Plainte en diffamation contre Lance Armstrong
Cyclisme lundi, 21 juil. 2003. 12:12 jeudi, 12 déc. 2024. 15:59
(Source d'image:RDS)
PARIS (AFP) - Le coureur italien Filippo Simeoni a déposé au tribunal de grande instance de Paris une plainte en diffamation contre l'Américain Lance Armstrong suite à une interview où ce dernier le qualifiait de "menteur absolu", a-t-on appris lundi de source judiciaire.
Cette plainte avec constitution de partie civile a été déposée le 11 juillet auprès du doyen des juges d'instruction de Paris, mais aucun juge n'a encore été désigné pour l'instruire, a-t-on indiqué de même source.
Ce type de plainte entraîne presque automatiquement l'ouverture d'une information judiciaire.
Comme l'a révélé le quotidien parisien Le Monde daté de dimanche-lundi, Filippo Simeoni considère diffamatoires les propos tenus à son encontre par le quadruple vainqueur du Tour de France dans un entretien accordé au journal daté du 18 avril 2003.
Le coureur de l'US Postal le qualifiait de "menteur absolu" pour avoir témoigné en février 2002 contre le Dr Michele Ferrari, accusé d'avoir distribué et administré des substances dopantes à plusieurs coureurs cyclistes de haut niveau et dont le procès est en cours depuis décembre 2001 devant le tribunal de Bologne (Italie).
Confiance
Ce médecin conseille Lance Armstrong dans sa préparation depuis 1995, ce dont le coureur américain ne s'est jamais caché en dépit des polémiques.
Le 12 février 2002, lors de la deuxième audience du procès, Filippo Simeoni avait avoué avoir pris des substances interdites - érythropoïetine (EPO) et hormones de croissance - en affirmant qu'elles lui avaient été administrées durant la saison 1996/97 par le Dr Ferrari.
Avant de s'établir à son compte, Michele Ferrari fut l'un des principaux collaborateurs du Pr Francesco Conconi, directeur d'un centre spécialisé de préparation sportive. Ce dernier comparaît depuis octobre 2002 devant le tribunal de Ferrare (nord de l'Italie) pour des faits identiques à ceux dont est accusé le Dr Ferrari.
Lance Armstrong a toujours défendu le Dr Ferrari avec lequel il entretient des relations amicales et qu'il se refuse à considérer comme coupable avant la fin du procès.
"J'ai pleine confiance en le Dr Ferrari, et je ne changerai pas d'idée jusqu'à la fin du procès", a-t-il déclaré à plusieurs reprises.
Cette plainte avec constitution de partie civile a été déposée le 11 juillet auprès du doyen des juges d'instruction de Paris, mais aucun juge n'a encore été désigné pour l'instruire, a-t-on indiqué de même source.
Ce type de plainte entraîne presque automatiquement l'ouverture d'une information judiciaire.
Comme l'a révélé le quotidien parisien Le Monde daté de dimanche-lundi, Filippo Simeoni considère diffamatoires les propos tenus à son encontre par le quadruple vainqueur du Tour de France dans un entretien accordé au journal daté du 18 avril 2003.
Le coureur de l'US Postal le qualifiait de "menteur absolu" pour avoir témoigné en février 2002 contre le Dr Michele Ferrari, accusé d'avoir distribué et administré des substances dopantes à plusieurs coureurs cyclistes de haut niveau et dont le procès est en cours depuis décembre 2001 devant le tribunal de Bologne (Italie).
Confiance
Ce médecin conseille Lance Armstrong dans sa préparation depuis 1995, ce dont le coureur américain ne s'est jamais caché en dépit des polémiques.
Le 12 février 2002, lors de la deuxième audience du procès, Filippo Simeoni avait avoué avoir pris des substances interdites - érythropoïetine (EPO) et hormones de croissance - en affirmant qu'elles lui avaient été administrées durant la saison 1996/97 par le Dr Ferrari.
Avant de s'établir à son compte, Michele Ferrari fut l'un des principaux collaborateurs du Pr Francesco Conconi, directeur d'un centre spécialisé de préparation sportive. Ce dernier comparaît depuis octobre 2002 devant le tribunal de Ferrare (nord de l'Italie) pour des faits identiques à ceux dont est accusé le Dr Ferrari.
Lance Armstrong a toujours défendu le Dr Ferrari avec lequel il entretient des relations amicales et qu'il se refuse à considérer comme coupable avant la fin du procès.
"J'ai pleine confiance en le Dr Ferrari, et je ne changerai pas d'idée jusqu'à la fin du procès", a-t-il déclaré à plusieurs reprises.