Museeuw inculpé pour détention d'EPO
Cyclisme lundi, 3 oct. 2005. 11:33 dimanche, 15 déc. 2024. 03:27
BRUXELLES (AFP) - La justice belge a inculpé l'ancien champion cycliste belge Johan Museeuw pour détention en 2003 de produits dopants, EPO, Aranaesp et Dexomethasone, a indiqué lundi le parquet de Courtrai (nord-ouest).
Le parquet de la ville demandera le 11 octobre le renvoi devant un tribunal correctionnel du champion du monde sur route 1996 et de 10 autres personnes, a indiqué à l'AFP le porte-parole du parquet, Tom Janssens.
Selon les réquisitions, Museeuw détenait ou aurait fait usage de "2000 unités d'EPO entre le 23 et le 25 août 2003".
Des spécialistes ont indiqué à l'AFP que cette quantité peut être administrée en une seule fois, les doses que s'injectent les sportifs recourant au dopage variant généralement de 2000 à 4000 unités par prise.
La décision d'un renvoi éventuel de l'ex-icône du cyclisme flamand devant un tribunal pourrait intervenir "en principe" en novembre, selon la même source.
Johan Museeuw est "inculpé pour détention d'Aranesp, d'EPO (érythropoïétine) et de Dexomethasone", trois produits dopants inscrits sur la liste des substances interdites par l'Agence mondiale antidopage, a également précisé M. Janssens, confirmant une information donnée lundi par les journaux belges La Dernière-Heure et Het Laatste Nieuws.
Quelques mois à peine après avoir mis un terme à 38 ans à une carrière exceptionnelle, Johan Museeuw avait été condamné en octobre 2004 par la Ligue vélocipédique belge (LVB) à quatre ans de suspension, dont deux effectifs, pour dopage intentionnel.
Dans ce même dossier, le "Lion des Flandres" risque désormais une sanction pénale.
26 produits
En juin dernier, la presse belge avait déjà révélé l'intention du parquet de poursuivre Museeuw en correctionnelle, sans toutefois publier les réquisitions.
Ancien champion du monde, vainqueur de la Coupe du monde en 1995 et 1996, Museeuw est depuis deux ans l'un des personnages centraux de la plus grosse affaire de dopage de ces dernières années en Belgique.
Parmi les autres inculpés figurent le vétérinaire à l'origine du scandale, José Landuyt, et le soigneur Herman Versele, tous deux inculpés pour avoir fourni des produits interdits à plusieurs sportifs.
Les huit autres hommes visés par la justice, tous belges, sont deux intermédiaires --Georges Windels et Freddy Walraevens-- et six sportifs, les anciens cyclistes professionnels Mario De Clerqc, Jo Planckaert, Chris Peers, ainsi que les amateurs Vico Henderickx, Birger Donie et Oliver Penney.
Au total, selon le parquet, les sept sportifs auraient détenu 26 types de produits interdits (hormones de croissance, stimulants, stéroïdes, testostérone,...).
A lui seul, Mario De Clercq, triple champion du monde de cyclo-cross, se serait injecté plusieurs dizaines de fois de l'EPO (entre 2000 et 4000 unités par injection) en 2001 et 2002. Il a en outre détenu sept autres produits stimulants en quantités diverses, selon le parquet.
La chambre du conseil de Courtrai entendra à huis-clos le réquisitoire du procureur du roi et les plaidoiries des avocats le 11 octobre et "pourrait rendre sa décision de renvoi en correctionnelle un mois plus tard", selon le porte-parole du parquet.
"Mais ce délai pourrait être beaucoup plus long car les avocats ont la possibilité de demander des devoirs d'enquête (actes d'instruction) complémentaires", a expliqué Tom Janssens.
L'affaire avait éclaté en septembre 2003, notamment suite à des écoutes de conversations téléphoniques entre Museeuw et Landuyt.
Le parquet de la ville demandera le 11 octobre le renvoi devant un tribunal correctionnel du champion du monde sur route 1996 et de 10 autres personnes, a indiqué à l'AFP le porte-parole du parquet, Tom Janssens.
Selon les réquisitions, Museeuw détenait ou aurait fait usage de "2000 unités d'EPO entre le 23 et le 25 août 2003".
Des spécialistes ont indiqué à l'AFP que cette quantité peut être administrée en une seule fois, les doses que s'injectent les sportifs recourant au dopage variant généralement de 2000 à 4000 unités par prise.
La décision d'un renvoi éventuel de l'ex-icône du cyclisme flamand devant un tribunal pourrait intervenir "en principe" en novembre, selon la même source.
Johan Museeuw est "inculpé pour détention d'Aranesp, d'EPO (érythropoïétine) et de Dexomethasone", trois produits dopants inscrits sur la liste des substances interdites par l'Agence mondiale antidopage, a également précisé M. Janssens, confirmant une information donnée lundi par les journaux belges La Dernière-Heure et Het Laatste Nieuws.
Quelques mois à peine après avoir mis un terme à 38 ans à une carrière exceptionnelle, Johan Museeuw avait été condamné en octobre 2004 par la Ligue vélocipédique belge (LVB) à quatre ans de suspension, dont deux effectifs, pour dopage intentionnel.
Dans ce même dossier, le "Lion des Flandres" risque désormais une sanction pénale.
26 produits
En juin dernier, la presse belge avait déjà révélé l'intention du parquet de poursuivre Museeuw en correctionnelle, sans toutefois publier les réquisitions.
Ancien champion du monde, vainqueur de la Coupe du monde en 1995 et 1996, Museeuw est depuis deux ans l'un des personnages centraux de la plus grosse affaire de dopage de ces dernières années en Belgique.
Parmi les autres inculpés figurent le vétérinaire à l'origine du scandale, José Landuyt, et le soigneur Herman Versele, tous deux inculpés pour avoir fourni des produits interdits à plusieurs sportifs.
Les huit autres hommes visés par la justice, tous belges, sont deux intermédiaires --Georges Windels et Freddy Walraevens-- et six sportifs, les anciens cyclistes professionnels Mario De Clerqc, Jo Planckaert, Chris Peers, ainsi que les amateurs Vico Henderickx, Birger Donie et Oliver Penney.
Au total, selon le parquet, les sept sportifs auraient détenu 26 types de produits interdits (hormones de croissance, stimulants, stéroïdes, testostérone,...).
A lui seul, Mario De Clercq, triple champion du monde de cyclo-cross, se serait injecté plusieurs dizaines de fois de l'EPO (entre 2000 et 4000 unités par injection) en 2001 et 2002. Il a en outre détenu sept autres produits stimulants en quantités diverses, selon le parquet.
La chambre du conseil de Courtrai entendra à huis-clos le réquisitoire du procureur du roi et les plaidoiries des avocats le 11 octobre et "pourrait rendre sa décision de renvoi en correctionnelle un mois plus tard", selon le porte-parole du parquet.
"Mais ce délai pourrait être beaucoup plus long car les avocats ont la possibilité de demander des devoirs d'enquête (actes d'instruction) complémentaires", a expliqué Tom Janssens.
L'affaire avait éclaté en septembre 2003, notamment suite à des écoutes de conversations téléphoniques entre Museeuw et Landuyt.