Paolo Bettini, le lutin fonceur
Cyclisme jeudi, 18 mars 2004. 11:35 samedi, 14 déc. 2024. 21:49
(Source d'image:RDS)
MILAN (AFP) - Paolo Bettini l'annonce haut et fort du haut de ses 169 centimètres, il est prêt à foncer, samedi, dans Milan-Sanremo, la première classique de la saison cycliste, pour renouveler son succès de la saison passée.
Le champion d'Italie, vainqueur mardi de Tirreno-Adriatico, affiche une belle confiance née de son parcours sans-faute du début de saison. Une victoire d'étape dans le Tour méditerranéen, deux autres (et le classement final) dans Tirreno-Adriatico, l'ont rassuré sur son degré de forme alors qu'il approche de son 30e anniversaire.
"Par rapport à 2003, j'arrive au départ beaucoup plus serein. L'an dernier, j'avais gagné le Tour méditerranéen sans remporter d'étape", souligne le numéro deux mondial. "Mais, surtout, j'ai l'avantage d'avoir déjà gagné à Sanremo".
Malin et clairvoyant, le lutin de Toscane analyse la course avec justesse: "On a vu sur 'Tirreno' comment marche Petacchi. Il ne reste donc pas beaucoup de possibilités: ou bien un petit groupe réussit à prendre les devants, et dans ce cas j'ai ma chance, ou bien il y a une arrivée au sprint et je ne peux espérer que marquer quelques points pour la Coupe du monde."
Condamné à passer à l'attaque, Bettini sait qu'il devrait trouver des alliés pour éviter un sprint massif favorable à son compatriote Alessandro Petacchi: "Heureusement, je ne suis pas le seul à miser sur l'offensive. Nous serons quelques-uns, le plus possible j'espère, à chercher à mettre Petacchi en difficulté."
Les cartes de Freire
L'an passé, le futur vainqueur avait attaqué une première fois dans la Cipressa, l'avant-dernière difficulté à 25 kilomètres de l'arrivée. Il avait porté le coup décisif ensuite dans le Poggio, la colline qui surplombe Sanremo, avec l'aide déterminante de son coéquipier Luca Paolini.
Pour réussir semblable performance, le double vainqueur de la Coupe du monde doit toucher à sa meilleure forme. "Ma condition s'est améliorée au fil des jours", a estimé Bettini, mardi, au soir de sa victoire dans la course des deux-mers. "Dans Tirreno-Adriatico, j'ai ressenti plus de fatigue mentale que physique à cause des écarts très resserrés au classement. Cela engendrait une grande nervosité".
Au cours de cette semaine de course, Bettini a jaugé la plupart de prochains ses adversaires de la Primavera, à l'exception du Kazakh Alexandre Vinokourov qui engrangeait les bouquets d'étape (3) sur Paris-Nice. Il a désigné Alessandro Petacchi en cas d'arrivée au sprint, sans oublier Mario Cipollini, le vainqueur 2002.
Mais, il a surtout coché un nom sur sa liste personnelle: "En priorité, je dirais Oscar Freire. Il est celui qui a le plus de cartes en main car il peut s'adapter à plusieurs circonstances de course. Il peut très bien ne pas attendre le sprint, rappelez-vous de lui l'an dernier dans la Cipressa. Même quand nous courions dans la même équipe (Mapei), je ne savais pas ce qu'il avait en tête. C'est quelqu'un d'imprévisible."
Le champion d'Italie, vainqueur mardi de Tirreno-Adriatico, affiche une belle confiance née de son parcours sans-faute du début de saison. Une victoire d'étape dans le Tour méditerranéen, deux autres (et le classement final) dans Tirreno-Adriatico, l'ont rassuré sur son degré de forme alors qu'il approche de son 30e anniversaire.
"Par rapport à 2003, j'arrive au départ beaucoup plus serein. L'an dernier, j'avais gagné le Tour méditerranéen sans remporter d'étape", souligne le numéro deux mondial. "Mais, surtout, j'ai l'avantage d'avoir déjà gagné à Sanremo".
Malin et clairvoyant, le lutin de Toscane analyse la course avec justesse: "On a vu sur 'Tirreno' comment marche Petacchi. Il ne reste donc pas beaucoup de possibilités: ou bien un petit groupe réussit à prendre les devants, et dans ce cas j'ai ma chance, ou bien il y a une arrivée au sprint et je ne peux espérer que marquer quelques points pour la Coupe du monde."
Condamné à passer à l'attaque, Bettini sait qu'il devrait trouver des alliés pour éviter un sprint massif favorable à son compatriote Alessandro Petacchi: "Heureusement, je ne suis pas le seul à miser sur l'offensive. Nous serons quelques-uns, le plus possible j'espère, à chercher à mettre Petacchi en difficulté."
Les cartes de Freire
L'an passé, le futur vainqueur avait attaqué une première fois dans la Cipressa, l'avant-dernière difficulté à 25 kilomètres de l'arrivée. Il avait porté le coup décisif ensuite dans le Poggio, la colline qui surplombe Sanremo, avec l'aide déterminante de son coéquipier Luca Paolini.
Pour réussir semblable performance, le double vainqueur de la Coupe du monde doit toucher à sa meilleure forme. "Ma condition s'est améliorée au fil des jours", a estimé Bettini, mardi, au soir de sa victoire dans la course des deux-mers. "Dans Tirreno-Adriatico, j'ai ressenti plus de fatigue mentale que physique à cause des écarts très resserrés au classement. Cela engendrait une grande nervosité".
Au cours de cette semaine de course, Bettini a jaugé la plupart de prochains ses adversaires de la Primavera, à l'exception du Kazakh Alexandre Vinokourov qui engrangeait les bouquets d'étape (3) sur Paris-Nice. Il a désigné Alessandro Petacchi en cas d'arrivée au sprint, sans oublier Mario Cipollini, le vainqueur 2002.
Mais, il a surtout coché un nom sur sa liste personnelle: "En priorité, je dirais Oscar Freire. Il est celui qui a le plus de cartes en main car il peut s'adapter à plusieurs circonstances de course. Il peut très bien ne pas attendre le sprint, rappelez-vous de lui l'an dernier dans la Cipressa. Même quand nous courions dans la même équipe (Mapei), je ne savais pas ce qu'il avait en tête. C'est quelqu'un d'imprévisible."