Ricco gagne la sixième étape
Cyclisme jeudi, 10 juil. 2008. 11:38 jeudi, 12 déc. 2024. 15:31
SUPER-BESSE - L'Italien Riccardo Ricco (Saunier Duval) a remporté la sixième étape du Tour de France, jeudi, dans la station de moyenne montagne de Super-Besse, où le Luxembourgeois Kim Kirchen (Columbia) a endossé le maillot jaune.
Le précédent leader, l'Allemand Stefan Schumacher, a chuté dans les 500 derniers mètres après avoir touché la roue d'un autre coureur.
"J'ai touché la roue de Kirchen et je suis tombé", a expliqué Schumacher. "Ce n'était pas intentionnel bien sûr. C'est dommage, je me sentais fort aujourd'hui, mon équipe avait beaucoup travaillé. C'est comme dans un mauvais film."
Pour le gain de l'étape, Ricco a devancé nettement au sprint sur le faux-plat final l'Espagnol Alejandro Valverde et l'Australien Cadel Evans, au terme des 195,5 kilomètres du parcours qui se terminait par une rampe de 1500 mètres.
"C'est une victoire extrêmement importante, je suis venu sur le Tour pour gagner une étape, j'ai atteint mon objectif en battant un grand champion (Valverde) qui est très en forme", a déclaré Ricco, un grand admirateur de l'ancien vainqueur du Giro et du Tour Marco Pantani.
"L'arrivée correspondait à mes qualités. J'ai démontré que je pouvais faire un grand sprint. J'ai démarré aux 300 mètres et j'ai tenu", a ajouté l'Italien de 24 ans, deuxième du Tour d'Italie cette année.
Kirchen, cinquième de l'étape dans le sillage de son compatriote Frank Schleck, a lâché 4 secondes.
Dans cette étape de moyenne montagne, une échappée de trois coureurs français, Sylvain Chavanel, Freddy Bichot et Benoît Vaugrenard, a ouvert la route dès la première heure. Le trio a compté juqu'à cinq minutes cinq secondes d'avance (Km 96), l'écart maximum toléré par les équipiers de Schumacher.
Vaugrenard a lâché prise dans le col de la Croix-Morand, à une quarantaine de kilomètres de l'arrivée. Mais Chavanel, qui a gagné dans l'affaire le maillot à pois de meilleur grimpeur, et Bichot, le dernier à être rejoint à 13 kilomètres de l'arrivée, ont résisté plus longtemps au peloton conduit par les hommes de Valverde.
Kirchen rejoint Gaul
Dans la montée finale vers Super-Besse, à l'altitude de 1289 mètres, les attaques (Lefèvre et Moinard, puis Efimkin et Moncoutié) ont fusé avant que l'Italien Leonardo Piepoli se dégage aux cinq kilomètres en compagnie de l'Américain Christian Vande Velde.
Le duo a été repris aux 1500 mètres, au pied de la partie la plus pentue dans laquelle l'Italien Damiano Cunego a lâché prise.
Ricco, vigilant, a démarré sur le faux-plat descendant menant à la ligne pour enlever son premier succès dans le Tour, auquel il participe pour la deuxième fois.
Âgé de 24 ans, le grimpeur italien, admirateur déclaré de Marco Pantani (son compatriote vainqueur du Tour 1998), a pris la deuxième place du dernier Giro.
Au classement général provisoire, Kirchen précède désormais Evans de six secondes et Schumacher de 16 secondes.
Le lauréat de la Flèche Wallonne, qui est âgé de 30 ans, est le premier Luxembourgeois à conquérir le maillot jaune depuis le légendaire Charly Gaul, vainqueur du Tour en 1958.
Vendredi, la septième étape conduit de Brioude (Haute-Loire) à Aurillac, sur un parcours de moyenne montagne de 159 kilomètres.
