Pas de médecins indépendants au Tour de France
Cyclisme mardi, 19 mars 2002. 13:30 jeudi, 12 déc. 2024. 03:44
(Source d'image:RDS)
PARIS, (AFP) - A moins d'un improbable accord de dernière minute, il n'y aura pas de collège indépendant de médecins chargé pendant le Tour de France cycliste 2002 d'examiner les justifications thérapeutiques de l'usage de certains médicaments pouvant être considérés comme des produits dopants.
"Il est exclu d'accepter un tel collège uniquement pour le Tour de France", a en effet déclaré à l'AFP Hein Verbruggen, le président de l'Union cycliste internationale (UCI), à la sortie d'une réunion de travail sur ce sujet ouverte, mardi à Paris, par Marie-George Buffet, la ministre française des Sports.
Les participants à cette réunion ont donc "convenu de reconduire et de conforter le programme de contrôles instauré en 2001: contrôles sanguins préalables sur tous les sportifs (dans le cadre du suivi longitudinal organisé par les fédérations, internationale et nationales), contrôles urinaires sur la base d'un minimum de 6 prélèvements quotidiens, détection de l'EPO (de 70 à 90 contrôles seront réalisés pendant le Tour de France)", selon un communiqué publié par le ministère des Sports.
Le ministère français a toutefois obtenu un accord sur "la nécessité de poursuivre la réflexion dans le cadre d'un groupe de travail qui se réunira très rapidement (10 à 15 jours) afin de déterminer la faisabilité d'une telle démarche (collège indépendant de médecins) dès le Tour de France 2002".
"Démarche globale"
Mais le président de l'UCI a évoqué mardi, sous forme de questions - qu'il doit transmettre par écrit d'ici 48 heures -, huit problèmes concernant notamment les pouvoirs et les conséquences procédurales des éventuelles sanctions disciplinaires qu'un tel collège indépendant pourraient infliger.
"Qu'est-ce qui se passerait si un médecin d'un tel collège refusait de reconnaître comme valable l'ordonnance délivrée par le médecin du Maillot jaune lui prescrivant un pommade à la cortisone?", s'est demandé M. Verbruggen.
Pour le président de l'UCI, soutenu dans sa démarche par Patrice Clerc, président d'Amaury sport organisation (ASO), la société organisatrice du Tour de France, le "contrôle des abus de médicaments ne peut s'inscrire que dans une démarche globale qui s'applique à l'ensemble des sports, pas seulement au cyclisme".
Outre Mme Buffet et MM. Verbruggen et Clerc, les autres participants à cette réunion étaient Jean Pitallier, président de la Fédération française de cyclisme, Michel Boyon, président du Conseil de prévention et de lutte contre le dopage (CPLD), Jean-Marie Leblanc, directeur de la société du Tour de France, ainsi que des représentants de l'Agence mondiale antidopage (AMA) et du cabinet du ministre délégué à la Santé.
"Il est exclu d'accepter un tel collège uniquement pour le Tour de France", a en effet déclaré à l'AFP Hein Verbruggen, le président de l'Union cycliste internationale (UCI), à la sortie d'une réunion de travail sur ce sujet ouverte, mardi à Paris, par Marie-George Buffet, la ministre française des Sports.
Les participants à cette réunion ont donc "convenu de reconduire et de conforter le programme de contrôles instauré en 2001: contrôles sanguins préalables sur tous les sportifs (dans le cadre du suivi longitudinal organisé par les fédérations, internationale et nationales), contrôles urinaires sur la base d'un minimum de 6 prélèvements quotidiens, détection de l'EPO (de 70 à 90 contrôles seront réalisés pendant le Tour de France)", selon un communiqué publié par le ministère des Sports.
Le ministère français a toutefois obtenu un accord sur "la nécessité de poursuivre la réflexion dans le cadre d'un groupe de travail qui se réunira très rapidement (10 à 15 jours) afin de déterminer la faisabilité d'une telle démarche (collège indépendant de médecins) dès le Tour de France 2002".
"Démarche globale"
Mais le président de l'UCI a évoqué mardi, sous forme de questions - qu'il doit transmettre par écrit d'ici 48 heures -, huit problèmes concernant notamment les pouvoirs et les conséquences procédurales des éventuelles sanctions disciplinaires qu'un tel collège indépendant pourraient infliger.
"Qu'est-ce qui se passerait si un médecin d'un tel collège refusait de reconnaître comme valable l'ordonnance délivrée par le médecin du Maillot jaune lui prescrivant un pommade à la cortisone?", s'est demandé M. Verbruggen.
Pour le président de l'UCI, soutenu dans sa démarche par Patrice Clerc, président d'Amaury sport organisation (ASO), la société organisatrice du Tour de France, le "contrôle des abus de médicaments ne peut s'inscrire que dans une démarche globale qui s'applique à l'ensemble des sports, pas seulement au cyclisme".
Outre Mme Buffet et MM. Verbruggen et Clerc, les autres participants à cette réunion étaient Jean Pitallier, président de la Fédération française de cyclisme, Michel Boyon, président du Conseil de prévention et de lutte contre le dopage (CPLD), Jean-Marie Leblanc, directeur de la société du Tour de France, ainsi que des représentants de l'Agence mondiale antidopage (AMA) et du cabinet du ministre délégué à la Santé.