Paris-Nice : Dario Frigo marque son retour
Cyclisme samedi, 16 mars 2002. 11:19 dimanche, 15 déc. 2024. 05:48
(Source d'image:RDS)
EZE (France), (AFP) - L'Italien Dario Frigo, dès son retour à la compétition, est remonté sur le podium du col d'Eze, terme samedi de la sixième et avant-dernière étape de Paris-Nice cycliste dont le classement final est désormais promis au Kazakh Alexandre Vinokourov.
En un an, Frigo a côtoyé les sommets et les abîmes. Le vainqueur du contre-la-montre du col d'Eze et du classement final de Paris-Nice 2001 est sorti honteusement du Giro, trois mois plus tard, après la découverte de produits dopants dans ses bagages.
Suspendu pendant six mois, il est revenu dans le peloton à l'occasion de Paris-Nice pour se retrouver immédiatement dans l'allure. Déjà en vue dans la montée du Faron, jeudi dernier, il s'est montré le plus fort dans l'ascension du col d'Eze, en conclusion d'une dure étape de 178,5 km qui a fixé la hiérarchie de la course.
Les larmes aux yeux à l'arrivée, Frigo a repoussé l'Australien Cadel Evans, lui aussi déjà remarqué dans le Faron, de 15 secondes et l'Espagnol Samuel Sanchez de 22 secondes.
En 9500 m, l'Italien surnommé l'an passé le "petit lord" pour sa mesure et sa courtoisie, a creusé des écarts sensiblement plus importants sur les candidats à la victoire finale, puisqu'il a démarré sur les premières rampes d'Eze, à la sortie de Nice.
Pour Alexandre Vinokourov, aplati sur son vélo par l'effort, le débours s'est limité à 42 secondes. Le Kazakh a franchi la ligne dans le même groupe que l'Italien Ivan Basso, lequel a imprimé le rythme dans la montée, le Kazakh Andrei Kivilev et la révélation de l'épreuve, le jeune Français Sandy Casar (23 ans).
Le calvaire de Jalabert
Pour Laurent Jalabert, qui comptait seulement 5 secondes de retard sur le leader au départ de Saint-Raphaël, l'ascension s'est apparentée à un calvaire. Le meilleur coureur français, dans un mauvais jour, a cédé près d'une minute à Vinokourov et a reculé à la quatrième place du classement général, derrière Casar (2e) et Kivilev (3e).
"Jaja" a payé la fatigue accumulée sur les routes tortueuses de l'arrière-pays niçois, qui ont donné l'occasion aux baroudeurs de tenter leur chance une nouvelle fois. Mais l'échappée d'une vingtaine de coureurs (avec Virenque et Botcharov) lancée dès la première heure de course s'est usée au fil des huit montées de cet infernal steeple-chase qui a révélé le Croate Vladimir Miholjevic, inconnu à ce niveau et désormais porteur du maillot de meilleur grimpeur.
Le Belge Dave Bruylandts, dernier rescapé de cette offensive, a été rejoint à 3 km seulement du sommet d'Eze. Cadel Evans, qui s'est fait d'abord un nom dans le VTT (il a gagné la Coupe du monde de la discipline), a rivalisé avec Frigo jusqu'à cet instant avant de laisser partir le coureur italien, de nouveau irrésistible sur des routes qu'il a souvent empruntées à l'entraînement.
Dimanche, septième et dernière étape de 157 km avec départ et arrivée à Nice, sur la Promenade des Anglais, avec sept tours d'un circuit urbain en guise de conclusion.
En un an, Frigo a côtoyé les sommets et les abîmes. Le vainqueur du contre-la-montre du col d'Eze et du classement final de Paris-Nice 2001 est sorti honteusement du Giro, trois mois plus tard, après la découverte de produits dopants dans ses bagages.
Suspendu pendant six mois, il est revenu dans le peloton à l'occasion de Paris-Nice pour se retrouver immédiatement dans l'allure. Déjà en vue dans la montée du Faron, jeudi dernier, il s'est montré le plus fort dans l'ascension du col d'Eze, en conclusion d'une dure étape de 178,5 km qui a fixé la hiérarchie de la course.
Les larmes aux yeux à l'arrivée, Frigo a repoussé l'Australien Cadel Evans, lui aussi déjà remarqué dans le Faron, de 15 secondes et l'Espagnol Samuel Sanchez de 22 secondes.
En 9500 m, l'Italien surnommé l'an passé le "petit lord" pour sa mesure et sa courtoisie, a creusé des écarts sensiblement plus importants sur les candidats à la victoire finale, puisqu'il a démarré sur les premières rampes d'Eze, à la sortie de Nice.
Pour Alexandre Vinokourov, aplati sur son vélo par l'effort, le débours s'est limité à 42 secondes. Le Kazakh a franchi la ligne dans le même groupe que l'Italien Ivan Basso, lequel a imprimé le rythme dans la montée, le Kazakh Andrei Kivilev et la révélation de l'épreuve, le jeune Français Sandy Casar (23 ans).
Le calvaire de Jalabert
Pour Laurent Jalabert, qui comptait seulement 5 secondes de retard sur le leader au départ de Saint-Raphaël, l'ascension s'est apparentée à un calvaire. Le meilleur coureur français, dans un mauvais jour, a cédé près d'une minute à Vinokourov et a reculé à la quatrième place du classement général, derrière Casar (2e) et Kivilev (3e).
"Jaja" a payé la fatigue accumulée sur les routes tortueuses de l'arrière-pays niçois, qui ont donné l'occasion aux baroudeurs de tenter leur chance une nouvelle fois. Mais l'échappée d'une vingtaine de coureurs (avec Virenque et Botcharov) lancée dès la première heure de course s'est usée au fil des huit montées de cet infernal steeple-chase qui a révélé le Croate Vladimir Miholjevic, inconnu à ce niveau et désormais porteur du maillot de meilleur grimpeur.
Le Belge Dave Bruylandts, dernier rescapé de cette offensive, a été rejoint à 3 km seulement du sommet d'Eze. Cadel Evans, qui s'est fait d'abord un nom dans le VTT (il a gagné la Coupe du monde de la discipline), a rivalisé avec Frigo jusqu'à cet instant avant de laisser partir le coureur italien, de nouveau irrésistible sur des routes qu'il a souvent empruntées à l'entraînement.
Dimanche, septième et dernière étape de 157 km avec départ et arrivée à Nice, sur la Promenade des Anglais, avec sept tours d'un circuit urbain en guise de conclusion.