Les déclarations de l'étape
Riccardo Ricco (ITA/Saunier Duval), vainqueur de l'étape: "Je pensais à cette arrivée depuis le début du Tour. Je suis venu sur le Tour pour gagner une étape. Cet objectif est déjà atteint. Qui plus est, en battant un champion tel que Valverde qui est en grande forme. Pereiro a travaillé pour Valverde dans le dernier kilomètre. Il l'a laissé aux 300 mètres mais Valverde a eu un instant d'hésitation. Je me suis dit que c'était le bon moment pour y aller. Je remercie Piepoli qui a fait beaucoup de travail. Dans ce Tour, je suis venu pour gagner en expérience. Je ne veux pas penser au classement général. J'ai déjà eu beaucoup de stress au Giro pour ça. Je ne veux pas me battre chaque jour. Mais cette victoire me donne encore plus confiance pour la montagne. Si j'ai une autre occasion, dans les Pyrénées ou les Alpes..."
Kim Kirchen (LUX/Columbia, maillot jaune): "Ce n'était pas facile d'attaquer dans la montée finale avec ce vent de face, je pensais plutôt faire la différence dans les derniers 500 mètres mais quand j'ai voulu lancer mon sprint, j'ai été gêné. (A propos du maillot jaune) Il y a quand même encore beaucoup de jours d'ici Paris... Je suis dans une forme exceptionnelle et je suis surpris de mon niveau. J'étais très concentré sur la première étape que je voulais gagner pour prendre le maillot jaune mais je n'ai pas réussi. Cela dit, j'ai quand même porté le maillot vert et maintenant le jaune, c'est très spécial. Je vais voir au jour le jour et je vais essayer de rester avec les meilleurs grimpeurs dans les Pyréenées. Si ça se produit alors pourquoi pas essayer de jouer devant ? Je suis surpris d'entendre que Schumacher dit qu'il est tombé à cause de moi car je ne l'avais pas vu dans les deux derniers kilomètres. (Sur le fait de savoir s'il aurait gagné le maillot si Schumacher n'était pas tombé) Je ne sais pas quoi répondre à ça..."
Stefan Schumacher (GER/Gerolsteiner): "Kim Kirchen a fait un écart et il a touché ma roue. Il ne l'a pas fait exprès mais c'est quand même injuste de perdre le maillot jaune de cette façon. D'autant que l'équipe a bien travaillé toute la journée et que moi je me sentais bien, j'avais les jambes pour rester avec les meilleurs jusqu'à la fin et garder le maillot jaune. C'est vraiment triste de le perdre comme ça. Quand je suis arrivé au bus, l'équipe m'a dit: +tu as chuté dans le dernier kilomètre, tu gardes le maillot+, alors je suis retourné au protocole et c'est là qu'on m'a dit que ce n'était plus moi..."
Alejandro Valverde (ESP/Caisse d'Epargne), 2e de l'étape: "J'aurais aimé remporter l'étape pour remercier mes coéquipiers de leur travail. Néanmoins, si l'on considère le fait que je n'ai pas dormi plus de deux heures la nuit dernière à cause des brûlures que j'ai sur tout le côté droit du corps, je crois que j'ai toutes les raisons d'être satisfait. Quand Ricco a attaqué, il m'a tout de suite pris quelques mètres et cela ne m'a plus été possible de le remonter."
Cadel Evans (AUS/Silence), 3e de l'étape: "Dans l'ensemble, je suis satisfait. Je pensais que Valverde placerait une autre accélération (à la fin) donc j'attendais un peu. Pour gagner l'étape, j'aurais dû prendre une décision plus rapidement. Mon principal objectif était de ne pas perdre de secondes, voire d'en gagner et c'est ce qui est arrivé, donc jusque là tout va bien. (A propos de son équipe) On est là, bien dans la course, mais en même temps on s'économise pour les étapes qui viennent et j'espère que l'équipe va tenir le coup sur trois semaines. L'important par rapport au maillot jaune, c'est de l'avoir à Paris alors ne pas l'avoir en ce moment m'importe peu."
