MONTRÉAL (Sportcom) - Le cycliste François Parisien (TIAA-CREF) a pris le 43e rang de la deuxième étape du Tour de l'Ain qui se déroule actuellement en France. D'une distance de 147,5 km, l'épreuve s'effectuant entre le Pont d'Ain et Péronnas a été remportée par le Belge d'origine ukrainienne Igor Abrakoumov (Jartazi).

Il s'agissait d'une épreuve relativement facile, comparativement à celle de la veille, qui comptait plusieurs cols relevés. Le parcours vallonné a cependant vu son niveau de difficulté légèrement rehaussé par la présence de vents. Cela n'a pourtant pas empêché les cyclistes de maintenir une vitesse moyenne de 47 km/h durant la première heure de course.

Trente kilomètres après le départ des 98 cyclistes, trois coureurs se sont extirpés du peloton. L'avance de l'échappée a oscillé entre 1 min et 2 min 30 s avant d'être reprise par le peloton amené par les AG2R du maillot jaune et épaulés par La Française des Jeux, à trois kilomètres de l'arrivée. Deux kilomètres plus tard, une chute est survenue et a, du coup, favorisé la victoire d'Abrakoumov au sprint de peloton. Parisien a conclu, quant à lui, l'étape en 43e place, au sein du peloton.

«C'était une course beaucoup plus nerveuse que celle d'hier, a souligné l'athlète originaire de Repentigny. Ça ralentissait, ça freinait. Il y avait beaucoup de mouvements brusques. Bref, question nervosité, c'était beaucoup plus éprouvant qu'hier.»

De plus, le champion canadien sur route de 2005 a avoué ne pas être un fervent des sprints massifs, loin d'être sa spécialité. «Les sprints d'arrivée massive, ce n'est pas mon fort. Hier, je suis arrivé dans un petit groupe de 25 coureurs. Dans ce cas-là, je peux tirer mon épingle du jeu et faire un bon sprint.»

Parisien occupe le 29e rang au classement général, accusant un retard de 1 min 33 s sur le meneur, Cyril Dessel (AG2R).

Visiblement ébahi de sa performance de la veille dans les cols, Parisien ne sait par contre pas comment il s'en tirera lors de l'épreuve de mardi. Mais une chose est certaine, il connaît actuellement un niveau de forme inégalé. «Je suis vraiment en forme. Je crois que je n'ai jamais été aussi en forme de toute ma vie, ce qui augure bien pour le Tour de l'Avenir, un très gros Tour pour les moins de 25 ans.»

L'avant dernière étape est l'épreuve reine du Tour. Il s'agit d'une étape montagneuse composée de huit cols et longue de 144 kilomètres.