Paris-Nice victime de la neige
Cyclisme mercredi, 10 mars 2004. 14:18 dimanche, 15 déc. 2024. 08:41
(Source d'image:RDS)
LE PUY-EN-VELAY (AFP) - La neige a provoqué mercredi l'annulation de la quatrième étape de la course cycliste Paris-Nice qui devait franchir les monts du Forez entre Roanne et Le Puy-en-Velay.
La décision de Jean-Marie Leblanc, directeur du Tour de France qui organise Paris-Nice, a reçu l'adhésion des coureurs et de leurs responsables d'équipes, déjà sceptiques le matin à la perspective de franchir le col de la Croix de l'Homme Mort à 1163 mètres d'altitude.
Dans un premier temps, les organisateurs de l'épreuve surnommée la course au... soleil ont annoncé un raccourcissement du parcours (prévu initialement à 184,5 kilomètres) par la neutralisation des 50 premiers kilomètres.
Les coureurs ont rejoint à vélo Saint-Germain-Laval par la route directe. Ils ont appris alors que les organisateurs étaient d'accord pour reporter le départ un peu plus loin encore, en escomptant une amélioration des conditions météo.
Mais, quelques minutes plus tard, Jean-Marie Leblanc apprenait par téléphone, de son estafette envoyée en reconnaissance, que la neige tombait à gros flocons sur la route du col situé à la limite de la Loire et du Puy-de-Dôme. Une rapide concertation avec les autres officiels et la décision d'annulation (la troisième dans l'histoire de l'épreuve créée en 1933) tombait, en accord avec les autorités publiques.
Une décision logique
"Dans le col, il fait moins quatre degrés, la route est humide et la neige continue à tomber", déclarait le directeur du Tour, lui-même emmitouflé dans une écharpe que, pour l'anecdote, il a reçue en cadeau de Charly Gaul, l'ancien grand champion luxembourgeois qui a bâti sa légende par les conditions les plus rigoureuses.
Les coureurs, déjà réfugiés dans leurs voitures d'équipes, n'avaient plus qu'à rejoindre directement leurs hôtels à l'arrivée.
Pour la quasi-totalité des directeurs sportifs, la décision relevait de la logique. "C'est une question de sécurité", notait Vincent Lavenu (AG2R). "Ce ne serait pas raisonnable", renchérissait Jacques Michaud (Phonak).
A l'arrivée au Puy-en-Velay, Marc Madiot (Fdjeux.com) précisait que les voitures techniques précédant la course avaient déjà éprouvé quelques difficultés à rester sur la route. "Peut-être aurait-on pu raccourcir encore l'étape, la limiter à 60 kilomètres", ajoutait-il en reconnaissant que l'annulation correspondait au souhait des coureurs, transis de froid en cette journée hivernale.
Il ne restait plus à Jean-Marie Leblanc qu'à expliquer la situation aux élus et aux spectateurs du Puy-en-Velay. Et de promettre une arrivée d'étape de Paris-Nice, dès l'année prochaine.
Jeudi, la cinquième étape doit relier Le Puy-en-Velay à Rasteau (sud-est), sur la distance de 215 kilomètres. La course passe par les plateaux de Haute-Loire et de la Lozère, où le froid est annoncé (mais ni neige, ni pluie), avant de descendre vers la vallée du Rhône.
La décision de Jean-Marie Leblanc, directeur du Tour de France qui organise Paris-Nice, a reçu l'adhésion des coureurs et de leurs responsables d'équipes, déjà sceptiques le matin à la perspective de franchir le col de la Croix de l'Homme Mort à 1163 mètres d'altitude.
Dans un premier temps, les organisateurs de l'épreuve surnommée la course au... soleil ont annoncé un raccourcissement du parcours (prévu initialement à 184,5 kilomètres) par la neutralisation des 50 premiers kilomètres.
Les coureurs ont rejoint à vélo Saint-Germain-Laval par la route directe. Ils ont appris alors que les organisateurs étaient d'accord pour reporter le départ un peu plus loin encore, en escomptant une amélioration des conditions météo.
Mais, quelques minutes plus tard, Jean-Marie Leblanc apprenait par téléphone, de son estafette envoyée en reconnaissance, que la neige tombait à gros flocons sur la route du col situé à la limite de la Loire et du Puy-de-Dôme. Une rapide concertation avec les autres officiels et la décision d'annulation (la troisième dans l'histoire de l'épreuve créée en 1933) tombait, en accord avec les autorités publiques.
Une décision logique
"Dans le col, il fait moins quatre degrés, la route est humide et la neige continue à tomber", déclarait le directeur du Tour, lui-même emmitouflé dans une écharpe que, pour l'anecdote, il a reçue en cadeau de Charly Gaul, l'ancien grand champion luxembourgeois qui a bâti sa légende par les conditions les plus rigoureuses.
Les coureurs, déjà réfugiés dans leurs voitures d'équipes, n'avaient plus qu'à rejoindre directement leurs hôtels à l'arrivée.
Pour la quasi-totalité des directeurs sportifs, la décision relevait de la logique. "C'est une question de sécurité", notait Vincent Lavenu (AG2R). "Ce ne serait pas raisonnable", renchérissait Jacques Michaud (Phonak).
A l'arrivée au Puy-en-Velay, Marc Madiot (Fdjeux.com) précisait que les voitures techniques précédant la course avaient déjà éprouvé quelques difficultés à rester sur la route. "Peut-être aurait-on pu raccourcir encore l'étape, la limiter à 60 kilomètres", ajoutait-il en reconnaissant que l'annulation correspondait au souhait des coureurs, transis de froid en cette journée hivernale.
Il ne restait plus à Jean-Marie Leblanc qu'à expliquer la situation aux élus et aux spectateurs du Puy-en-Velay. Et de promettre une arrivée d'étape de Paris-Nice, dès l'année prochaine.
Jeudi, la cinquième étape doit relier Le Puy-en-Velay à Rasteau (sud-est), sur la distance de 215 kilomètres. La course passe par les plateaux de Haute-Loire et de la Lozère, où le froid est annoncé (mais ni neige, ni pluie), avant de descendre vers la vallée du Rhône.