TOULOUSE - Le cycliste italien Riccardo Ricco, actuellement suspendu par le Comité olympique italien (Coni) pour dopage, saura mardi si la Cour d'appel de Toulouse (sud-ouest de la France) confirme ou non sa condamnation pour avoir pris de l'EPO lors du Tour de France 2008.

En première instance, le tribunal correctionnel de Foix l'avait condamné à deux mois de prison avec sursis, 3000 euros d'amende et 3000 euros de dommages et intérêts pour « emploi de substances vévéneuses ». Son avocate a fait appel.

Riccardo Ricco, contrôlé positif à l'EPO pendant le Tour 2008, avait été interpellé par les gendarmes quelques instants avant le départ de l'étape Lavelanet (Ariège)-Narbonne (Aude). Les enquêteurs avaient découvert dans sa chambre d'hôtel 16 flacons d'un produit masquant, des seringues et du matériel de perfusion.

Déjà suspendu vingt mois pour dopage en 2008, "le Cobra", étoile éphémère du cyclisme italien, a récidivé en 2011. Le 6 février, il a été hospitalisé d'urgence en Italie pour un blocage rénal. Selon le médecin qui l'a soigné, Ricco a reconnu s'être fait une autotransfusion. Le coureur est ensuite revenu sur cet aveu.

Quelques jours plus tard, il a été licencié par son équipe, Vacansoleil.

Le coureur de 27 ans risque une suspension à vie et une peine de trois mois à trois ans de prison en Italie.