Mayo ne sera pas rejugé
Cyclisme lundi, 7 janv. 2008. 13:48 dimanche, 15 déc. 2024. 15:56
PARIS - La Fédération espagnole de cyclisme (RFEC) a indiqué lundi à l'AFP avoir opposé une fin de non-recevoir à l'Union cycliste internationale (UCI) en refusant officiellement de rejuger le cycliste Iban Mayo, contrôlé positif à l'EPO lors du Tour de France 2007.
"Nous avons écrit à l'UCI le 28 décembre pour leur dire que le comité de compétition ne pouvait rouvrir" le dossier Mayo, a expliqué Eugenio Bermudez, secrétaire général de la RFEC. "Personne ne peut être jugé deux fois pour les mêmes faits".
La RFEC et l'avocat du coureur, l'ex-président de l'Association des cyclistes professionnels (ACP) Jose Rodriguez, ont adressé une lettre à l'UCI, estimant "illégale" la seconde contre-expertise pratiquée sur l'échantillon B de Mayo et expliquant la non-réouverture du dossier.
Le 19 décembre, au lendemain de la confirmation de la positivité de l'échantillon B de Mayo (considéré "illisible" par le laboratoire antidopage de Gand (Belgique), avant d'être jugé positif à l'EPO par celui de Châtenay-Malabry, auteur de l'analyse du A), la RFEC avait déjà fait savoir qu'il y avait peu de chance qu'elle ouvre une nouvelle procédure disciplinaire contre l'ancien coureur Saunier-Duval, quitte à "aller au conflit avec l'UCI".
Une tendance confirmée lundi au téléphone par M. Bermudez qui a estimé qu'une procédure aussi "contraire aux principes de justice" ne pouvait "se tenir en Espagne".
Appel au TAS
"Nous avons soutenu Mayo et nous continuerons à le faire parce que c'est ce que nous dicte la raison", a poursuivi Bermudez.
L'UCI a fait appel de la non-décision espagnole auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS) qui doit se prononcer dans les prochains jours sur la suite formelle à donner à ce recours.
L'analyse par Châtenay-Malabry de l'échantillon A de Mayo, contrôlé le 24 juillet dernier durant une journée de repos, avait révélé la présence d'EPO. En raison de la fermeture annuelle du laboratoire et à la demande du coureur, l'échantillon B avait été envoyé à Gand pour la contre-expertise qui s'y était avérée "illisible".
Compétente en matière disciplinaire, la RFEC avait alors classé l'affaire et blanchi Mayo mais l'UCI, pour qui le résultat de Gand ne constituait en aucun cas une conclusion à l'affaire, avait demandé au laboratoire français de procéder à une seconde contre-expertise sur un reliquat d'urine.
"Nous avons écrit à l'UCI le 28 décembre pour leur dire que le comité de compétition ne pouvait rouvrir" le dossier Mayo, a expliqué Eugenio Bermudez, secrétaire général de la RFEC. "Personne ne peut être jugé deux fois pour les mêmes faits".
La RFEC et l'avocat du coureur, l'ex-président de l'Association des cyclistes professionnels (ACP) Jose Rodriguez, ont adressé une lettre à l'UCI, estimant "illégale" la seconde contre-expertise pratiquée sur l'échantillon B de Mayo et expliquant la non-réouverture du dossier.
Le 19 décembre, au lendemain de la confirmation de la positivité de l'échantillon B de Mayo (considéré "illisible" par le laboratoire antidopage de Gand (Belgique), avant d'être jugé positif à l'EPO par celui de Châtenay-Malabry, auteur de l'analyse du A), la RFEC avait déjà fait savoir qu'il y avait peu de chance qu'elle ouvre une nouvelle procédure disciplinaire contre l'ancien coureur Saunier-Duval, quitte à "aller au conflit avec l'UCI".
Une tendance confirmée lundi au téléphone par M. Bermudez qui a estimé qu'une procédure aussi "contraire aux principes de justice" ne pouvait "se tenir en Espagne".
Appel au TAS
"Nous avons soutenu Mayo et nous continuerons à le faire parce que c'est ce que nous dicte la raison", a poursuivi Bermudez.
L'UCI a fait appel de la non-décision espagnole auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS) qui doit se prononcer dans les prochains jours sur la suite formelle à donner à ce recours.
L'analyse par Châtenay-Malabry de l'échantillon A de Mayo, contrôlé le 24 juillet dernier durant une journée de repos, avait révélé la présence d'EPO. En raison de la fermeture annuelle du laboratoire et à la demande du coureur, l'échantillon B avait été envoyé à Gand pour la contre-expertise qui s'y était avérée "illisible".
Compétente en matière disciplinaire, la RFEC avait alors classé l'affaire et blanchi Mayo mais l'UCI, pour qui le résultat de Gand ne constituait en aucun cas une conclusion à l'affaire, avait demandé au laboratoire français de procéder à une seconde contre-expertise sur un reliquat d'urine.