Perras et Langlois face aux meilleurs
Cyclisme lundi, 18 avr. 2005. 11:38 dimanche, 15 déc. 2024. 01:58
(Sportcom) - Dominique Perras (Kodak Gallery/Sierras Nevada) et Bruno Langlois (Jittery Joe's/Kalahari) seront les Québécois en lice au Tour de Georgie, la plus importante course par étapes de l'année en Amérique du Nord, qui se mettra en branle mardi, à Augusta. Le sextuple champion du Tour de France, Lance Armstrong (Discovery), tentera de conserver le titre qu'il a remporté l'année dernière.
Perras, de St-Lambert, visera une place dans les dix premiers au classement général, lui qui avait pris le 17e rang en 2004.
« Nous sommes trois coureurs (Perras, Glen Mitchell et Ben Jacques-Maynes) de l'équipe qui seront protégés. Si un des deux autres fait une bonne performance, il est probable que je me mette à son service. Les résultats du contre-la-montre et des deux étapes de montagne vont décider de qui sera le leader de l'équipe. »
De son côté, Bruno Langlois en sera à sa première expérience et les attentes de sa formation sont réalistes : « On n'a personne pour gagner le classement général, mais on va faire en sorte que Trent Lowe gagne le maillot de meilleur jeune (moins de 23 ans) », explique le Rimouskois d'origine, qui en est à sa première saison au sein d'une formation américaine.
Affecté au rôle de domestique, l'athlète de 25 ans, ne se formalise pas de cette tâche comme il l'indique. « J'ai déjà fait ce travail avec l'équipe nationale au Tour de Langkawi en 2003, alors que nous avons aidé Roland Green à terminer troisième. J'aime ce rôle car il n'y a pas trop de pression et tu sais que ton travail va apporter quelque chose à l'équipe. »
Une course de haut niveau
À l'exception de Lance Armstrong, plusieurs autres Américains de renom seront à surveiller. Bobby Jullich (CSC), vainqueur de Paris-Nice le mois dernier, Floyd Landis (Phonak) et Levi Leipheimer (Gerolsteiner) sont tous des coureurs qui excellent dans les compétitions par étapes et qui peuvent viser le sommet du classement général.
« Le calibre sera beaucoup plus fort que l'année dernière », précise Perras, qui sait qu'il devra travailler fort et jouer d'un peu de chance pour atteindre son objectif. « Il y a plus d'équipes du Pro Tour et ça sera plus compétitif. En 2004, je suis passé bien près de faire dans les dix premiers au général. Dans le passé, j'ai déjà fait des courses plus relevées que ça en Europe, mais depuis trois ans, le Tour est plus relevé année après année. Et c'est la course la plus importante à laquelle je vais participer en sol nord-américain cette saison »
La cinquième étape à surveiller
Selon les dires des deux Québécois, la cinquième étape (182,4 kilomètres entre Gainesville et Brasstown Bald) sera celle à surveiller, surtout avec ses quatre cols, dont le dernier qui est classé hors catégorie. L'an dernier, Perras avait bien fait en récoltant une 19e place, malgré un braquet trop difficile.
« J'ai monté la côte en entraînement et je n'avançais pas. Dans les sections les plus abruptes, je roulais à 6 km/h. C'est plus à pic que le mont Mégantic ! » a commenté Langlois, qui pourra toutefois compter sur de nombreux supporters. En effet, sa formation organisera une fête dans l'ascension finale pour encourager l'équipe, qui est basée en Georgie.
Du côté de Perras, pas question de se faire avoir par un équipement inadéquat comme ce fut le cas l'an dernier. « L'approche sera plus difficile cette année. L'avant dernier col est apparemment très difficile. L'an dernier, il y avait 30 kilomètres de plat avant l'ascension finale, alors nous étions une cinquantaine de coureurs au pied de la côte. Cette année, le groupe sera peut-être d'une quinzaine », a conclu celui qui optera pour un braquet de 39x29.
Perras, de St-Lambert, visera une place dans les dix premiers au classement général, lui qui avait pris le 17e rang en 2004.
« Nous sommes trois coureurs (Perras, Glen Mitchell et Ben Jacques-Maynes) de l'équipe qui seront protégés. Si un des deux autres fait une bonne performance, il est probable que je me mette à son service. Les résultats du contre-la-montre et des deux étapes de montagne vont décider de qui sera le leader de l'équipe. »
De son côté, Bruno Langlois en sera à sa première expérience et les attentes de sa formation sont réalistes : « On n'a personne pour gagner le classement général, mais on va faire en sorte que Trent Lowe gagne le maillot de meilleur jeune (moins de 23 ans) », explique le Rimouskois d'origine, qui en est à sa première saison au sein d'une formation américaine.
Affecté au rôle de domestique, l'athlète de 25 ans, ne se formalise pas de cette tâche comme il l'indique. « J'ai déjà fait ce travail avec l'équipe nationale au Tour de Langkawi en 2003, alors que nous avons aidé Roland Green à terminer troisième. J'aime ce rôle car il n'y a pas trop de pression et tu sais que ton travail va apporter quelque chose à l'équipe. »
Une course de haut niveau
À l'exception de Lance Armstrong, plusieurs autres Américains de renom seront à surveiller. Bobby Jullich (CSC), vainqueur de Paris-Nice le mois dernier, Floyd Landis (Phonak) et Levi Leipheimer (Gerolsteiner) sont tous des coureurs qui excellent dans les compétitions par étapes et qui peuvent viser le sommet du classement général.
« Le calibre sera beaucoup plus fort que l'année dernière », précise Perras, qui sait qu'il devra travailler fort et jouer d'un peu de chance pour atteindre son objectif. « Il y a plus d'équipes du Pro Tour et ça sera plus compétitif. En 2004, je suis passé bien près de faire dans les dix premiers au général. Dans le passé, j'ai déjà fait des courses plus relevées que ça en Europe, mais depuis trois ans, le Tour est plus relevé année après année. Et c'est la course la plus importante à laquelle je vais participer en sol nord-américain cette saison »
La cinquième étape à surveiller
Selon les dires des deux Québécois, la cinquième étape (182,4 kilomètres entre Gainesville et Brasstown Bald) sera celle à surveiller, surtout avec ses quatre cols, dont le dernier qui est classé hors catégorie. L'an dernier, Perras avait bien fait en récoltant une 19e place, malgré un braquet trop difficile.
« J'ai monté la côte en entraînement et je n'avançais pas. Dans les sections les plus abruptes, je roulais à 6 km/h. C'est plus à pic que le mont Mégantic ! » a commenté Langlois, qui pourra toutefois compter sur de nombreux supporters. En effet, sa formation organisera une fête dans l'ascension finale pour encourager l'équipe, qui est basée en Georgie.
Du côté de Perras, pas question de se faire avoir par un équipement inadéquat comme ce fut le cas l'an dernier. « L'approche sera plus difficile cette année. L'avant dernier col est apparemment très difficile. L'an dernier, il y avait 30 kilomètres de plat avant l'ascension finale, alors nous étions une cinquantaine de coureurs au pied de la côte. Cette année, le groupe sera peut-être d'une quinzaine », a conclu celui qui optera pour un braquet de 39x29.