Paris-Nice : Posthuma, en solitaire
Cyclisme samedi, 12 mars 2005. 11:34 samedi, 14 déc. 2024. 22:49
CANNES (AFP) - Le jeune Néerlandais Joos Potshuma, 24 ans, a remporté en solitaire, samedi à Cannes (sud), la sixième étape de la course cycliste Paris-Nice contrôlée par l'équipe du leader, l'Américain Bobby Julich.
Alléchante à cause d'un parcours franchissant six petits cols de l'arrière-pays azuréen, l'avant-dernière étape de la "course au soleil" s'est résumée à une échappée de huit coureurs lancée dès la première heure de course après 7 kilomètres.
Hormis une tentative du Belge Philippe Gilbert, les adversaires de Julich sont restés globalement passifs malgré les écarts limités au classement général (19 sec sur Zaballa, 20 sec sur Valverde) et le coureur américain a passé une journée idéale. "Tout s'est déroulé parfaitement", a reconnu Julich, très optimiste avant la dernière journée.
La formation CSC s'est contentée de garder un écart raisonnable -quatre à cinq minutes la plupart du temps- sur les huit échappés dont le plus dangereux au classement général (Jorg Ludewig) pointait au départ de La Crau (sud) à près de 7 minutes.
Ludewig, un coureur allemand de 29 ans qui a fait l'essentiel de sa carrière dans des équipes italiennes, s'est montré le plus offensif dans le groupe de fuyards qui comprenait un de ses compatriotes (Ziegler), un Australien (Kemps), deux Français (Sanchez, Dessel) et trois Néerlandais (Posthuma, Schmitz, Lotz).
Un virage raté
Parti à l'attaque avant le col du Tanneron, dernière difficulté du jour, Ludewig a été rejoint par Posthuma avant le sommet puis distancé dans la descente spectaculaire et acrobatique à moins de 20 kilomètres de la ligne.
Seule frayeur pour Posthuma, une erreur de trajectoire l'a amené à rater un des nombreux virages de cette route serpentant à travers les mimosas, sans pour autant tomber. Il est parvenu toutefois à repartir rapidement pour creuser finalement un écart supérieur à une minute, à l'arrivée jugée près de la Croisette.
Derrière lui, Ludewig a dû se satisfaire de la deuxième place avant l'arrivée d'Aaron Kemps et de Cyril Dessel, qui ont terminé dans cet ordre. Le peloton, réglé pour la huitième place par le Belge Tom Boonen, s'est présenté avec un retard supérieur à quatre minutes.
Pour Posthuma, déjà remarqué dans le Tour méditerranéen le mois dernier (7e du classement final), ce succès marque une indéniable progression. Passé professionnel en 2002 dans l'équipe espoirs de Rabobank, il a intégré l'échelon supérieur dans la même formation en juin dernier et a disputé en fin de saison son premier grand tour, la Vuelta (9e d'une étape contre-la-montre).
Rouleur d'envergure, ce grand gabarit de 1,89 m pour 77 kg a notamment pris la deuxième place du Championnat des Pays-Bas du contre-la-montre. Il a apporté aux Pays-Bas leur première victoire depuis le départ de Paris-Nice qui se termine dimanche par un circuit montagneux de 135 kilomètres tracé dans l'arrière-pays niçois (col de la Porte, montée de la Turbie, col d'Eze).
Alléchante à cause d'un parcours franchissant six petits cols de l'arrière-pays azuréen, l'avant-dernière étape de la "course au soleil" s'est résumée à une échappée de huit coureurs lancée dès la première heure de course après 7 kilomètres.
Hormis une tentative du Belge Philippe Gilbert, les adversaires de Julich sont restés globalement passifs malgré les écarts limités au classement général (19 sec sur Zaballa, 20 sec sur Valverde) et le coureur américain a passé une journée idéale. "Tout s'est déroulé parfaitement", a reconnu Julich, très optimiste avant la dernière journée.
La formation CSC s'est contentée de garder un écart raisonnable -quatre à cinq minutes la plupart du temps- sur les huit échappés dont le plus dangereux au classement général (Jorg Ludewig) pointait au départ de La Crau (sud) à près de 7 minutes.
Ludewig, un coureur allemand de 29 ans qui a fait l'essentiel de sa carrière dans des équipes italiennes, s'est montré le plus offensif dans le groupe de fuyards qui comprenait un de ses compatriotes (Ziegler), un Australien (Kemps), deux Français (Sanchez, Dessel) et trois Néerlandais (Posthuma, Schmitz, Lotz).
Un virage raté
Parti à l'attaque avant le col du Tanneron, dernière difficulté du jour, Ludewig a été rejoint par Posthuma avant le sommet puis distancé dans la descente spectaculaire et acrobatique à moins de 20 kilomètres de la ligne.
Seule frayeur pour Posthuma, une erreur de trajectoire l'a amené à rater un des nombreux virages de cette route serpentant à travers les mimosas, sans pour autant tomber. Il est parvenu toutefois à repartir rapidement pour creuser finalement un écart supérieur à une minute, à l'arrivée jugée près de la Croisette.
Derrière lui, Ludewig a dû se satisfaire de la deuxième place avant l'arrivée d'Aaron Kemps et de Cyril Dessel, qui ont terminé dans cet ordre. Le peloton, réglé pour la huitième place par le Belge Tom Boonen, s'est présenté avec un retard supérieur à quatre minutes.
Pour Posthuma, déjà remarqué dans le Tour méditerranéen le mois dernier (7e du classement final), ce succès marque une indéniable progression. Passé professionnel en 2002 dans l'équipe espoirs de Rabobank, il a intégré l'échelon supérieur dans la même formation en juin dernier et a disputé en fin de saison son premier grand tour, la Vuelta (9e d'une étape contre-la-montre).
Rouleur d'envergure, ce grand gabarit de 1,89 m pour 77 kg a notamment pris la deuxième place du Championnat des Pays-Bas du contre-la-montre. Il a apporté aux Pays-Bas leur première victoire depuis le départ de Paris-Nice qui se termine dimanche par un circuit montagneux de 135 kilomètres tracé dans l'arrière-pays niçois (col de la Porte, montée de la Turbie, col d'Eze).