Prémont vise le podium
Cyclisme mercredi, 18 juin 2008. 13:44 vendredi, 13 déc. 2024. 20:40
À tous les ans, les Championnats du monde représentent la compétition la plus importante de l'année pour les spécialistes du vélo de montagne. L'année 2008 étant une année olympique, les choses sont légèrement différentes, mais le calibre sera tout de même très relevé aux mondiaux qui se sont amorcés mardi, à Val di Sole, en Italie, où les Québécois Marie-Hélène Prémont, Raphaël Gagné (moins de 23 ans) et Jonathan Boucher (junior) prendront part aux épreuves de cross-country.
Boucher, Gagné et Prémont seront respectivement en action jeudi, vendredi et dimanche.
Un premier maillot arc-en-ciel pour Prémont?
Forte de cinq podiums en autant de courses, dont une première place, Prémont peut logiquement espérer améliorer son meilleur classement obtenu aux Championnats du monde, soit une troisième place (en 2006). Ce début de saison canon l'a propulsée au sommet du classement provisoire de la Coupe du monde, où elle trône avec une avance de 60 points sur sa plus proche poursuivante, l'Espagnole et championne du monde en 1999 et 2000, Margarita Fullana.
Comme l'indique Michel LeBlanc, l'entraîneur de Prémont, rien n'indiquait en début d'année qu'elle connaîtrait des succès aussi retentissants, d'autant plus que son entraînement extérieur a été perturbé par les importantes chutes de neige de l'hiver dernier.
« Elle ne s'attendait pas à casser la baraque et ç'a été une surprise dès la première course. Ses résultats sont au-dessus de ses attentes », a-t-il expliqué en entrevue à Sportcom. « Elle n'avait aucun objectif de podium pour les trois premières courses de la saison, même si elle se voyait tout de même dans les cinq premières. Une chose est sûre : la stabilité de ses résultats traduit bien la maturité de son développement. »
La vice-championne olympique des Jeux d'Athènes a déjà laissé entendre que la saison 2008 sera la dernière de sa carrière sportive. Cette perspective de terminer sa carrière sur une bonne note, et peut-être avec un maillot arc-en-ciel de championne du monde, semble visiblement donner des ailes à la cycliste de Château-Richer selon son entraîneur.
« Il est presque certain qu'elle en est à sa dernière année de compétition, alors elle n'a aucun stress et elle savoure les courses au maximum. Cette année, Marie-Hélène a fait ses voyages de Coupe du monde en compagnie de sa mère et elle aborde les courses sous un angle légèrement différent. Tout cela la rend zen. »
Tout est en place pour Raphaël Gagné
« C'est n'est pas parce que c'est la catégorie U23 que ce n'est pas aussi vite que les seniors! » lance à la blague Raphaël Gagné, qui en sera à sa cinquième participation aux Championnats du monde, dont une troisième dans la catégorie des moins de 23 ans.
Force est de constater que l'athlète de Lac Beauport a raison, car le Suisse Nino Schurter et le Sud-Africain Burry Stander ont tous les deux récolté des deuxièmes places en Coupe du monde (où les U23 et seniors sont de la même épreuve), en plus de se classer régulièrement dans le top-10.
« Je vise un top-10 et c'est mon gros objectif de la saison. Je visais un top-15 l'an dernier, mais j'ai eu un problème mécanique (ndlr : il a terminé 43e). Est-ce que j'aurais atteint mon objectif sans cela? Je pense que oui. En ce moement tout va bien, mon niveau de forme est bon et je suis capable de bien récupérer », de poursuivre Gagné, qui a fait partie de l'équipe canadienne (avec Catharine Pendrel, Derek Zandstra et Evan Guthrie) qui a pris le sixième rang à la compétition de relais présentée mardi.
Le cycliste qui fêtera ses 21 ans le mois prochain aurait pu participer à des épreuves de Coupe du monde cette année, mais il devait avant tout assurer sa sélection au sein de l'équipe canadienne des Championnats du monde. Cette sélection passait par des participations aux épreuves de la Coupe Canada, où il a signé deux victoires en trois courses.
« Je suis capable d'en faire plus à l'entraînement que dans les dernières années tout en récupérant plus rapidement. C'est ce qui fait la différence », souligne le principal intéressé
« On n'a pas vu la vraie couleur de Raphaël l'an dernier parce qu'il était entre deux eaux : légèrement blessé et légèrement surentraîné », explique Michel LeBlanc, qui supervise également l'entraînement de Gagné. « Ce n'était rien de majeur, mais il n'avait jamais pu s'en remettre complètement. Cette année, la grosse différence, c'est qu'il récupère beaucoup mieux après ses grosses séances d'entraînement. »
Autre signe de la bonne forme de Gagné, LeBlanc fait remarquer que cette année, l'athlète a retranché du temps dans le dernier tour de chacune de ses courses. « C'est un bon indicateur », a-t-il conclu.
