Les tests français de dépistage de l'EPO ne seraient pas fiables
Cyclisme vendredi, 23 nov. 2001. 15:47 samedi, 14 déc. 2024. 01:01
(Source d'image:RDS)
MADRID (AP) - La Fédération espagnole de cyclisme a demandé, vendredi, à l'Union cycliste internationale (UCI) de suspendre l'utilisation de la méthode française de détection de l'EPO dans les urines, au lendemain des contre-expertises négatives de deux coureurs, initialement contrôlés positifs.
L'un d'entre eux, l'Espagnol Joan Llaneras, a déclaré par l'intermédiaire de son avocat qu'il avait l'intention de poursuivre l'UCI.
La contre-expertise de l'Italien Massimo Strazzer, contrôlé positifs avec Llaneras aux championnats du monde sur piste d'Anvers au mois de septembre, s'est elle aussi avérée négative, a indiqué la Fédération italienne de cyclisme.
"Quelque chose ne va vraiment pas si les résultats des deux tests de Llaneras varient autant", a déclaré un porte-parole de la Fédération espagnole, Luis Roman.
"La méthode française n'est tout simplement pas fiable."
Le directeur technique de la Fédération, Fernando Selles, a lui aussi sévèrement critiqué la France et l'UCI dans les colonnes du quotidien sportif As.
"La France et l'UCI se sont ridiculisées. Maintenant, que vont-elles dire?", a-t-il déclaré.
L'UCI a validé pour ses compétitions depuis le 1er avril dernier, la méthode de détection urinaire de l'EPO mise au point par le laboratoire français de Châtenay-Malabry, accrédité par le Comité international olympique (CIO).
Depuis trois ans, le cyclisme tente de laver son image, associée au dopage depuis la découverte pendant le Tour de France 1998 d'une cargaison d'EPO dans une voiture appartenant à l'une des équipes engagées dans la prestigieuse compétition.
L'UCI a affirmé au début du mois qu'elle resterait fidèle à sa politique en matière de lutte contre le dopage, et qu'elle continuerait à punir les coureurs contrôlés non négatifs avec la méthode française de Châtenay-Malabry, basée uniquement sur les contrôles urinaires, en dépit des recommandations du Comité international olympique (CIO), favorable à une combinaison de tests urinaires et sanguins, plus fiable selon lui.
Pour les JO de Salt Lake City, le CIO a préconisé le doube dépistage sang-urine pour traquer l'EPO.
L'un d'entre eux, l'Espagnol Joan Llaneras, a déclaré par l'intermédiaire de son avocat qu'il avait l'intention de poursuivre l'UCI.
La contre-expertise de l'Italien Massimo Strazzer, contrôlé positifs avec Llaneras aux championnats du monde sur piste d'Anvers au mois de septembre, s'est elle aussi avérée négative, a indiqué la Fédération italienne de cyclisme.
"Quelque chose ne va vraiment pas si les résultats des deux tests de Llaneras varient autant", a déclaré un porte-parole de la Fédération espagnole, Luis Roman.
"La méthode française n'est tout simplement pas fiable."
Le directeur technique de la Fédération, Fernando Selles, a lui aussi sévèrement critiqué la France et l'UCI dans les colonnes du quotidien sportif As.
"La France et l'UCI se sont ridiculisées. Maintenant, que vont-elles dire?", a-t-il déclaré.
L'UCI a validé pour ses compétitions depuis le 1er avril dernier, la méthode de détection urinaire de l'EPO mise au point par le laboratoire français de Châtenay-Malabry, accrédité par le Comité international olympique (CIO).
Depuis trois ans, le cyclisme tente de laver son image, associée au dopage depuis la découverte pendant le Tour de France 1998 d'une cargaison d'EPO dans une voiture appartenant à l'une des équipes engagées dans la prestigieuse compétition.
L'UCI a affirmé au début du mois qu'elle resterait fidèle à sa politique en matière de lutte contre le dopage, et qu'elle continuerait à punir les coureurs contrôlés non négatifs avec la méthode française de Châtenay-Malabry, basée uniquement sur les contrôles urinaires, en dépit des recommandations du Comité international olympique (CIO), favorable à une combinaison de tests urinaires et sanguins, plus fiable selon lui.
Pour les JO de Salt Lake City, le CIO a préconisé le doube dépistage sang-urine pour traquer l'EPO.