PARIS - Christian Prudhomme, directeur du Tour de France, a évoqué « l'incongruité » que la course ne soit jamais partie d'Italie depuis sa création en 1903.

Interrogé par l'AFP sur les candidatures pour un grand départ, le directeur du Tour a répondu : « L'un des phénomènes de ces dernières années, ce sont les candidatures italiennes. Il faudra bien qu'on répare l'incongruité un jour prochain ».

La ville de Florence, qui accueillera les Championnats du monde sur route en septembre prochain, avait fait acte de candidature pour l'édition 2014 dont le départ sera donné du Yorkshire (Grande-Bretagne).

Le nom de Venise avait été également évoqué voici peu.

Christian Prudhomme, qui n'a pas souhaité dévoiler précisément les différentes candidatures étrangères ou les simples approches, a parlé de la Belgique, des Pays-Bas, du Danemark et « naturellement de la Grande-Bretagne », un pays dans lequel le cyclisme fait une percée spectaculaire dans le droit fil des succès de l'équipe Sky.

À propos des candidatures lointaines, le directeur du Tour a expliqué sa position : « Il faut partir de ce qui fait le Tour et des fameux trois piliers, un lieu où sportivement on peut faire des choses intéressantes, un lieu qui offre un décor si possible époustouflant, et une vraie envie, une passion pour le cyclisme et le Tour ».

« Si la Belgique était à 15 000 kilomètres de Paris, on devrait se demander comment faire. La logistique vient après », a ajouté le directeur du Tour en rappelant toutefois la nécessité d'une continuité territoriale minimale.

« Les candidatures pour recevoir une étape sont toujours nombreuses, a conclu Christian Prudhomme. On est à plus ou moins 250-255 candidatures pour 30 à 36 places chaque année. »

Samedi, la centième édition du Tour partira de Corse, une île que la course n'avait encore jamais visitée.