Reynes remporte la 3e étape du Paris-Nice
Cyclisme mercredi, 9 mars 2005. 11:22 jeudi, 12 déc. 2024. 11:35
CRAPONNE-SUR-ARZON (AFP) - Entre les champs de neige, l'Espagnol Vicente Reynes, 23 ans, s'est révélé au grand public en gagnant la troisième étape de la course cycliste Paris-Nice dont l'arrivée a été jugée mercredi à Craponne-sur-Arzon (centre sud)) à cause des intempéries.
Pour enlever sa première victoire internationale, Reynes, un des quatre Majorquins de l'équipe des îles Baléares, a devancé l'Italien Guido Trenti et le champion des Etats-Unis Fred Rodriguez au bout d'une ligne droite en faux-plat, sous un portique d'arrivée monté à la hâte.
La neige présente en quantité du côté du Chambon-sur-Lignon, où était prévue l'arrivée initiale, a contraint les organisateurs à renoncer aux 92 derniers kilomètres. Par le biais de l'ancien réalisateur de télévision Régis Forissier, maire du village de Chomelix, ils ont trouvé une solution de repli dans la bourgade toute proche de Craponne-sur-Arzon et ont obtenu le feu vert des autorités pour la mise en place d'un circuit final.
"C'est dommage pour le Chambon-sur-Lignon, on fera tout pour y aller avec l'une ou l'autre de nos courses", a regretté au départ le directeur de l'épreuve, Christian Prudhomme avant de remercier le maire de Craponne-sur-Arzon pour avoir accepté d'accueillir la course à l'improviste.
Dans ce village du plateau de Haute-Loire (centre), noyé dans les champs de neige, le peloton est arrivé groupé pour l'essentiel. Mais de nombreuses attaques ont animé la course jusqu'à l'arrivée des 117,5 kilomètres.
Boonen enfermé
Le vainqueur Paris-Nice l'année passée, l'Allemand Jorg Jaksche, et ses équipiers ont tenté de pousser leurs adversaires à la rupture. Jaksche, visiblement en condition avancée, est ainsi parvenu à sortir du peloton dans la principale difficulté du jour, la côte de Lavet, à une quarantaine de kilomètres de l'arrivée, pour rejoindre un groupe d'une dizaine de coureurs formé en début de course à l'instigation du Français David Moncoutié, lui aussi très actif.
Le peloton mené à grand train par les équipiers du Belge Tom Boonen (toujours porteur du maillot jaune et blanc de leader) et de l'Allemand Jens Voigt (le favori pour la victoire finale) a effectué la jonction à une dizaine de kilomètres de la ligne.
La tentative de l'Espagnol Egoi Martinez, rejoint aux 3 kilomètres par le Français Sylvain Chavanel, a connu un sort identique tout comme l'accélération du Kazakh Alexandre Vinokourov à l'entrée de Craponne-sur-Arzon. Au sprint, Boonen, enfermé, n'a pu trouver l'ouverture pour enlever sa troisième victoire d'étape.
L'effort de Reynes aux 300 mètres lui a valu de signer sa première victoire importante, lui qui a débuté en 2003 dans la modeste équipe LA Pecol avant de rejoindre l'année dernière l'équipe des îles Baléares au moment de sa création.
"Ce type d'arrivée en légère côte me convient bien", a reconnu le vainqueur du jour, qui espère disputer dans de bonnes conditions la première grande classique Milan-San Remo (19 mars). Au moins partage-t-il cette préoccupation avec Boonen qui pourrait conserver son maillot de leader encore une journée si son équipe parvient à contrôler les attaques dans les petits obstacles de fin de parcours à l'approche de Montélimar (108 km), terme de la quatrième étape.
Pour enlever sa première victoire internationale, Reynes, un des quatre Majorquins de l'équipe des îles Baléares, a devancé l'Italien Guido Trenti et le champion des Etats-Unis Fred Rodriguez au bout d'une ligne droite en faux-plat, sous un portique d'arrivée monté à la hâte.
La neige présente en quantité du côté du Chambon-sur-Lignon, où était prévue l'arrivée initiale, a contraint les organisateurs à renoncer aux 92 derniers kilomètres. Par le biais de l'ancien réalisateur de télévision Régis Forissier, maire du village de Chomelix, ils ont trouvé une solution de repli dans la bourgade toute proche de Craponne-sur-Arzon et ont obtenu le feu vert des autorités pour la mise en place d'un circuit final.
"C'est dommage pour le Chambon-sur-Lignon, on fera tout pour y aller avec l'une ou l'autre de nos courses", a regretté au départ le directeur de l'épreuve, Christian Prudhomme avant de remercier le maire de Craponne-sur-Arzon pour avoir accepté d'accueillir la course à l'improviste.
Dans ce village du plateau de Haute-Loire (centre), noyé dans les champs de neige, le peloton est arrivé groupé pour l'essentiel. Mais de nombreuses attaques ont animé la course jusqu'à l'arrivée des 117,5 kilomètres.
Boonen enfermé
Le vainqueur Paris-Nice l'année passée, l'Allemand Jorg Jaksche, et ses équipiers ont tenté de pousser leurs adversaires à la rupture. Jaksche, visiblement en condition avancée, est ainsi parvenu à sortir du peloton dans la principale difficulté du jour, la côte de Lavet, à une quarantaine de kilomètres de l'arrivée, pour rejoindre un groupe d'une dizaine de coureurs formé en début de course à l'instigation du Français David Moncoutié, lui aussi très actif.
Le peloton mené à grand train par les équipiers du Belge Tom Boonen (toujours porteur du maillot jaune et blanc de leader) et de l'Allemand Jens Voigt (le favori pour la victoire finale) a effectué la jonction à une dizaine de kilomètres de la ligne.
La tentative de l'Espagnol Egoi Martinez, rejoint aux 3 kilomètres par le Français Sylvain Chavanel, a connu un sort identique tout comme l'accélération du Kazakh Alexandre Vinokourov à l'entrée de Craponne-sur-Arzon. Au sprint, Boonen, enfermé, n'a pu trouver l'ouverture pour enlever sa troisième victoire d'étape.
L'effort de Reynes aux 300 mètres lui a valu de signer sa première victoire importante, lui qui a débuté en 2003 dans la modeste équipe LA Pecol avant de rejoindre l'année dernière l'équipe des îles Baléares au moment de sa création.
"Ce type d'arrivée en légère côte me convient bien", a reconnu le vainqueur du jour, qui espère disputer dans de bonnes conditions la première grande classique Milan-San Remo (19 mars). Au moins partage-t-il cette préoccupation avec Boonen qui pourrait conserver son maillot de leader encore une journée si son équipe parvient à contrôler les attaques dans les petits obstacles de fin de parcours à l'approche de Montélimar (108 km), terme de la quatrième étape.