Luperini s'impose à Montréal
Cyclisme samedi, 2 juin 2007. 15:28 samedi, 14 déc. 2024. 21:53
MONTREAL - L'Italienne Fabiana Luperini a devancé au sprint l'Américaine Mara Abbott pour remporter samedi la Coupe du monde de cyclisme féminin de Montréal, la seule coupe du monde sur route présentée en Amérique du Nord.
Il s'agissait de la 10e édition de l'événement et c'est une course dont on pourrait bien parler pendant une bonne décennie.
Ce fut un scénario digne de Hollywood au pied du mont Royal alors que Luperini a coiffé Abbott au fil d'arrivée après s'être échappée avec elle et la Française Edwidge Pitel, lors du huitième des 11 tours de la course d'une distance totale de 110,66 km.
Le départ et l'arrivée étaient situés sur l'avenue du Parc, en face du mont Royal, au lieu d'être sur la montagne, comme lors des éditions précédentes.
Luperini a négocié le parcours en trois heures, sept minutes et 35 secondes, devançant Abbott par deux secondes au terme d'une lutte épique. L'Allemande Judith Arndt, la gagnante de l'an dernier, a pris la troisième place, à 57 secondes de Luperini.
"Je voulais gagner mais c'est difficile de gagner ici", a déclaré Luperini, qui a attaqué dans la montée de la voie Camilien-Houde, choisissant alors de rompre avec un peleton regroupé depuis deux tours.
"Je suis davantage une athlète d'endurance, a-t-elle rappelé pour expliquer qu'elle se soit échappée aussi rapidement. Je ne voulais pas attendre plus longtemps avant d'attaquer."
Luperini et Abbott ont largué Pitel après le neuvième tour et elles avaient plus d'une minute et demie d'avance sur le peloton quand quelques coureuses, menées par la Française Jeannie Longo-Ciprelli, ont tenté en vain de rattraper les deux en amorçant une chasse.
"Je n'en reviens pas, a confié Abbott, qui excelle aussi en natation. Je suis tellement contente. C'est ma première course internationale et je me retrouve sur le podium."
Avait-elle planifié une échappée?
"J'ai vu qu'elle (Luperini) tentait une échappée, il y avait une ouverture dans le peloton et je l'ai suivie, tout simplement, a-t-elle dit. Je ne savais pas qui c'était..."
Avant le dernier virage, Abbott avait une longueur avance sur Luperini mais la championne d'Italie l'a doublée dans le sprint final après le dernier virage.
"Je voulais être la première dans le virage, a-t-elle dit. Je pensais que c'était ma meilleure chance. J'espérais la surprendre mais ça n'a pas fonctionné."
Arndt a pour sa part fait une chute dans le dernier virage et elle arborait un pansement au bras droit après la course. Elle a expliqué, un peu embarrassée, qu'elle est entrée en collision avec une coéquipière dans le virage mais que ce n'était, heureusement, pas sérieux.
"Je n'ai pas été surprise de voir Luperini tenter une échappée, a-t-elle dit. Mais je n'ai pas été capable de la rejoindre."
Arndt a pris la troisième place devant un groupe de cinq coureuses de renom: la Néerlandaise Marianne Vos, la championne du monde l'an dernier, la Galloise Nicole Coole, l'Australienne Oenone Wood, la Française Jeannie Longo-Ciprelli, toujours une des meilleures à 48 ans, et l'Allemande Trixi Worrack (3:08:46).
La Québécoise Emilie Roy, qui s'était cassé un bras à l'entraînement la veille, était présente pour encourager ses coéquipières tandis que Karol-Ann Canuel et Marie-Pier Bédard sont parmi celles qui ont abandonné durant la course. Elles ont quitté avant la fin du septième tour quand elles ont été rejointes par le peloton.
"On se frottait aux meilleures et on a encore des croûtes à manger, a reconnu Bédard. C'était ma quatrième présence ici. Le peloton progresse tellement d'une année à l'autre. Tout le gratin était ici.
