Les Italiens dénoncent les mesures de l'UCI
Cyclisme vendredi, 22 juin 2007. 11:08 vendredi, 13 déc. 2024. 08:44
ROME - L'Association des coureurs professionnels italiens (ACCPI) a critiqué vendredi l'engagement écrit contre le dopage élaboré mardi par l'Union cycliste internationale (UCI), dénonçant notamment des "règles peu claires" et la "criminalisation des coureurs".
"Règles peu claires, décisions unilatérales, criminalisation des coureurs": l'ACCPI dit non", écrit l'association dans un communiqué.
"L'ultime projet antidopage présenté par l'UCI accroît la pression sur les coureurs, la composante la moins protégée du cyclisme, sans que les demandes des associations de coureurs soient un minimum prises en considération", continue l'ACCPI.
"En cas de dopage, aucune responsabilité n'est reconnue à l'équipe du coureur, pas plus qu'au manageur (de l'équipe, ndlr), insiste le communiqué. Et c'est le seul coureur qui doit payer (en termes disciplinaires mais également économiques) le fait d'avoir éventuellement cédé à la tentation".
"L'UCI semble totalement ignorer ce qui est arrivé par le passé et qui est encore confirmé aujourd'hui par certaines enquêtes: il est arrivé que ce soit les équipes qui imposent aux coureurs le soi-disant dopage d'équipe. Seulement, selon l'UCI, c'est toujours et seulement le coureur qui doit payer...", ajoute l'association.
Mardi, l'UCI a vivement encouragé les coureurs à s'engager par écrit contre le dopage dans un document sans valeur juridique mais dont les équipes devraient tenir compte lors de leur sélection pour le Tour de France qui démarre le 7 juillet.
Dans ce document, les coureurs du ProTour acceptent de tenir leur "ADN à disposition de la justice espagnole pour qu'il puisse être comparé avec les poches de sang saisies dans le cadre de l'affaire Puerto" et de verser le montant de leur salaire 2007 en cas de violation du règlement antidopage.
L'Association des groupes cyclistes professionnels (AIGCP) s'est déclarée favorable à l'initiative de l'UCI. Le Tour de France a quant à lui annoncé qu'il refuserait les coureurs qui n'auraient pas signé cet engagement.
"Règles peu claires, décisions unilatérales, criminalisation des coureurs": l'ACCPI dit non", écrit l'association dans un communiqué.
"L'ultime projet antidopage présenté par l'UCI accroît la pression sur les coureurs, la composante la moins protégée du cyclisme, sans que les demandes des associations de coureurs soient un minimum prises en considération", continue l'ACCPI.
"En cas de dopage, aucune responsabilité n'est reconnue à l'équipe du coureur, pas plus qu'au manageur (de l'équipe, ndlr), insiste le communiqué. Et c'est le seul coureur qui doit payer (en termes disciplinaires mais également économiques) le fait d'avoir éventuellement cédé à la tentation".
"L'UCI semble totalement ignorer ce qui est arrivé par le passé et qui est encore confirmé aujourd'hui par certaines enquêtes: il est arrivé que ce soit les équipes qui imposent aux coureurs le soi-disant dopage d'équipe. Seulement, selon l'UCI, c'est toujours et seulement le coureur qui doit payer...", ajoute l'association.
Mardi, l'UCI a vivement encouragé les coureurs à s'engager par écrit contre le dopage dans un document sans valeur juridique mais dont les équipes devraient tenir compte lors de leur sélection pour le Tour de France qui démarre le 7 juillet.
Dans ce document, les coureurs du ProTour acceptent de tenir leur "ADN à disposition de la justice espagnole pour qu'il puisse être comparé avec les poches de sang saisies dans le cadre de l'affaire Puerto" et de verser le montant de leur salaire 2007 en cas de violation du règlement antidopage.
L'Association des groupes cyclistes professionnels (AIGCP) s'est déclarée favorable à l'initiative de l'UCI. Le Tour de France a quant à lui annoncé qu'il refuserait les coureurs qui n'auraient pas signé cet engagement.