Pas de pardon pour les athlètes dopés ou suspects
Cyclisme vendredi, 25 juin 2004. 12:03 vendredi, 13 déc. 2024. 23:38
PARIS (AFP) - Il n'est plus question d'attendre, a estimé vendredi le directeur du Tour de France cycliste, Jean-Marie Leblanc, pour expliquer la décision des organisateurs de la Grande Boucle de refuser tout coureur impliqué dans une procédure judiciaire ou une enquête policière pour dopage.
"Nous ne souhaitions pas intervenir avant le déroulement des Championnats nationaux mais il n'est plus question d'attendre", a déclaré à l'AFP Jean-Marie Leblanc.
Le directeur du Tour a précisé que le PDG de Cofidis, François Migraine, dont deux coureurs (David Millar, Cédric Vasseur) sont directement concernés, avait été informé de la décision des organisateurs.
"Il a parfaitement admis notre position", a ajouté Jean-Marie Leblanc.
"Cette décision est la confirmation de notre position vis-à-vis du dopage. Ils nous est arrivé par le passé de récuser des équipes ou des coureurs qui présentaient des éléments suspects", a poursuivi le directeur du Tour.
Jean-Marie Leblanc a fait une référence explicite à l'éviction de Kelme (2004) et de Saeco (2002) ainsi qu'au litige avec l'Union cycliste internationale (UCI) sur la récusation de plusieurs personnes (Richard Virenque et Manolo Saiz notamment) un an après le Tour 1998.
"Nous avions pris contact avec les directeurs sportifs des équipes concernées voici huit à dix jours pour leur dire que nous ne souhaitions pas avoir des coureurs impliqués dans des procédures ou des enquêtes sur le dopage. Je dois dire que certains d'entre eux avaient pris les dispositions allant dans ce sens", a ajouté le directeur du Tour.
Les coureurs italiens Eddy Mazzoleni (Saeco) et Fabio Sacchi (Fassa Bortolo) n'ont pas été retenus par leurs équipes respectives tout comme deux de leurs compatriotes également mis en examen, Alessio Galletti et Mario Scirea (Domina Vacanze).
"Aujourd'hui, les évènements nous ont conduits à ne pas attendre davantage", a poursuivi Jean-Marie Leblanc en ajoutant que le Tour avait obtenu "le soutien de l'UCI et de son président (Hein Verbruggen)".
"Nous ne souhaitions pas intervenir avant le déroulement des Championnats nationaux mais il n'est plus question d'attendre", a déclaré à l'AFP Jean-Marie Leblanc.
Le directeur du Tour a précisé que le PDG de Cofidis, François Migraine, dont deux coureurs (David Millar, Cédric Vasseur) sont directement concernés, avait été informé de la décision des organisateurs.
"Il a parfaitement admis notre position", a ajouté Jean-Marie Leblanc.
"Cette décision est la confirmation de notre position vis-à-vis du dopage. Ils nous est arrivé par le passé de récuser des équipes ou des coureurs qui présentaient des éléments suspects", a poursuivi le directeur du Tour.
Jean-Marie Leblanc a fait une référence explicite à l'éviction de Kelme (2004) et de Saeco (2002) ainsi qu'au litige avec l'Union cycliste internationale (UCI) sur la récusation de plusieurs personnes (Richard Virenque et Manolo Saiz notamment) un an après le Tour 1998.
"Nous avions pris contact avec les directeurs sportifs des équipes concernées voici huit à dix jours pour leur dire que nous ne souhaitions pas avoir des coureurs impliqués dans des procédures ou des enquêtes sur le dopage. Je dois dire que certains d'entre eux avaient pris les dispositions allant dans ce sens", a ajouté le directeur du Tour.
Les coureurs italiens Eddy Mazzoleni (Saeco) et Fabio Sacchi (Fassa Bortolo) n'ont pas été retenus par leurs équipes respectives tout comme deux de leurs compatriotes également mis en examen, Alessio Galletti et Mario Scirea (Domina Vacanze).
"Aujourd'hui, les évènements nous ont conduits à ne pas attendre davantage", a poursuivi Jean-Marie Leblanc en ajoutant que le Tour avait obtenu "le soutien de l'UCI et de son président (Hein Verbruggen)".