"Mais je n'ai que 22 ans. J'ai encore 15 ans de vélo devant moi."
Canuel a pour sa part confié que "c'était une grosse marche" à monter car c'était la première fois qu'elle était inscrite dans une course aussi relevée.
Il s'agissait de la 10e édition de l'événement et c'est une course dont on pourrait bien parler pendant une bonne décennie.
Ce fut un scénario digne de Hollywood au pied du mont Royal alors que Luperini a coiffé Abbott au fil d'arrivée après s'être échappée avec elle et la Française Edwidge Pitel, lors du huitième des 11 tours de la course d'une distance totale de 110,66 km.
Le départ et l'arrivée étaient situés sur l'avenue du Parc, en face du mont Royal, au lieu d'être sur la montagne, comme lors des éditions précédentes.
Luperini a négocié le parcours en trois heures, sept minutes et 35 secondes, devançant Abbott par deux secondes au terme d'une lutte épique. L'Allemande Judith Arndt, la gagnante de l'an dernier, a pris la troisième place, à 57 secondes de Luperini.
"Je voulais gagner mais c'est difficile de gagner ici", a déclaré Luperini, qui a attaqué dans la montée de la voie Camilien-Houde, choisissant alors de rompre avec un peleton regroupé depuis deux tours.
"Je suis davantage une athlète d'endurance, a-t-elle rappelé pour expliquer qu'elle se soit échappée aussi rapidement. Je ne voulais pas attendre plus longtemps avant d'attaquer."
Luperini et Abbott ont largué Pitel après le neuvième tour et elles avaient plus d'une minute et demie d'avance sur le peloton quand quelques coureuses, menées par la Française Jeannie Longo-Ciprelli, ont tenté en vain de rattraper les deux en amorçant une chasse.
"Je n'en reviens pas, a confié Abbott, qui excelle aussi en natation. Je suis tellement contente. C'est ma première course internationale et je me retrouve sur le podium."
Avait-elle planifié une échappée?
"J'ai vu qu'elle (Luperini) tentait une échappée, il y avait une ouverture dans le peloton et je l'ai suivie, tout simplement, a-t-elle dit. Je ne savais pas qui c'était..."
Avant le dernier virage, Abbott avait une longueur avance sur Luperini mais la championne d'Italie l'a doublée dans le sprint final après le dernier virage.
"Je voulais être la première dans le virage, a-t-elle dit. Je pensais que c'était ma meilleure chance. J'espérais la surprendre mais ça n'a pas fonctionné."
Arndt a pour sa part fait une chute dans le dernier virage et elle arborait un pansement au bras droit après la course. Elle a expliqué, un peu embarrassée, qu'elle est entrée en collision avec une coéquipière dans le virage mais que ce n'était, heureusement, pas sérieux.
"Je n'ai pas été surprise de voir Luperini tenter une échappée, a-t-elle dit. Mais je n'ai pas été capable de la rejoindre."
Arndt a pris la troisième place devant un groupe de cinq coureuses de renom: la Néerlandaise Marianne Vos, la championne du monde l'an dernier, la Galloise Nicole Coole, l'Australienne Oenone Wood, la Française Jeannie Longo-Ciprelli, toujours une des meilleures à 48 ans, et l'Allemande Trixi Worrack (3:08:46).
La Québécoise Emilie Roy, qui s'était cassé un bras à l'entraînement la veille, était présente pour encourager ses coéquipières tandis que Karol-Ann Canuel et Marie-Pier Bédard sont parmi celles qui ont abandonné durant la course. Elles ont quitté avant la fin du septième tour quand elles ont été rejointes par le peloton.
"On se frottait aux meilleures et on a encore des croûtes à manger, a reconnu Bédard. C'était ma quatrième présence ici. Le peloton progresse tellement d'une année à l'autre. Tout le gratin était ici.
"Mais je n'ai que 22 ans. J'ai encore 15 ans de vélo devant moi."
Canuel a pour sa part confié que "c'était une grosse marche" à monter car c'était la première fois qu'elle était inscrite dans une course aussi relevée.