PARIS - Face à la levée de boucliers parmi les équipes cyclistes, l'UCI a annoncé jeudi qu'elle acceptait de lever l'interdiction des oreillettes en vue de la 13e étape du Tour de France, qui se disputera vendredi entre Vittel et Colmar (200 km).

Soucieux de "mettre fin aux controverses", le comité directeur de l'Union cycliste internationale a annoncé dans un communiqué avoir décidé de ne pas répéter le 17 juillet l'expérience d'une étape sans oreillettes comme cela avait déjà été le cas lors de la 10e étape.

Les oreillettes, postes de télévision et radios permettent aux directeurs sportifs d'informer leurs coureurs sur la course, et de leur dire notamment quand attaquer. Popularisé par Lance Armstrong lors de sa première victoire sur le Tour de France en 1999, le système a récemment été critiqué par certains coureurs, qui estiment qu'il tue l'imprévu et la dramaturgie de la course. Les organisateurs de la Grande Boucle avaient annoncé il y a un mois leur intention d'expérimenter son interdiction sur deux étapes.

Après ce recul, l'UCI a précisé qu'il "poursuit la discussion sur l'opportunité de l'utilisation en course des oreillettes et continuera à consulter les acteurs du cyclisme quant aux modalités de leur utilisation".