Frank Schleck (LUX/CSC), 4e de l'étape: "C'était plus de la moyenne montagne que de la montagne. C'était une bonne journée pour moi dans l'ensemble même si c'était plus qu'un petit apéritif avant les choses sérieuses car j'ai quand même les jambes dures... Kirchen a montré qu'il était un super coureur mais il reste quand même deux semaines de course et beaucoup de montagne. On verra."
Carlos Sastre (ESP/CSC), 8e de l'étape: "A la fin, ça se regardait un peu pour savoir qui allait prendre le contrôle et qui pourrait durcir la course et on a vu une Caisse d'épargne en force, qui a fait la course pour Valverde. Il y avait pas mal de vent de face et cela a rendu les choses plus difficiles. Au niveau personnel, je n'ai pas eu de mauvaises sensations. Je continue à être devant, sans problèmes, j'attends maintenant les étapes plus dures et plus décisives dans les Pyrénées qui correspondent mieux à mes qualités."
Oscar Pereiro (ESP/Caisse d'Epargne), 13e de l'étape: "Pour moi, le fait positif est qu'Alejandro ne souffre pas de séquelles de sa chute. Personnellement, j'ai confirmé aujourd'hui que je suis très bien, avec d'excellentes sensations. Après ce que j'ai fait aujourd'hui encore, on ne pourra plus associer le mot +surprise+ à mon nom."
Rolf Aldag (directeur sportif de Columbia): "Cela va être très difficile pour nous de défendre le maillot jaune car nous avons tellement plus de coureurs spécialisés dans le sprint que dans la montagne, mais on ne sait jamais... Kim (Kirchen) n'est pas le grand favori. C'est un peu dommage de prendre le maillot de cette façon, sur une chute de Schumacher mais c'est le règlement."
Johnny Schleck (père de Frank et Andy Schleck): "Andy est juste tombé contre la barrière, apparemment au côté droit (au moment de la chute de Schumacher). Comme les temps ne sont pas arrêtés dans le dernier kilomètre, il perd un peu de temps."
Jonathan Vaughters (manager de Garmin): "J'espère que la victoire d'étape va venir. En tout cas, on mourra en essayant d'en gagner une. Ce ne sera probablement pas à l'Alpe-d'Huez mais on ne sait jamais. Six de nos neuf coureurs ont couru le Giro. Donc, j'espère que toute la montagne qu'on a avalée là-bas va nous aider sur le Tour de France."
Vladimir Efimkin (RUS/AG2R), 22e de l'étape: "J'aurais aimé que ce soit une grande attaque et aller au bout. Je veux faire de grandes choses sur le Tour, gagner une étape. Paris est encore loin !"
Le classement de l'étape
1. Riccardo Ricco (ITA/SDV) les 195,5 km en 4h57:52.
(moyenne: 39,380 km/h)
2. Alejandro Valverde (ESP/GCE) à 0:01.
3. Cadel Evans (AUS/SIL) 0:01.
4. Frank Schleck (LUX/CSC) 0:04.
5. Kim Kirchen (LUX/COL) 0:04.
6. Roman Kreuziger (CZE/LIQ) 0:07.
7. Moises Duenas (ESP/BAR) 0:07.
8. Carlos Sastre (ESP/CSC) 0:07.
9. Denis Menchov (RUS/RAB) 0:07.
10. Leonardo Piepoli (ITA/SDV) 0:07.
Les communiqués officiels
Jury des commissaires: pas de pénalité en temps.
Médical:
Sörensen (DEN): douleur genou droit.
Valverde (ESP): douleur liée à l'hématome du mollet droit.
Del Nero (ESP): douleur gastrique.
Isasi (ESP): contusion genou droit.
Florencio (ESP): douleur genou gauche.
Lopez (ESP): chute au Km 109. Plaies et contusions du coude, de la main et du genou droit.
Brard (FRA): chute au Km 111, sans gravité apparente.
Zabel (GER): chute au Km 194, sans gravité apparente.
Schumacher (GER): chute à proximité de la ligne d'arrivée. Plaies et contusions du côté gauche, apparemment superficielles.
