Paris veut aider le TDF à se reconstruire
Cyclisme lundi, 30 juil. 2007. 15:14 vendredi, 13 déc. 2024. 23:51
PARIS - Roselyne Bachelot, la ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, a apporté lundi son soutien sans faille aux organisateurs du Tour de France dans leur volonté de réformer le cyclisme meurtri par les affaires de dopage à répétition.
"Nous voulons préparer le Tour 2008, nous avons posé les premières pierres d'une réflexion permettant d'avoir un Tour de France 2008 propre et rénové", a déclaré Roselyne Bachelot, après une réunion avec Patrice Clerc, le président d'Amaury Sport Organisation organisateur du Tour, le directeur de l'épreuve Christian Prudhomme, Jean Pitallier, le président de la Fédération française de cyclisme, et un représentant de l'Agence française de lutte contre le dopage.
"Le Tour 2008 ne sera pas pareil que le Tour 2007, j'en prends l'engagement. Il sera la première étape de la reconstruction du cyclisme de haut niveau", a indiqué Patrice Clerc.
Roselyne Bachelot entend dans un premier temps s'atteler "à restaurer le dialogue avec l'Union cycliste internationale", dont les failles dans la législation ont permis notamment au Danois Michael Rasmussen de prendre le départ du Tour de France, d'en porter le maillot jaune, avant d'être exclu par sa formation Rabobank pour soupçons de dopage.
La deuxième piste de réflexion concerne le renforcement des sanctions, pas seulement à l'égard des coureurs.
"Il faut être sans pitié dans la lutte contre le dopage, accentuer la dissuasion. Ce n'est pas pour autant que l'Etat doit s'exonérer des responsabilités et je compte proposer des mesures de durcissement. On a vu un trou dans notre législation. Certes, le dopage est interdit mais la détention de substances dans une chambre d'hôtel n'est pas passible de poursuites, tout comme leur transport. Si vous êtes dans une chambre d'hôtel avec des produits interdits pour les coureurs, mais licites à la vente, vous ne pouvez pas être poursuivi. On va s'atteler à faire changer les choses avec les collègues de l'Intérieur et des Finances."
Le troisième élément de réflexion, concernant la responsabilité gouvernementale, découle de la constatation que sans trafic, il n'y a pas de dopage.
"Il faut accentuer la synergie entre le monde sportif, la justice et la police en favorisant les contrôles inopinés dans les hôtels des équipes", a souligné la ministre.
Une meilleure politique de prévention sera aussi étudiée ainsi que les propositions du président de l'Agence mondiale antidopage (AMA) Dick Pound visant à instaurer "une commission du style vérité et réconciliation".
"Il est essentiel de savoir que dans nos réflexions, les pouvoirs publics sont à nos côtés", a ajouté Patrice Clerc.
"Il ne faut pas diaboliser l'UCI qui doit être au service des fédérations nationales et du cyclisme. Il y a eu des dérives mais nous avons eu des rapports cordiaux avec tous les membres de l'UCI présents sur le Tour de France", dit-il.
Roselyne Bachelot a pointé les dysfonctionnements relevés sur le Tour concernant l'UCI.
"Pour le ticket d'entrée dans le Tour, on a vu que c'était déficient, que des gens qui n'auraient pas dû entrer sont entrés, il faut régler cette difficulté; la législation est opaque, il faut qu'elle soit clarifiée, on ne peut pas appeler l'article 220 quand ça vous arrange et ne plus l'appeler quand ça ne vous arrange pas; pour la notification des contrôles positifs, il faut des procédures plus transparentes et plus efficaces dans les liens qui existent entre UCI, coureurs, organisateurs et AMA. Je ne peux me résoudre à voir les liens totalement rompus, je veux être un facilitateur de dialogue."
"Le dialogue va continuer. Lors de la présentation du Tour de France 2008 le 25 octobre, nous vous dirons ce qu'il en est. On a un calendrier chargé, on doit mener toutes les consultations au pas de charge pour préparer le Tour de façon différente", a conclu Clerc.
"Nous voulons préparer le Tour 2008, nous avons posé les premières pierres d'une réflexion permettant d'avoir un Tour de France 2008 propre et rénové", a déclaré Roselyne Bachelot, après une réunion avec Patrice Clerc, le président d'Amaury Sport Organisation organisateur du Tour, le directeur de l'épreuve Christian Prudhomme, Jean Pitallier, le président de la Fédération française de cyclisme, et un représentant de l'Agence française de lutte contre le dopage.
"Le Tour 2008 ne sera pas pareil que le Tour 2007, j'en prends l'engagement. Il sera la première étape de la reconstruction du cyclisme de haut niveau", a indiqué Patrice Clerc.
Roselyne Bachelot entend dans un premier temps s'atteler "à restaurer le dialogue avec l'Union cycliste internationale", dont les failles dans la législation ont permis notamment au Danois Michael Rasmussen de prendre le départ du Tour de France, d'en porter le maillot jaune, avant d'être exclu par sa formation Rabobank pour soupçons de dopage.
La deuxième piste de réflexion concerne le renforcement des sanctions, pas seulement à l'égard des coureurs.
"Il faut être sans pitié dans la lutte contre le dopage, accentuer la dissuasion. Ce n'est pas pour autant que l'Etat doit s'exonérer des responsabilités et je compte proposer des mesures de durcissement. On a vu un trou dans notre législation. Certes, le dopage est interdit mais la détention de substances dans une chambre d'hôtel n'est pas passible de poursuites, tout comme leur transport. Si vous êtes dans une chambre d'hôtel avec des produits interdits pour les coureurs, mais licites à la vente, vous ne pouvez pas être poursuivi. On va s'atteler à faire changer les choses avec les collègues de l'Intérieur et des Finances."
Le troisième élément de réflexion, concernant la responsabilité gouvernementale, découle de la constatation que sans trafic, il n'y a pas de dopage.
"Il faut accentuer la synergie entre le monde sportif, la justice et la police en favorisant les contrôles inopinés dans les hôtels des équipes", a souligné la ministre.
Une meilleure politique de prévention sera aussi étudiée ainsi que les propositions du président de l'Agence mondiale antidopage (AMA) Dick Pound visant à instaurer "une commission du style vérité et réconciliation".
"Il est essentiel de savoir que dans nos réflexions, les pouvoirs publics sont à nos côtés", a ajouté Patrice Clerc.
"Il ne faut pas diaboliser l'UCI qui doit être au service des fédérations nationales et du cyclisme. Il y a eu des dérives mais nous avons eu des rapports cordiaux avec tous les membres de l'UCI présents sur le Tour de France", dit-il.
Roselyne Bachelot a pointé les dysfonctionnements relevés sur le Tour concernant l'UCI.
"Pour le ticket d'entrée dans le Tour, on a vu que c'était déficient, que des gens qui n'auraient pas dû entrer sont entrés, il faut régler cette difficulté; la législation est opaque, il faut qu'elle soit clarifiée, on ne peut pas appeler l'article 220 quand ça vous arrange et ne plus l'appeler quand ça ne vous arrange pas; pour la notification des contrôles positifs, il faut des procédures plus transparentes et plus efficaces dans les liens qui existent entre UCI, coureurs, organisateurs et AMA. Je ne peux me résoudre à voir les liens totalement rompus, je veux être un facilitateur de dialogue."
"Le dialogue va continuer. Lors de la présentation du Tour de France 2008 le 25 octobre, nous vous dirons ce qu'il en est. On a un calendrier chargé, on doit mener toutes les consultations au pas de charge pour préparer le Tour de façon différente", a conclu Clerc.