Les invitations au Tour de France
Cyclisme vendredi, 6 avr. 2012. 10:32 samedi, 14 déc. 2024. 03:52
PARIS - Les invitations pour le prochain Tour de France ont été attribuées vendredi par les organisateurs à l'équipe néerlandaise Argos et à trois formations françaises, Cofidis, Europcar et Saur-Sojasun.
Avec ces quatre cartes d'invitation, vingt-deux équipes au total participeront à la Grande Boucle, qui partira le 30 juin de Liège, en Belgique.
Les dix-huit premières équipes appartenant à la première division du circuit mondial étaient qualifiées d'office.
La décision, annoncée par Christian Prudhomme, directeur du Tour de France, relève de la logique dès lors que la formation Saxo Bank, menacée du retrait de sa licence de première division après la sanction touchant son chef de file, l'Espagnol Alberto Contador, avait gardé sa place.
Europcar présente Thomas Voeckler, 4e l'an passé, et Pierre Rolland, meilleur jeune du Tour 2011, dans un groupe dont la présence ne faisait aucun doute sur les routes de l'été prochain.
Cofidis compte dans son effectif l'Estonien Rein Taaramae (12e en 2011) ainsi que Samuel Dumoulin et David Moncoutié, déjà vainqueurs d'étape sur le Tour.
Saur-Sojasun, dont le collectif progresse au fil des ans, espère en Jérôme Coppel, 14e l'an passé, et en Jérôme Simon, double vainqueur d'étape du Tour de Catalogne.
« Un choix sportif »
Quant à Argos, nouveau nom de l'équipe Skil, elle s'appuie sur deux sprinteurs allemands très prometteurs de la nouvelle génération, John Degenkolb (5e de Milan-Sanremo) et Marcel Kittel.
Vainqueur mercredi du GP de l'Escaut, Kittel est présenté comme un possible rival du Britannique Mark Cavendish. Il a aussi à ses côtés des coéquipiers français, notamment le grimpeur aveyronnais Alexandre Geniez.
« Ces quatre équipes sont légitimes sur le Tour de France, a souligné à l'AFP Christian Prudhomme. Il reste quatre places et nous avons fait un choix sportif ».
Cette décision laisse de côté la formation Bretagne-Schuller, qui espérait faire ses débuts dans le Tour.
Son patron, Joël Blévin, avait menacé de démissionner si son équipe n'était pas retenue pour la Grande Boucle, mettant en jeu l'argument de la survie de son groupe.
« Bretagne-Schuller doit grandir aujourd'hui pour prétendre à plus grand encore », a répondu par avance le directeur du Tour.
La formation bretonne, qui a gagné l'étape du récent Critérium international (Florian Vachon), dispute en 2012 sa deuxième saison en deuxième division.
« L'équipe a participé au Critérium international, elle va prendre le départ dimanche de Paris-Roubaix, il n'y a aucun ostracisme à son égard », a assuré Prudhomme.
Le Tour de France 2012, qui réunira par conséquent un peloton de 198 coureurs (9 coureurs par équipe), débutera par un contre-la-montre de 6 kilomètres dans les rues de Liège.
Avec ces quatre cartes d'invitation, vingt-deux équipes au total participeront à la Grande Boucle, qui partira le 30 juin de Liège, en Belgique.
Les dix-huit premières équipes appartenant à la première division du circuit mondial étaient qualifiées d'office.
La décision, annoncée par Christian Prudhomme, directeur du Tour de France, relève de la logique dès lors que la formation Saxo Bank, menacée du retrait de sa licence de première division après la sanction touchant son chef de file, l'Espagnol Alberto Contador, avait gardé sa place.
Europcar présente Thomas Voeckler, 4e l'an passé, et Pierre Rolland, meilleur jeune du Tour 2011, dans un groupe dont la présence ne faisait aucun doute sur les routes de l'été prochain.
Cofidis compte dans son effectif l'Estonien Rein Taaramae (12e en 2011) ainsi que Samuel Dumoulin et David Moncoutié, déjà vainqueurs d'étape sur le Tour.
Saur-Sojasun, dont le collectif progresse au fil des ans, espère en Jérôme Coppel, 14e l'an passé, et en Jérôme Simon, double vainqueur d'étape du Tour de Catalogne.
« Un choix sportif »
Quant à Argos, nouveau nom de l'équipe Skil, elle s'appuie sur deux sprinteurs allemands très prometteurs de la nouvelle génération, John Degenkolb (5e de Milan-Sanremo) et Marcel Kittel.
Vainqueur mercredi du GP de l'Escaut, Kittel est présenté comme un possible rival du Britannique Mark Cavendish. Il a aussi à ses côtés des coéquipiers français, notamment le grimpeur aveyronnais Alexandre Geniez.
« Ces quatre équipes sont légitimes sur le Tour de France, a souligné à l'AFP Christian Prudhomme. Il reste quatre places et nous avons fait un choix sportif ».
Cette décision laisse de côté la formation Bretagne-Schuller, qui espérait faire ses débuts dans le Tour.
Son patron, Joël Blévin, avait menacé de démissionner si son équipe n'était pas retenue pour la Grande Boucle, mettant en jeu l'argument de la survie de son groupe.
« Bretagne-Schuller doit grandir aujourd'hui pour prétendre à plus grand encore », a répondu par avance le directeur du Tour.
La formation bretonne, qui a gagné l'étape du récent Critérium international (Florian Vachon), dispute en 2012 sa deuxième saison en deuxième division.
« L'équipe a participé au Critérium international, elle va prendre le départ dimanche de Paris-Roubaix, il n'y a aucun ostracisme à son égard », a assuré Prudhomme.
Le Tour de France 2012, qui réunira par conséquent un peloton de 198 coureurs (9 coureurs par équipe), débutera par un contre-la-montre de 6 kilomètres dans les rues de Liège.