Météo:
Temps nuageux avec ondées ponctuellement orageuses. Averses orageuses localement plus marquées en début d'après-midi. Températures de 19 à 23 degrés. Vent faible de sud en milieu de journée, un peu plus sensible d'ouest à nord-ouest à partir du milieu de l'après-midi.
Le précédent leader, l'Allemand Stefan Schumacher, a chuté dans les 500 derniers mètres après avoir touché la roue d'un autre coureur.
"J'ai touché la roue de Kirchen et je suis tombé", a expliqué Schumacher. "Ce n'était pas intentionnel bien sûr. C'est dommage, je me sentais fort aujourd'hui, mon équipe avait beaucoup travaillé. C'est comme dans un mauvais film."
Pour le gain de l'étape, Ricco a devancé nettement au sprint sur le faux-plat final l'Espagnol Alejandro Valverde et l'Australien Cadel Evans, au terme des 195,5 kilomètres du parcours qui se terminait par une rampe de 1500 mètres.
"C'est une victoire extrêmement importante, je suis venu sur le Tour pour gagner une étape, j'ai atteint mon objectif en battant un grand champion (Valverde) qui est très en forme", a déclaré Ricco, un grand admirateur de l'ancien vainqueur du Giro et du Tour Marco Pantani.
"L'arrivée correspondait à mes qualités. J'ai démontré que je pouvais faire un grand sprint. J'ai démarré aux 300 mètres et j'ai tenu", a ajouté l'Italien de 24 ans, deuxième du Tour d'Italie cette année.
Kirchen, cinquième de l'étape dans le sillage de son compatriote Frank Schleck, a lâché 4 secondes.
Dans cette étape de moyenne montagne, une échappée de trois coureurs français, Sylvain Chavanel, Freddy Bichot et Benoît Vaugrenard, a ouvert la route dès la première heure. Le trio a compté juqu'à cinq minutes cinq secondes d'avance (Km 96), l'écart maximum toléré par les équipiers de Schumacher.
Vaugrenard a lâché prise dans le col de la Croix-Morand, à une quarantaine de kilomètres de l'arrivée. Mais Chavanel, qui a gagné dans l'affaire le maillot à pois de meilleur grimpeur, et Bichot, le dernier à être rejoint à 13 kilomètres de l'arrivée, ont résisté plus longtemps au peloton conduit par les hommes de Valverde.
Kirchen rejoint Gaul
Dans la montée finale vers Super-Besse, à l'altitude de 1289 mètres, les attaques (Lefèvre et Moinard, puis Efimkin et Moncoutié) ont fusé avant que l'Italien Leonardo Piepoli se dégage aux cinq kilomètres en compagnie de l'Américain Christian Vande Velde.
Le duo a été repris aux 1500 mètres, au pied de la partie la plus pentue dans laquelle l'Italien Damiano Cunego a lâché prise.
Ricco, vigilant, a démarré sur le faux-plat descendant menant à la ligne pour enlever son premier succès dans le Tour, auquel il participe pour la deuxième fois.
Âgé de 24 ans, le grimpeur italien, admirateur déclaré de Marco Pantani (son compatriote vainqueur du Tour 1998), a pris la deuxième place du dernier Giro.
Au classement général provisoire, Kirchen précède désormais Evans de six secondes et Schumacher de 16 secondes.
Le lauréat de la Flèche Wallonne, qui est âgé de 30 ans, est le premier Luxembourgeois à conquérir le maillot jaune depuis le légendaire Charly Gaul, vainqueur du Tour en 1958.
Vendredi, la septième étape conduit de Brioude (Haute-Loire) à Aurillac, sur un parcours de moyenne montagne de 159 kilomètres.