Boucher, Gagné et Prémont seront respectivement en action jeudi, vendredi et dimanche.
Un premier maillot arc-en-ciel pour Prémont?
Forte de cinq podiums en autant de courses, dont une première place, Prémont peut logiquement espérer améliorer son meilleur classement obtenu aux Championnats du monde, soit une troisième place (en 2006). Ce début de saison canon l'a propulsée au sommet du classement provisoire de la Coupe du monde, où elle trône avec une avance de 60 points sur sa plus proche poursuivante, l'Espagnole et championne du monde en 1999 et 2000, Margarita Fullana.
Comme l'indique Michel LeBlanc, l'entraîneur de Prémont, rien n'indiquait en début d'année qu'elle connaîtrait des succès aussi retentissants, d'autant plus que son entraînement extérieur a été perturbé par les importantes chutes de neige de l'hiver dernier.
« Elle ne s'attendait pas à casser la baraque et ç'a été une surprise dès la première course. Ses résultats sont au-dessus de ses attentes », a-t-il expliqué en entrevue à Sportcom. « Elle n'avait aucun objectif de podium pour les trois premières courses de la saison, même si elle se voyait tout de même dans les cinq premières. Une chose est sûre : la stabilité de ses résultats traduit bien la maturité de son développement. »
La vice-championne olympique des Jeux d'Athènes a déjà laissé entendre que la saison 2008 sera la dernière de sa carrière sportive. Cette perspective de terminer sa carrière sur une bonne note, et peut-être avec un maillot arc-en-ciel de championne du monde, semble visiblement donner des ailes à la cycliste de Château-Richer selon son entraîneur.
« Il est presque certain qu'elle en est à sa dernière année de compétition, alors elle n'a aucun stress et elle savoure les courses au maximum. Cette année, Marie-Hélène a fait ses voyages de Coupe du monde en compagnie de sa mère et elle aborde les courses sous un angle légèrement différent. Tout cela la rend zen. »
Tout est en place pour Raphaël Gagné
« C'est n'est pas parce que c'est la catégorie U23 que ce n'est pas aussi vite que les seniors! » lance à la blague Raphaël Gagné, qui en sera à sa cinquième participation aux Championnats du monde, dont une troisième dans la catégorie des moins de 23 ans.
Force est de constater que l'athlète de Lac Beauport a raison, car le Suisse Nino Schurter et le Sud-Africain Burry Stander ont tous les deux récolté des deuxièmes places en Coupe du monde (où les U23 et seniors sont de la même épreuve), en plus de se classer régulièrement dans le top-10.
« Je vise un top-10 et c'est mon gros objectif de la saison. Je visais un top-15 l'an dernier, mais j'ai eu un problème mécanique (ndlr : il a terminé 43e). Est-ce que j'aurais atteint mon objectif sans cela? Je pense que oui. En ce moement tout va bien, mon niveau de forme est bon et je suis capable de bien récupérer », de poursuivre Gagné, qui a fait partie de l'équipe canadienne (avec Catharine Pendrel, Derek Zandstra et Evan Guthrie) qui a pris le sixième rang à la compétition de relais présentée mardi.
Le cycliste qui fêtera ses 21 ans le mois prochain aurait pu participer à des épreuves de Coupe du monde cette année, mais il devait avant tout assurer sa sélection au sein de l'équipe canadienne des Championnats du monde. Cette sélection passait par des participations aux épreuves de la Coupe Canada, où il a signé deux victoires en trois courses.
« Je suis capable d'en faire plus à l'entraînement que dans les dernières années tout en récupérant plus rapidement. C'est ce qui fait la différence », souligne le principal intéressé
« On n'a pas vu la vraie couleur de Raphaël l'an dernier parce qu'il était entre deux eaux : légèrement blessé et légèrement surentraîné », explique Michel LeBlanc, qui supervise également l'entraînement de Gagné. « Ce n'était rien de majeur, mais il n'avait jamais pu s'en remettre complètement. Cette année, la grosse différence, c'est qu'il récupère beaucoup mieux après ses grosses séances d'entraînement. »
Autre signe de la bonne forme de Gagné, LeBlanc fait remarquer que cette année, l'athlète a retranché du temps dans le dernier tour de chacune de ses courses. « C'est un bon indicateur », a-t-il conclu.