Paris-Nice sera hors règlement
Cyclisme lundi, 25 févr. 2008. 18:23 samedi, 14 déc. 2024. 10:00
PARIS - L'Union cycliste internationale (UCI) a qualifié lundi soir la tenue de la prochaine édition de Paris-Nice dans le cadre de la fédération française (FFC) de "profondément irrégulière" et "lourde de conséquences pour toutes les parties impliquées".
L'UCI a estimé dans un communiqué que l'épreuve organisée par ASO (Amaury Sport Organisation), également responsable du Tour de France, était hors règlement et a écrit à toutes les équipes professionnelles pour qu'elles refusent de participer.
Le président de l'UCI, l'Irlandais Pat McQuaid, a également lancé un appel urgent aux autorités françaises (fédération française, secrétariat d'Etat aux Sports) afin qu'elles réexaminent et reviennent sur le soutien accordé "à une décision émanant d'une entreprise privée".
Ce nouvel épisode d'un conflit récurrent entre ASO et l'UCI depuis la mise en place du circuit ProTour fin 2004 intervient après la demande d'ASO auprès de la FFC d'organiser Paris-Nice sous son égide. La "course au soleil" (9 au 16 mars) doit accueillir vingt équipes de l'élite parmi lesquelles quatorze étrangères.
"Sous la formule retenue (épreuve du calendrier national sous le statut exclusif de la loi française), Paris-Nice ne peut être considérée comme une épreuve du calendrier national français, suivant son règlement. De ce fait, si la FFC devait maintenir sa position, la course serait organisée totalement en dehors du cadre fédératif et réglementaire de l'UCI", a considéré la fédération internationale.
La volonté des équipes de courir
"Cette épreuve n'aura pas de classement ni de vainqueur. (...) De surcroît, aucun contrôle antidopage ne sera effectué par l'UCI, qui n'interviendra pas dans la gestion de ceux qui devraient être éventuellement réalisés sous l'égide de la loi nationale", a ajouté la fédération internationale qui demande à "tous les membres de sa grande famille" de "s'opposer à l'insubordination inacceptable d'ASO et de ses alliés".
Dans son communiqué, l'UCI évoque le mouvement olympique et estime que "cette violation du règlement engagerait, en premier lieu, la responsabilité de la FFC". Elle mentionne également qu'"aucun commissaire international ni national ne sera autorisé à oeuvrer lors de cette épreuve qui ne sera pas régie par le règlement UCI".
L'UCI brandit également une menace à propos du l'utilisation du passeport sanguin en se réservant le droit d'appliquer prioritairement les dispositions de ce nouvel outil antidopage "à ses partenaires respectueux du règlement".
En début de soirée, la FFC avait confirmé la prochaine autorisation donnée aux organisateurs de la course, par le biais d'une convention à signer d'ici jeudi. Son président Jean Pitallier avait insisté à cette occasion sur le strict respect de la loi française dans ce cadre.
L'année passée, une situation comparable avait été déminée six jours avant le départ de la course à l'initiative des équipes. Placées au pied du mur, les formations du ProTour avaient marqué leur volonté de courir l'une des épreuves majeures du début de saison et un compromis valable six mois avait fini par être trouvé.
L'UCI a estimé dans un communiqué que l'épreuve organisée par ASO (Amaury Sport Organisation), également responsable du Tour de France, était hors règlement et a écrit à toutes les équipes professionnelles pour qu'elles refusent de participer.
Le président de l'UCI, l'Irlandais Pat McQuaid, a également lancé un appel urgent aux autorités françaises (fédération française, secrétariat d'Etat aux Sports) afin qu'elles réexaminent et reviennent sur le soutien accordé "à une décision émanant d'une entreprise privée".
Ce nouvel épisode d'un conflit récurrent entre ASO et l'UCI depuis la mise en place du circuit ProTour fin 2004 intervient après la demande d'ASO auprès de la FFC d'organiser Paris-Nice sous son égide. La "course au soleil" (9 au 16 mars) doit accueillir vingt équipes de l'élite parmi lesquelles quatorze étrangères.
"Sous la formule retenue (épreuve du calendrier national sous le statut exclusif de la loi française), Paris-Nice ne peut être considérée comme une épreuve du calendrier national français, suivant son règlement. De ce fait, si la FFC devait maintenir sa position, la course serait organisée totalement en dehors du cadre fédératif et réglementaire de l'UCI", a considéré la fédération internationale.
La volonté des équipes de courir
"Cette épreuve n'aura pas de classement ni de vainqueur. (...) De surcroît, aucun contrôle antidopage ne sera effectué par l'UCI, qui n'interviendra pas dans la gestion de ceux qui devraient être éventuellement réalisés sous l'égide de la loi nationale", a ajouté la fédération internationale qui demande à "tous les membres de sa grande famille" de "s'opposer à l'insubordination inacceptable d'ASO et de ses alliés".
Dans son communiqué, l'UCI évoque le mouvement olympique et estime que "cette violation du règlement engagerait, en premier lieu, la responsabilité de la FFC". Elle mentionne également qu'"aucun commissaire international ni national ne sera autorisé à oeuvrer lors de cette épreuve qui ne sera pas régie par le règlement UCI".
L'UCI brandit également une menace à propos du l'utilisation du passeport sanguin en se réservant le droit d'appliquer prioritairement les dispositions de ce nouvel outil antidopage "à ses partenaires respectueux du règlement".
En début de soirée, la FFC avait confirmé la prochaine autorisation donnée aux organisateurs de la course, par le biais d'une convention à signer d'ici jeudi. Son président Jean Pitallier avait insisté à cette occasion sur le strict respect de la loi française dans ce cadre.
L'année passée, une situation comparable avait été déminée six jours avant le départ de la course à l'initiative des équipes. Placées au pied du mur, les formations du ProTour avaient marqué leur volonté de courir l'une des épreuves majeures du début de saison et un compromis valable six mois avait fini par être trouvé.