Rasmussen quitte le Tour
Cyclisme mercredi, 25 juil. 2007. 17:30 samedi, 14 déc. 2024. 17:24
PAU, France - Le Tour de France s'enfonce dans la crise. À quatre jours de l'arrivée sur les Champs-Elysées, le maillot jaune Michael Rasmussen a quitté mercredi soir la course, contraint de se retirer par les commanditaires de son équipe, Rabobank. Quelques heures auparavant, c'est l'équipe Cofidis qui avait plié bagages, après l'annonce du contrôle positif à la testostérone de son coureur italien Cristian Moreni.
L'abandon de Rasmussen, le leader de l'épreuve qui concentrait les soupçons de dopage, place l'Espagnol Alberto Contador (Discovery Channel) en tête du classement général à quatre jours de l'arrivée à Paris.
Ce coup de théâtre, quelques heures à peine après la victoire de Rasmussen au sommet de l'Aubisque dans la 16e étape, la dernière dans la montagne, conclut une journée déjà marquée par le retrait de l'équipe française Cofidis suite au contrôle antidopage positif de son coureur italien Cristian Moreni.
Le porte-parole de l'équipe Rabobank, Jacob Bergsma, a déclaré à propos de Rasmussen: "Il a violé les règles de l'équipe."
Le coureur danois se serait trouvé en Italie le mois précédant le Tour et non au Mexique comme annoncé.
Rasmussen, qui a été écarté de l'équipe, aurait menti à ses dirigeants sur son emploi du temps durant le mois de juin, dans l'approche du Tour de France.
Les gendarmes à l'hôtel
"Il n'est pas sûr que l'équipe poursuive la course", a ajouté le porte-parole de la formation néerlandaise.
L'hôtel de l'équipe Rabobank a été envahi dans la soirée par une foule de journalistes qui ont vu, à l'approche de minuit, entrer dans les lieux plusieurs spécialistes de l'Office centrale de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (Oclaesp), une unité spécialisée de la gendarmerie.
Leader du Tour de France, Rasmussen a gagné deux étapes, l'une dans les Alpes le 15 juillet à Tignes où il a endossé le maillot jaune, l'autre mercredi dans les Pyrénées au col d'Aubisque.
Il semblait avoir course gagnée à quatre jours de l'arrivée du Tour à Paris.
Rasmussen, 33 ans, a fait l'objet de plusieurs avertissements pour défaut de localisation à l'occasion de contrôles antidopage inopinés ratés.
Depuis la révélation de son avertissement délivré fin juin par l'Union cycliste internationale (UCI), jeudi dernier, le grimpeur danois était exposé ouvertement à la suspicion.
Son résultat samedi dans le contre-la-montre d'Albi (11e), un exercice qui ne lui avait jusqu'alors jamais convenu, a accru la suspicion à son encontre, avant qu'il résiste aux attaques de Contador dans la montée du plateau de Beille dimanche, puis s'impose au sommet de l'Aubisque.
Après Astana et Cofidis
Rasmussen, vainqueur à deux reprises du classement de la montagne dans le Tour de France et lauréat de quatre étapes au total (1 en 2005, 1 en 2006, 2 en 2007), porte les couleurs de l'équipe Rabobank depuis 2003.
La décision de l'équipe néerlandaise, qui a suivi de quelques heures le retrait de Cofidis, intervient au lendemain du départ de toute l'équipe Astana. La formation suisse (Klöden, Kashechkin) avait quitté la Grande Boucle mardi après la révélation du contrôle positif de son leader, le Kazakh Alexandre Vinokourov, pour transfusion sanguine.
"Nous avons fait tout ce que nous pouvions pour chasser la suspicion", a déclaré à l'AFP Christian Prudhomme, le directeur du Tour de France. "J'aurai au moins le sentiment de ne pas être déshonoré".
"On ne peut pas se moquer impunément du Tour de France", a ajouté Christian Prudhomme.
Le directeur du Tour a salué la décision "des sponsors d'équipes" et a souligné qu'il gardait sa confiance en Eric Boyer, le manager général de Cofidis, une équipe "dont la majorité des coureurs sont propres".
