MONTRÉAL － Le Québécois David Veilleux, de la formation Europcar, a été le meilleur représentant du pays à la Classique Paris-Roubaix, dimanche. L'athlète de Cap-Rouge a terminé la course de 138 kilomètres au 25e rang.

C'est le Belge Johan Van Summeren (Garmin-Cervelo) qui a remporté l'épreuve. Il a parcouru la distance en 6 h 07 min 28 s pour devancer par 19 secondes son plus proche poursuivant, le favori et vainqueur de la course en 2010, le Suisse Fabian Cancellara (Leopard Trek). Le Néerlandais Maarten Tjallingii (Rabobank) a complété le podium.

Veilleux a franchi la ligne d'arrivée en 3 minutes et 45 secondes après le vainqueur. « Ce matin, je me sentais bien. Le travail que je devais accomplir c'était d'être dans l'échappée de départ, a raconté le Québécois de 23 ans. J'ai vraiment tout donné ce que j'avais afin de connaître une bonne course.»

Après quelques attaques, le représentant canadien a réussi à se mettre devant le peloton aux environs du kilomètre 85 afin de bien protéger son coéquipier et de se positionner pour les éventuelles échappées. « Deux cyclistes ont attaqué et deux autres coureurs les ont suivis. Mon coéquipier m'a fait signe de les suivre et j'ai réussi à joindre le petit groupe. De ce fait, nous avons pu rentrer dans les sections pavées les premiers. Pendant une bonne partie de la course, nous avions au moins une avance d'une minute sur le peloton. »

Plusieurs kilomètres après, le groupe de coureurs s'est fait rejoindre par des groupes de têtes. « J'ai vraiment tout donné, mais il me manquait un peu de jus à la fin. À un kilomètre de la ligne d'arrivée, un groupe de quatre cyclistes m'a dépassé. Malgré tout, je suis vraiment content de ma course puisque j'ai pu éviter toutes les chutes et mon équipement était parfait, donc je ne pouvais demander mieux. »

La course a certainement été marquée par les nombreuses attaques et chutes des cyclistes. Même s'il n'a pas connu d'ennuis, Veilleux ramène quelques blessures de guerre. « Le parcours était relativement plat, mais les secteurs pavés sont brutaux. Bien que la vue est magnifique, c'est très dur de surmonter les différentes difficultés. À la fin de la course, j'avais mal aux bras et j'ai au moins sept ampoules dans les mains », a-t-il conclu.

Un autre cycliste de la Belle Province évoluant au sein de la formation la Française des Jeux était également de l'action. Dominique Rollin a fini au 95e échelon. Le Bouchervillois, qui avait terminé 33e l'an dernier à cette même course, a accusé 13 minutes 53 secondes de retard sur le vainqueur de l'épreuve.