Les déclarations de l'étape
Riccardo Ricco (ITA/Saunier Duval), vainqueur de l'étape: "Je pensais à cette arrivée depuis le début du Tour. Je suis venu sur le Tour pour gagner une étape. Cet objectif est déjà atteint. Qui plus est, en battant un champion tel que Valverde qui est en grande forme. Pereiro a travaillé pour Valverde dans le dernier kilomètre. Il l'a laissé aux 300 mètres mais Valverde a eu un instant d'hésitation. Je me suis dit que c'était le bon moment pour y aller. Je remercie Piepoli qui a fait beaucoup de travail. Dans ce Tour, je suis venu pour gagner en expérience. Je ne veux pas penser au classement général. J'ai déjà eu beaucoup de stress au Giro pour ça. Je ne veux pas me battre chaque jour. Mais cette victoire me donne encore plus confiance pour la montagne. Si j'ai une autre occasion, dans les Pyrénées ou les Alpes..."
Kim Kirchen (LUX/Columbia, maillot jaune): "Ce n'était pas facile d'attaquer dans la montée finale avec ce vent de face, je pensais plutôt faire la différence dans les derniers 500 mètres mais quand j'ai voulu lancer mon sprint, j'ai été gêné. (A propos du maillot jaune) Il y a quand même encore beaucoup de jours d'ici Paris... Je suis dans une forme exceptionnelle et je suis surpris de mon niveau. J'étais très concentré sur la première étape que je voulais gagner pour prendre le maillot jaune mais je n'ai pas réussi. Cela dit, j'ai quand même porté le maillot vert et maintenant le jaune, c'est très spécial. Je vais voir au jour le jour et je vais essayer de rester avec les meilleurs grimpeurs dans les Pyréenées. Si ça se produit alors pourquoi pas essayer de jouer devant ? Je suis surpris d'entendre que Schumacher dit qu'il est tombé à cause de moi car je ne l'avais pas vu dans les deux derniers kilomètres. (Sur le fait de savoir s'il aurait gagné le maillot si Schumacher n'était pas tombé) Je ne sais pas quoi répondre à ça..."
Stefan Schumacher (GER/Gerolsteiner): "Kim Kirchen a fait un écart et il a touché ma roue. Il ne l'a pas fait exprès mais c'est quand même injuste de perdre le maillot jaune de cette façon. D'autant que l'équipe a bien travaillé toute la journée et que moi je me sentais bien, j'avais les jambes pour rester avec les meilleurs jusqu'à la fin et garder le maillot jaune. C'est vraiment triste de le perdre comme ça. Quand je suis arrivé au bus, l'équipe m'a dit: +tu as chuté dans le dernier kilomètre, tu gardes le maillot+, alors je suis retourné au protocole et c'est là qu'on m'a dit que ce n'était plus moi..."
Alejandro Valverde (ESP/Caisse d'Epargne), 2e de l'étape: "J'aurais aimé remporter l'étape pour remercier mes coéquipiers de leur travail. Néanmoins, si l'on considère le fait que je n'ai pas dormi plus de deux heures la nuit dernière à cause des brûlures que j'ai sur tout le côté droit du corps, je crois que j'ai toutes les raisons d'être satisfait. Quand Ricco a attaqué, il m'a tout de suite pris quelques mètres et cela ne m'a plus été possible de le remonter."
Cadel Evans (AUS/Silence), 3e de l'étape: "Dans l'ensemble, je suis satisfait. Je pensais que Valverde placerait une autre accélération (à la fin) donc j'attendais un peu. Pour gagner l'étape, j'aurais dû prendre une décision plus rapidement. Mon principal objectif était de ne pas perdre de secondes, voire d'en gagner et c'est ce qui est arrivé, donc jusque là tout va bien. (A propos de son équipe) On est là, bien dans la course, mais en même temps on s'économise pour les étapes qui viennent et j'espère que l'équipe va tenir le coup sur trois semaines. L'important par rapport au maillot jaune, c'est de l'avoir à Paris alors ne pas l'avoir en ce moment m'importe peu."
Frank Schleck (LUX/CSC), 4e de l'étape: "C'était plus de la moyenne montagne que de la montagne. C'était une bonne journée pour moi dans l'ensemble même si c'était plus qu'un petit apéritif avant les choses sérieuses car j'ai quand même les jambes dures... Kirchen a montré qu'il était un super coureur mais il reste quand même deux semaines de course et beaucoup de montagne. On verra."
