Paris-Nice : Klöden gagne la 5e étape
Cyclisme vendredi, 11 mars 2011. 12:58 jeudi, 12 déc. 2024. 15:05
VERNOUX-EN-VIVARAIS - Les coteaux de l'Ardèche ont délivré jeudi la première vraie hiérarchie de Paris-Nice, favorable à l'Allemand Andreas Klöden, vainqueur de la 5e étape à Vernoux-en-Vivarais, et à son compatriote et rival Tony Martin, installé en position de favori.
Si Klöden a disposé du champion olympique espagnol Samuel Sanchez pour le gain de l'étape, en tête d'un groupe de huit coureurs, Martin a justifié ses prétentions sur la victoire finale, dimanche à Nice.
Le rouleur allemand s'est dépensé jusqu'à la dernière ligne droite pour augmenter l'écart sur d'autres candidats (Luis Leon Sanchez, Kreuziger, Wiggins, Van den Broeck), distancés sur la ligne d'une vingtaine de secondes.
"C'est Martin le favori", s'est d'ailleurs empressé de déclarer Alain Gallopin, le directeur sportif de la formation RadioShack qui comptait deux coureurs dans le groupe de tête puisque le Slovène Janez Brajkovic, vainqueur du Dauphiné en juin dernier, était aux côtés de Klöden.
La course, sous un soleil de printemps, s'est décantée dans le col de la Mûre, la dernière et la principale difficulté d'un parcours très escarpé de 193 kilomètres. L'offensive de l'équipe FDJ lancée en descente, à 35 kilomètres de l'arrivée, a fait long feu jusqu'à la jonction effectuée au pied de ce col.
Voeckler lâche prise
Les pourcentages les plus raides, en début d'ascension, ont provoqué la perte du leader, le Belge Thomas de Gendt. A l'avant, un groupe d'une trentaine de coureurs, précédé par le Croate Robert Kiserlovski et l'Italien Matteo Carrara, s'est formé jusqu'à l'approche du sommet.
Mais, sur les dernières rampes, le champion de France Thomas Voeckler (2e du classement général) a dû à son tour lâcher prise et voir s'envoler le maillot de leader à sa portée. Sylvain Chavanel, l'autre chance française, avait coincé quelques instants plus tôt.
Dans la descente, acrobatique, le groupe de huit (Martin, Klöden, Brajkovic, Tondo, Taaramae, Carrara, Kiserlovski, S. Sanchez) a conservé l'avantage pour se disputer la victoire. Avec l'avantage d'un coéquipier dans le groupe, Klöden a manoeuvré habilement pour remporter son premier succès dans Paris-Nice depuis 2000, année de son succès final assorti d'une victoire dans le contre-la-montre du col d'Eze.
"Je ne me souviens plus de ma dernière victoire au sprint", a reconnu l'Allemand de 35 ans qui compte deux deuxièmes places dans le Tour de France (2004 et 2006) mais passe pour manquer d'ambition.
Longtemps dans l'ombre de Jan Ullrich (le seul Allemand vainqueur du Tour, en 1997), avec lequel il est resté lié, Klöden s'est mis ensuite au service d'autres leaders (Contador, Armstrong): "Chez RadioShack, nous avons moins d'attention de la part des médias depuis que Lance a arrêté. Mais on a de très bons coureurs avec Levi (Leipheimer) et Jani (Brajkovic)."
Avant le contre-la-montre d'Aix-en-Provence long de 27 kilomètres, le nouveau leader de Paris-Nice dispose désormais de 4 secondes d'avance sur Samuel Sanchez et surtout de 10 secondes sur Martin (et Brajkovic), tous hommes à suivre dans l'exercice.
Si Klöden a disposé du champion olympique espagnol Samuel Sanchez pour le gain de l'étape, en tête d'un groupe de huit coureurs, Martin a justifié ses prétentions sur la victoire finale, dimanche à Nice.
Le rouleur allemand s'est dépensé jusqu'à la dernière ligne droite pour augmenter l'écart sur d'autres candidats (Luis Leon Sanchez, Kreuziger, Wiggins, Van den Broeck), distancés sur la ligne d'une vingtaine de secondes.
"C'est Martin le favori", s'est d'ailleurs empressé de déclarer Alain Gallopin, le directeur sportif de la formation RadioShack qui comptait deux coureurs dans le groupe de tête puisque le Slovène Janez Brajkovic, vainqueur du Dauphiné en juin dernier, était aux côtés de Klöden.
La course, sous un soleil de printemps, s'est décantée dans le col de la Mûre, la dernière et la principale difficulté d'un parcours très escarpé de 193 kilomètres. L'offensive de l'équipe FDJ lancée en descente, à 35 kilomètres de l'arrivée, a fait long feu jusqu'à la jonction effectuée au pied de ce col.
Voeckler lâche prise
Les pourcentages les plus raides, en début d'ascension, ont provoqué la perte du leader, le Belge Thomas de Gendt. A l'avant, un groupe d'une trentaine de coureurs, précédé par le Croate Robert Kiserlovski et l'Italien Matteo Carrara, s'est formé jusqu'à l'approche du sommet.
Mais, sur les dernières rampes, le champion de France Thomas Voeckler (2e du classement général) a dû à son tour lâcher prise et voir s'envoler le maillot de leader à sa portée. Sylvain Chavanel, l'autre chance française, avait coincé quelques instants plus tôt.
Dans la descente, acrobatique, le groupe de huit (Martin, Klöden, Brajkovic, Tondo, Taaramae, Carrara, Kiserlovski, S. Sanchez) a conservé l'avantage pour se disputer la victoire. Avec l'avantage d'un coéquipier dans le groupe, Klöden a manoeuvré habilement pour remporter son premier succès dans Paris-Nice depuis 2000, année de son succès final assorti d'une victoire dans le contre-la-montre du col d'Eze.
"Je ne me souviens plus de ma dernière victoire au sprint", a reconnu l'Allemand de 35 ans qui compte deux deuxièmes places dans le Tour de France (2004 et 2006) mais passe pour manquer d'ambition.
Longtemps dans l'ombre de Jan Ullrich (le seul Allemand vainqueur du Tour, en 1997), avec lequel il est resté lié, Klöden s'est mis ensuite au service d'autres leaders (Contador, Armstrong): "Chez RadioShack, nous avons moins d'attention de la part des médias depuis que Lance a arrêté. Mais on a de très bons coureurs avec Levi (Leipheimer) et Jani (Brajkovic)."
Avant le contre-la-montre d'Aix-en-Provence long de 27 kilomètres, le nouveau leader de Paris-Nice dispose désormais de 4 secondes d'avance sur Samuel Sanchez et surtout de 10 secondes sur Martin (et Brajkovic), tous hommes à suivre dans l'exercice.