Rasmussen a songé au suicide
Cyclisme dimanche, 2 déc. 2007. 14:36 dimanche, 15 déc. 2024. 07:37
LA HAYE, Pays-Bas - Michael Rasmussen a envisagé le suicide après son expulsion du dernier Tour de France cycliste, selon une entrevue du coureur danois publiée ce week-end par le journal néerlandais De Telegraaf.
Rasmussen, porteur du maillot jaune et qui venait de remporter la 16e étape de la Grande Boucle, avait été exclu de la course le 25 juillet par son équipe Rabobank pour avoir menti à propos de ses lieux d'entraînement.
Les heures suivant son exclusion, Rasmussen explique qu'il n'a pas cessé de pleurer.
"En face de nous, les camions ne cessaient de nous croiser. Il aurait été facile de donner un coup de volant, dit Rasmussen dans le journal. Ce terrible cauchemar se serait ainsi achevé."
Plus tard, assis dans un hall d'hôtel avec son coéquipier de la Rabobank Erik Dekker, Rasmussen indique que là encore il a pensé à mettre fin à ses jours.
"Cinq heures après être monté sur le podium, je me retrouvais tout seul. Mon univers s'est effondré, dit-il. Heureusement que je n'ai pas trouvé de corde dans la chambre, autrement je ne serais plus là aujourd'hui."
Rasmussen a admis le mois dernier avoir menti à l'Union cycliste internationale à propos de ses lieux d'entraînement avant le Tour de France. Il s'était soustrait à des contrôles antidopage inopinés en mai et juin en disant qu'il était au Mexique, mais a reconnu jeudi qu'il se trouvait en fait à ces dates en France et en Italie. Rasmussen avait cité des raisons "maritales" pour justifier son mensonge, sans les développer.
Dans l'entrevue publiée par De Telegraaf, Rasmussen refuse à nouveau de se livrer sur ce qu'il appelle une "chose privée sérieuse".
Un rapport indépendant demandé par la Rabobank qui a limogé Rasmussen pour mensonge, n'a pas accepté son excuse le mois dernier en indiquant que le Danois avait "en de multiples occasions donné de mauvaises indications sur ses lieux d'entraînement".
Rasmussen, porteur du maillot jaune et qui venait de remporter la 16e étape de la Grande Boucle, avait été exclu de la course le 25 juillet par son équipe Rabobank pour avoir menti à propos de ses lieux d'entraînement.
Les heures suivant son exclusion, Rasmussen explique qu'il n'a pas cessé de pleurer.
"En face de nous, les camions ne cessaient de nous croiser. Il aurait été facile de donner un coup de volant, dit Rasmussen dans le journal. Ce terrible cauchemar se serait ainsi achevé."
Plus tard, assis dans un hall d'hôtel avec son coéquipier de la Rabobank Erik Dekker, Rasmussen indique que là encore il a pensé à mettre fin à ses jours.
"Cinq heures après être monté sur le podium, je me retrouvais tout seul. Mon univers s'est effondré, dit-il. Heureusement que je n'ai pas trouvé de corde dans la chambre, autrement je ne serais plus là aujourd'hui."
Rasmussen a admis le mois dernier avoir menti à l'Union cycliste internationale à propos de ses lieux d'entraînement avant le Tour de France. Il s'était soustrait à des contrôles antidopage inopinés en mai et juin en disant qu'il était au Mexique, mais a reconnu jeudi qu'il se trouvait en fait à ces dates en France et en Italie. Rasmussen avait cité des raisons "maritales" pour justifier son mensonge, sans les développer.
Dans l'entrevue publiée par De Telegraaf, Rasmussen refuse à nouveau de se livrer sur ce qu'il appelle une "chose privée sérieuse".
Un rapport indépendant demandé par la Rabobank qui a limogé Rasmussen pour mensonge, n'a pas accepté son excuse le mois dernier en indiquant que le Danois avait "en de multiples occasions donné de mauvaises indications sur ses lieux d'entraînement".