprinteurs
En cette journée ensoleillée, Cofidis a eu toutes les raisons de se féliciter du retour de son coureur, qui avait chuté à la 149e place du classement mondial et, tout autant, de la réapparition au plus haut niveau de Philippe Gaumont. Revenu de l'enfer après sa grave blessure de Paris-Roubaix 2001, le Picard a fait jeu égal avec l'Australien Stuart O'Grady et le rouleur suisse Fabian Cancellara pour se classer finalement troisième, à 5 secondes seulement de Mattan.
Les jeunes Français ont connu des fortunes diverses. Si la huitième place de Sandy Casar, à égalité de temps avec son aîné Laurent Brochard, augure d'une belle semaine pour le Francilien (2e de Paris-Nice en 2002), le débours de Sylvain Chavanel (32e à 14 sec) a déçu ses espérances malgré la faiblesse des écarts. "Je n'ai pas trouvé le bon rythme", a expliqué à son entourage le vainqueur du Tour du Haut-Var.
Avec quarante coureurs en 15 secondes, le premier verdict de Paris-Nice annonce une course ouverte. Dès lundi, la première étape mène les 158 concurrents d'Auxerre au site bourguignon de Paray-le-Monial, réputé pour son sanctuaire.
Le profil du parcours promet d'être favorable aux sprinteurs, aux résultats très contrastés dans le prologue, dans les profondeurs du classement (McEwen 148e, Quaranta 153e, Hondo 157e, Nazon 158e) ou en haut du tableau (O'Grady 4e, Hushovd 11e, Magnien 13e, Cooke 15e). Par le jeu des bonifications (10 sec au vainqueur), le maillot de Mattan risque fort de s'effilocher.