Par le passé, la ville de Pau a déjà été le théâtre d'un abandon célèbre. En 1980, Bernard Hinault, grand favori de la course, avait quitté le Tour en catimini à cause d'une blessure à un genou.
L'abandon de Rasmussen, le leader de l'épreuve qui concentrait les soupçons de dopage, place l'Espagnol Alberto Contador (Discovery Channel) en tête du classement général à quatre jours de l'arrivée à Paris.
Ce coup de théâtre, quelques heures à peine après la victoire de Rasmussen au sommet de l'Aubisque dans la 16e étape, la dernière dans la montagne, conclut une journée déjà marquée par le retrait de l'équipe française Cofidis suite au contrôle antidopage positif de son coureur italien Cristian Moreni.
Le porte-parole de l'équipe Rabobank, Jacob Bergsma, a déclaré à propos de Rasmussen: "Il a violé les règles de l'équipe."
Le coureur danois se serait trouvé en Italie le mois précédant le Tour et non au Mexique comme annoncé.
Rasmussen, qui a été écarté de l'équipe, aurait menti à ses dirigeants sur son emploi du temps durant le mois de juin, dans l'approche du Tour de France.
Les gendarmes à l'hôtel
"Il n'est pas sûr que l'équipe poursuive la course", a ajouté le porte-parole de la formation néerlandaise.
L'hôtel de l'équipe Rabobank a été envahi dans la soirée par une foule de journalistes qui ont vu, à l'approche de minuit, entrer dans les lieux plusieurs spécialistes de l'Office centrale de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (Oclaesp), une unité spécialisée de la gendarmerie.
Leader du Tour de France, Rasmussen a gagné deux étapes, l'une dans les Alpes le 15 juillet à Tignes où il a endossé le maillot jaune, l'autre mercredi dans les Pyrénées au col d'Aubisque.
Il semblait avoir course gagnée à quatre jours de l'arrivée du Tour à Paris.
Rasmussen, 33 ans, a fait l'objet de plusieurs avertissements pour défaut de localisation à l'occasion de contrôles antidopage inopinés ratés.
Depuis la révélation de son avertissement délivré fin juin par l'Union cycliste internationale (UCI), jeudi dernier, le grimpeur danois était exposé ouvertement à la suspicion.
Son résultat samedi dans le contre-la-montre d'Albi (11e), un exercice qui ne lui avait jusqu'alors jamais convenu, a accru la suspicion à son encontre, avant qu'il résiste aux attaques de Contador dans la montée du plateau de Beille dimanche, puis s'impose au sommet de l'Aubisque.
Après Astana et Cofidis
Rasmussen, vainqueur à deux reprises du classement de la montagne dans le Tour de France et lauréat de quatre étapes au total (1 en 2005, 1 en 2006, 2 en 2007), porte les couleurs de l'équipe Rabobank depuis 2003.
La décision de l'équipe néerlandaise, qui a suivi de quelques heures le retrait de Cofidis, intervient au lendemain du départ de toute l'équipe Astana. La formation suisse (Klöden, Kashechkin) avait quitté la Grande Boucle mardi après la révélation du contrôle positif de son leader, le Kazakh Alexandre Vinokourov, pour transfusion sanguine.
"Nous avons fait tout ce que nous pouvions pour chasser la suspicion", a déclaré à l'AFP Christian Prudhomme, le directeur du Tour de France. "J'aurai au moins le sentiment de ne pas être déshonoré".
"On ne peut pas se moquer impunément du Tour de France", a ajouté Christian Prudhomme.
Le directeur du Tour a salué la décision "des sponsors d'équipes" et a souligné qu'il gardait sa confiance en Eric Boyer, le manager général de Cofidis, une équipe "dont la majorité des coureurs sont propres".
Par le passé, la ville de Pau a déjà été le théâtre d'un abandon célèbre. En 1980, Bernard Hinault, grand favori de la course, avait quitté le Tour en catimini à cause d'une blessure à un genou.