Carlos Sastre (ESP/CSC), 8e de l'étape: "A la fin, ça se regardait un peu pour savoir qui allait prendre le contrôle et qui pourrait durcir la course et on a vu une Caisse d'épargne en force, qui a fait la course pour Valverde. Il y avait pas mal de vent de face et cela a rendu les choses plus difficiles. Au niveau personnel, je n'ai pas eu de mauvaises sensations. Je continue à être devant, sans problèmes, j'attends maintenant les étapes plus dures et plus décisives dans les Pyrénées qui correspondent mieux à mes qualités."
Oscar Pereiro (ESP/Caisse d'Epargne), 13e de l'étape: "Pour moi, le fait positif est qu'Alejandro ne souffre pas de séquelles de sa chute. Personnellement, j'ai confirmé aujourd'hui que je suis très bien, avec d'excellentes sensations. Après ce que j'ai fait aujourd'hui encore, on ne pourra plus associer le mot +surprise+ à mon nom."
Rolf Aldag (directeur sportif de Columbia): "Cela va être très difficile pour nous de défendre le maillot jaune car nous avons tellement plus de coureurs spécialisés dans le sprint que dans la montagne, mais on ne sait jamais... Kim (Kirchen) n'est pas le grand favori. C'est un peu dommage de prendre le maillot de cette façon, sur une chute de Schumacher mais c'est le règlement."
Johnny Schleck (père de Frank et Andy Schleck): "Andy est juste tombé contre la barrière, apparemment au côté droit (au moment de la chute de Schumacher). Comme les temps ne sont pas arrêtés dans le dernier kilomètre, il perd un peu de temps."
Jonathan Vaughters (manager de Garmin): "J'espère que la victoire d'étape va venir. En tout cas, on mourra en essayant d'en gagner une. Ce ne sera probablement pas à l'Alpe-d'Huez mais on ne sait jamais. Six de nos neuf coureurs ont couru le Giro. Donc, j'espère que toute la montagne qu'on a avalée là-bas va nous aider sur le Tour de France."
Vladimir Efimkin (RUS/AG2R), 22e de l'étape: "J'aurais aimé que ce soit une grande attaque et aller au bout. Je veux faire de grandes choses sur le Tour, gagner une étape. Paris est encore loin !"
Le classement de l'étape
1. Riccardo Ricco (ITA/SDV) les 195,5 km en 4h57:52.
(moyenne: 39,380 km/h)
2. Alejandro Valverde (ESP/GCE) à 0:01.
3. Cadel Evans (AUS/SIL) 0:01.
4. Frank Schleck (LUX/CSC) 0:04.
5. Kim Kirchen (LUX/COL) 0:04.
6. Roman Kreuziger (CZE/LIQ) 0:07.
7. Moises Duenas (ESP/BAR) 0:07.
8. Carlos Sastre (ESP/CSC) 0:07.
9. Denis Menchov (RUS/RAB) 0:07.
10. Leonardo Piepoli (ITA/SDV) 0:07.
Les communiqués officiels
Jury des commissaires: pas de pénalité en temps.
Médical:
Sörensen (DEN): douleur genou droit.
Valverde (ESP): douleur liée à l'hématome du mollet droit.
Del Nero (ESP): douleur gastrique.
Isasi (ESP): contusion genou droit.
Florencio (ESP): douleur genou gauche.
Lopez (ESP): chute au Km 109. Plaies et contusions du coude, de la main et du genou droit.
Brard (FRA): chute au Km 111, sans gravité apparente.
Zabel (GER): chute au Km 194, sans gravité apparente.
Schumacher (GER): chute à proximité de la ligne d'arrivée. Plaies et contusions du côté gauche, apparemment superficielles.
Météo:
Temps nuageux avec ondées ponctuellement orageuses. Averses orageuses localement plus marquées en début d'après-midi. Températures de 19 à 23 degrés. Vent faible de sud en milieu de journée, un peu plus sensible d'ouest à nord-ouest à partir du milieu de l'après-midi.