Paris-Camembert : Marcus Ljungqvist seize ans après Kim Andersen
Cyclisme mardi, 2 avr. 2002. 11:47 mercredi, 11 déc. 2024. 23:42
(Source d'image:RDS)
VIMOUTIERS (AFP) - Le Suédois Marcus Ljungqvist a signé un succès au sprint, mardi à Vimoutiers, dans la semi-classique Paris-Camembert, comptant pour la Coupe de France cycliste, seize ans après son actuel directeur sportif, le Danois Kim Andersen.
Le champion de Suède (27 ans) doit d'ailleurs cette première victoire en France à une course d'équipe parfaite dans la mesure où son co-équipier danois Lennie Kristensen a effectué un louable labeur en sa faveur dans les dernières difficultés de cette épreuve de 208 kilomètres au pays du fromage.
Sous un ciel généralement ensoleillé, les deux compères se sont en effet retrouvés en position de force, à deux sur quatre avec les Français Ludovic Turpin et Sandy Casar (futurs 2e et 3e), au sein d'un groupe de rescapés d'une conséquente échappée de 25 concurrents, parmi lesquels Christophe Moreau, dès le premier kilomètre.
Les fugueurs sont longtemps restés sous la menace d'un peloton minimisant l'écart de 5 minutes 05 grâce au hommes de l'US Postal, en tête desquels se trouvait l'Américain Lance Armstrong, triple vainqueur du Tour de France, confirmant l'excellence de sa forme, après sa deuxième place du critérium international.
Abandon de Pantani
Mais, en voisin, à moins d'une centaine de kilomètres, Sandy Casar ne souhaitait pas une arrivée au sprint. Le 2e de Paris-Nice a créé la cassure à 38 kilomètres de l'arrivée, voulant "obtenir une première victoire cette saison".
C'est cependant Ludovic Turpin qui a tenté son va-tout dans l'ascension du "Mur des Champeaux", principal obstacle (à 18 pc) situé à dix kilomètres de l'arrivée. Cette sèche attaque n'aura fait qu'une éphémère victime: Kristensen qui reviendra dans la descente pour préparer le logique succès de Ljungqvist, le plus rapide des fuyards.
"Le groupe d'échappées du départ était parfait dans sa composition de sorte que je me suis pris à y croire rapidement", a souligné le lauréat qui, avant le départ à Magnanville, avait carte blanche, justement avec Lennie Kristensen.
Lance Armstrong a ainsi été piégé d'entrée, terminant à la 75e place à 8 minutes 52 secondes, alors que l'Italien Marco Pantani, soucieux de taper dans l'oeil de Jean-François Pescheux, émissaire de la Société du Tour de France, en vue de l'engagement de sa formation Mercatone Uno sur la Grande Boucle, a encore failli, préférant abandonner.
Le champion de Suède (27 ans) doit d'ailleurs cette première victoire en France à une course d'équipe parfaite dans la mesure où son co-équipier danois Lennie Kristensen a effectué un louable labeur en sa faveur dans les dernières difficultés de cette épreuve de 208 kilomètres au pays du fromage.
Sous un ciel généralement ensoleillé, les deux compères se sont en effet retrouvés en position de force, à deux sur quatre avec les Français Ludovic Turpin et Sandy Casar (futurs 2e et 3e), au sein d'un groupe de rescapés d'une conséquente échappée de 25 concurrents, parmi lesquels Christophe Moreau, dès le premier kilomètre.
Les fugueurs sont longtemps restés sous la menace d'un peloton minimisant l'écart de 5 minutes 05 grâce au hommes de l'US Postal, en tête desquels se trouvait l'Américain Lance Armstrong, triple vainqueur du Tour de France, confirmant l'excellence de sa forme, après sa deuxième place du critérium international.
Abandon de Pantani
Mais, en voisin, à moins d'une centaine de kilomètres, Sandy Casar ne souhaitait pas une arrivée au sprint. Le 2e de Paris-Nice a créé la cassure à 38 kilomètres de l'arrivée, voulant "obtenir une première victoire cette saison".
C'est cependant Ludovic Turpin qui a tenté son va-tout dans l'ascension du "Mur des Champeaux", principal obstacle (à 18 pc) situé à dix kilomètres de l'arrivée. Cette sèche attaque n'aura fait qu'une éphémère victime: Kristensen qui reviendra dans la descente pour préparer le logique succès de Ljungqvist, le plus rapide des fuyards.
"Le groupe d'échappées du départ était parfait dans sa composition de sorte que je me suis pris à y croire rapidement", a souligné le lauréat qui, avant le départ à Magnanville, avait carte blanche, justement avec Lennie Kristensen.
Lance Armstrong a ainsi été piégé d'entrée, terminant à la 75e place à 8 minutes 52 secondes, alors que l'Italien Marco Pantani, soucieux de taper dans l'oeil de Jean-François Pescheux, émissaire de la Société du Tour de France, en vue de l'engagement de sa formation Mercatone Uno sur la Grande Boucle, a encore failli, préférant abandonner.