Les Mondiaux s'ouvrent sur fond de crise
Cyclisme mardi, 20 sept. 2005. 14:11 dimanche, 15 déc. 2024. 08:35
MADRID (AP) - Une querelle entre l'Union cycliste internationale (UCI) et la fédération espagnole menace d'assombrir les championnats du monde sur route qui débutent mercredi à Madrid.
L'événement sera également marqué par l'absence du triple champion du monde et tenant du titre Oscar Freire, blessé au dos. La tenante du titre Judith Arndt est incertaine en raison d'un virus.
Le contre-la-montre féminin se disputera mercredi, avant la course en ligne programmée samedi. Les courses masculines auront lieu jeudi et dimanche.
Moins de 24 heures avant la cérémonie d'ouverture de mardi, les Mondiaux ont été secoués par le départ de Madrid du comité exécutif de l'UCI, après la décision de la fédération espagnole de saisir la justice suisse pour empêcher son président, Hein Verbruggen, de présider vendredi les élections à la tête de l'organisation.
L'UCI a annoncé qu'aucun de ses représentants n'assisterait à la cérémonie d'ouverture, mais ils seront de retour dans la capitale espagnole pour le congrès et l'élection du nouveau président.
La fédération espagnole estime qu'il ne serait pas juste que Verbruggen préside les débats. Verbruggen vise en effet un quatrième mandat. L'Espagnol Gregorio Moreno est lui aussi candidat, aux côtés de l'Irlandais Pat McQuaid - le favori de Verbruggen - et du Malaisien Darshan Singh.
Dans un communiqué, les membres de l'UCI ont fait part de leur "indignation profonde face à l'hostilité manifestée depuis plusieurs mois par la fédération espagnole à l'encontre de l'UCI."
Les Espagnols ont demandé à un tribunal civil suisse d'exiger que Verbruggen ne puisse tenir son rôle de président du congrès - qui supervise l'élection - afin que le vote ne soit pas influencé par sa présence et pour éviter tout risque de "manipulation du processus électoral".
Verbruggen, qui dirige l'UCI depuis 1993, avait déclaré qu'il se retirerait à la fin de son dernier mandat de quatre ans. Le Néerlandais de 64 ans est également membre du Comité international olympique et dirige la commission de coordination du CIO pour les Jeux olympiques de Pékin en 2008.
Pour ce qui est de la compétition, l'absence de Freire laisse la voie grande ouverte à l'Italien Alessandro Petacchi et à l'Australien Robbie McEwen, grands favoris de la course en ligne de 273 kilomètres.
"Si j'avais été là, l'Espagne aurait été aux commandes, a déclaré Freire au quotidien sportif As. Mais en mon absence, c'est l'Italie qui contrôlera."
Petacchi a remporté cinq étapes lors du dernier Tour d'Espagne, dont la dernière disputée dimanche qui empruntait une partie du circuit des championnats du monde.
"L'arrivée est horrible et difficile, a déclaré l'Italien, dimanche. Le dernier virage est très compliqué. Le travail d'équipe sera essentiel pour arriver dans le final avec deux ou trois coureurs devant. Tout le monde pense que c'est un parcours facile, mais ce n'est pas le cas."
Les espoirs espagnols reposeront sur les épaules du médaillé d'argent 2004 Alejandro Valverde et du champion du monde 2003 Igor Astarloa.
Dans le contre-la-montre (44 kilomètres), Michael Rogers visera un troisième titre mondial consécutif mais devra faire face à des adversaires de taille tels son compatriote Bradley McGee et l'Américain Bobby Julich. L'Espagnol Ruben Plaza, vainqueur du dernier chrono de la Vuelta, fait partie des négligés.
L'événement sera également marqué par l'absence du triple champion du monde et tenant du titre Oscar Freire, blessé au dos. La tenante du titre Judith Arndt est incertaine en raison d'un virus.
Le contre-la-montre féminin se disputera mercredi, avant la course en ligne programmée samedi. Les courses masculines auront lieu jeudi et dimanche.
Moins de 24 heures avant la cérémonie d'ouverture de mardi, les Mondiaux ont été secoués par le départ de Madrid du comité exécutif de l'UCI, après la décision de la fédération espagnole de saisir la justice suisse pour empêcher son président, Hein Verbruggen, de présider vendredi les élections à la tête de l'organisation.
L'UCI a annoncé qu'aucun de ses représentants n'assisterait à la cérémonie d'ouverture, mais ils seront de retour dans la capitale espagnole pour le congrès et l'élection du nouveau président.
La fédération espagnole estime qu'il ne serait pas juste que Verbruggen préside les débats. Verbruggen vise en effet un quatrième mandat. L'Espagnol Gregorio Moreno est lui aussi candidat, aux côtés de l'Irlandais Pat McQuaid - le favori de Verbruggen - et du Malaisien Darshan Singh.
Dans un communiqué, les membres de l'UCI ont fait part de leur "indignation profonde face à l'hostilité manifestée depuis plusieurs mois par la fédération espagnole à l'encontre de l'UCI."
Les Espagnols ont demandé à un tribunal civil suisse d'exiger que Verbruggen ne puisse tenir son rôle de président du congrès - qui supervise l'élection - afin que le vote ne soit pas influencé par sa présence et pour éviter tout risque de "manipulation du processus électoral".
Verbruggen, qui dirige l'UCI depuis 1993, avait déclaré qu'il se retirerait à la fin de son dernier mandat de quatre ans. Le Néerlandais de 64 ans est également membre du Comité international olympique et dirige la commission de coordination du CIO pour les Jeux olympiques de Pékin en 2008.
Pour ce qui est de la compétition, l'absence de Freire laisse la voie grande ouverte à l'Italien Alessandro Petacchi et à l'Australien Robbie McEwen, grands favoris de la course en ligne de 273 kilomètres.
"Si j'avais été là, l'Espagne aurait été aux commandes, a déclaré Freire au quotidien sportif As. Mais en mon absence, c'est l'Italie qui contrôlera."
Petacchi a remporté cinq étapes lors du dernier Tour d'Espagne, dont la dernière disputée dimanche qui empruntait une partie du circuit des championnats du monde.
"L'arrivée est horrible et difficile, a déclaré l'Italien, dimanche. Le dernier virage est très compliqué. Le travail d'équipe sera essentiel pour arriver dans le final avec deux ou trois coureurs devant. Tout le monde pense que c'est un parcours facile, mais ce n'est pas le cas."
Les espoirs espagnols reposeront sur les épaules du médaillé d'argent 2004 Alejandro Valverde et du champion du monde 2003 Igor Astarloa.
Dans le contre-la-montre (44 kilomètres), Michael Rogers visera un troisième titre mondial consécutif mais devra faire face à des adversaires de taille tels son compatriote Bradley McGee et l'Américain Bobby Julich. L'Espagnol Ruben Plaza, vainqueur du dernier chrono de la Vuelta, fait partie des négligés.