Pour le meilleur et pour le pire
Cyclisme vendredi, 7 juil. 2006. 22:53 dimanche, 15 déc. 2024. 00:10
C'est la seule course cycliste dont tout le monde a entendu parler au moins une fois, le troisième événement sportif derrière les Jeux olympiques et la Coupe du monde de soccer en termes de médiatisation.
Au Tour de France, tout est amplifié. Le coureur anonyme qui remporte une étape ou enfile un maillot de meilleur grimpeur se trouve projeté sur les écrans de télé de la planète, lui et l'entreprise qui investit annuellement entre 7 et 15 millions de dollars dans l'équipe dont il porte les couleurs.
Pour le champion établi qu'est Robbie McEwen, les trois bouquets de la dernière semaine sont une forme de consécration. Le sprinter australien se trouve actuellement en état de grâce et son bonheur est aussi évident que le désarroi de son premier rival, le champion du monde Tom Boonen.
Faut-il que cette course soit à nulle autre pareille pour que l'homme qui porte le maillot le plus prestigieux, le jaune de leader au classement général, ait perdu l'envie de sourire ?
L'ennui pour Boonen, qui était imbattable cette saison, c'est de se trouver en panne sèche dans la course qui compte le plus. Ses 17 victoires en 2006 sont oubliées. La pression médiatique qu'il vit présentement n'a d'égal que celle qu'il s'impose lui-même. On lui proposerait d'échanger ses quatre jours en jaune contre une seule victoire d'étape et il signerait sur-le-champ.
Boonen n'a simplement pas le droit de ne pas gagner. Seule la démesure du Tour de France pouvait écraser ce champion plus grand que nature. McEwen et Boonen en témoigneront : Le Tour est gigantesque, pour le meilleur et pour le pire.
Au Tour de France, tout est amplifié. Le coureur anonyme qui remporte une étape ou enfile un maillot de meilleur grimpeur se trouve projeté sur les écrans de télé de la planète, lui et l'entreprise qui investit annuellement entre 7 et 15 millions de dollars dans l'équipe dont il porte les couleurs.
Pour le champion établi qu'est Robbie McEwen, les trois bouquets de la dernière semaine sont une forme de consécration. Le sprinter australien se trouve actuellement en état de grâce et son bonheur est aussi évident que le désarroi de son premier rival, le champion du monde Tom Boonen.
Faut-il que cette course soit à nulle autre pareille pour que l'homme qui porte le maillot le plus prestigieux, le jaune de leader au classement général, ait perdu l'envie de sourire ?
L'ennui pour Boonen, qui était imbattable cette saison, c'est de se trouver en panne sèche dans la course qui compte le plus. Ses 17 victoires en 2006 sont oubliées. La pression médiatique qu'il vit présentement n'a d'égal que celle qu'il s'impose lui-même. On lui proposerait d'échanger ses quatre jours en jaune contre une seule victoire d'étape et il signerait sur-le-champ.
Boonen n'a simplement pas le droit de ne pas gagner. Seule la démesure du Tour de France pouvait écraser ce champion plus grand que nature. McEwen et Boonen en témoigneront : Le Tour est gigantesque, pour le meilleur et pour le pire.