VERSAILLES (France), 7 fév 2013 (AFP) - La prochaine édition de Paris-Nice, qui partira de Houilles en région parisienne le 3 mars pour se conclure par un contre-la-montre au col d'Eze sur le côte d'Azur une semaine plus tard, est placée sous le signe de l'ouverture, en l'absence de grand favori.

La "course au soleil", présentée jeudi à Versailles par le directeur du Tour de France Christian Prudhomme, entend rester fidèle à sa marque de fabrique, le suspense.

"Un prologue extrêmement court (2,9 km), une montée en puissance jusqu'à Nice avec des étapes de plaine d'abord, vallonnées ensuite dans le Massif central, puis l'arrivée dans la montagne de Lure à deux jours du final", a résumé Christian Prudhomme.

La montagne de Lure, qui n'a été escaladée qu'une seule fois dans Paris-Nice (victoire d'Alberto Contador en 2009), doit être en principe l'étape-reine, en tout cas la seule arrivée au sommet hormis le cas particulier du contre-la-montre du col d'Eze (9,6 km à 6 % de moyenne) où le Britannique Bradley Wiggins avait l'an passé parachevé, mais de justesse, sa victoire.

Wiggins, vainqueur par la suite du Tour de France, a renoncé à défendre son titre. Du coup, les regards se tournent vers l'Allemand Tony Martin, champion du monde du contre-la-montre, s'il parvient à tenir le choc dans la montée de Lure où l'arrivée est jugée à 1600 mètres d'altitude dans les Alpes de Haute-Provence.

Christian Prudhomme cite les noms du champion du monde, le Belge Philippe Gilbert et du Français Thomas Voeckler pour créer la surprise, mais aussi de la petite merveille du cyclisme colombien, le grimpeur Nairo Quintana.

Le Belge Tom Boonen, un habitué, l'Estonien Rein Taaramae, l'Irlandais Nicolas Roche, les Français Sylvain Chavanel, Jérôme Coppel ou encore Nacer Bouhanni sont attendus également au départ.