Ricco impressionne dans les Pyrénées
Cyclisme dimanche, 13 juil. 2008. 11:11 mercredi, 11 déc. 2024. 20:58
BAGNERES-DE-BIGORRE, France - L'Italien Riccardo Ricco a signé sa deuxième victoire d'étape sur le Tour de France dimanche, dans les Pyrénées, en s'imposant en solitaire au terme d'une journée pour grimpeurs marquée par la chute du favori Cadel Evans.
Ricco, qui avait déjà triomphé jeudi dans le Massif central, s'est imposé en solitaire au terme des 224 kilomètres du parcours entre Toulouse et Bagnères-de-Bigorre tandis que les candidats au maillot jaune se sont neutralisés.
"J'ai fait une attaque formidable, je suis vraiment très heureux de cette deuxième victoire sur le Tour, a commenté Ricco, surnommé le Cobra. Deux étapes de montagne et deux victoires, je suis très content."
Après une première tentative de l'Allemand Stefan Schumacher, le coureur de l'équipe Saunier Duval, âgé de 24 ans, a attaqué dans le col d'Aspin, à une trentaine de kilomètres de l'arrivée, laissant tout le monde sur place. Il a ensuite avalé les trois coureurs échappés devant lui avant de passer en tête au sommet de la dernière difficulté du jour.
"C'est arrivé comme ça, ça a été improvisé, a commenté Ricco, deuxième du Giro cette année. (Leonardo) Piepoli (son équipier) a imprimé un très bon rythme, j'ai vu que tout le monde s'accrochait, je suis parti et j'ai foncé jusqu'à la ligne d'arrivée. C'était impressionnant parce que j'allais très vite. Les montées, c'est mon domaine."
Ricco, encore trop limité en contre-la-montre pour prétendre à la victoire sur le Tour, a devancé le Russe Vladimir Efimkin (Ag2R), deuxième à 1,04 minute. Le peloton des favoris a été réglé par Cyril Dessel (Ag2r), troisième à 1,17 minute.
Le perdant du jour a été l'ancien maillot jaune Schumacher (Gerolsteiner), qui a été débordé après son attaque et a finalement abandonné sa 3e place au général. Il est désormais quatrième, à 56 secondes.
Derrière le Luxembourgeois Kim Kirchen, maillot jaune, Evans a conservé sa deuxième place malgré sa chute. Il pointe à six secondes, devant l'Américain Christian Vande Velde, troisième à 44 seconde.
"Je n'étais pas très bien aujourd'hui, a commenté Kirchen. J'ai souffert et je suis très content d'avoir suivi le groupe. Ricco est sorti avec vent de face, ce qui est très dur. Moi je me suis concentré pour tenir les roues. J'ai eu un coup de fatigue, espérons que demain (lundi) se sera un peu mieux."
Evans a chuté à peu près à mi-parcours mais a pu rapidement remonter sur son vélo. Le coureur de l'équipe Silence-Lotto s'est ouvert la cuisse, le coude et le genou gauche.
"Il a chuté assez lourdement, il a beaucoup de plaies et a aussi été touché au dos", a commenté l'un des directeurs sportifs de son équipe, Hendrik Redant.
Apparemment, Evans est tombé dans un virage en descente sans grande difficulté. À environ 82 kilomètres de l'arrivée, Evans s'est ensuite porté à hauteur du véhicule du médecin de la course, Gérard Porte, pour se faire soigner ses plaies.
"Il y a toujours le contrecoup d'une chute comme ça, avec des contractures qui se produisent et des douleurs multiples bien évidemment", a commenté Porte.
Après sa deuxième place dans le Giro, Ricco était parti se reposer et n'avait pas inscrit le Tour de France à son programme.
"Quand j'ai repris l'entraînement, j'ai senti que les sensations étaient bonnes, a poursuivi l'Italien, un fanatique de l'ancien vainqueur du Tour et du Giro Marco Pantani. J'ai alors décidé de venir sur le Tour pour gagner une étape."
Lundi, la 10e étape conduira le peloton de Pau à Hautacam, sur un parcours en haute montagne de 156 kilomètres.
Les déclarations de l'étape
Riccardo Ricco (ITA/Saunier Duval), vainqueur de l'étape: "J'ai fait une belle action. Deux étapes de montagne, deux victoires. Je suis extrêmement content. C'est arrivé comme ça, c'était improvisé. Piepoli a imprimé un bon rythme dans la montée et j'ai attaqué. La montagne, c'est mon terrain. Demain ? J'aimerais bien pouvoir aider Piepoli. La suite ? On verra."
Kim Kirchen (LUX/Columbia), leader au général: "Ce n'était pas mon meilleur jour. J'ai été content de suivre le groupe. Ricco est sorti vent de face, je me suis contenté de suivre. J'espère que demain ce sera un peu mieux. J'espère qu'aujourd'hui c'était mon jour-sans. Demain (lundi), c'est une autre course. La fin est plus dure. On devrait voir des écarts et j'espère ne pas perdre trop de temps. L'attaque de Ricco ? L'équipe Columbia a beaucoup travaillé depuis une semaine. C'était aux autres équipes de faire le boulot."
Andy Schleck (LUX/CSC), meilleur jeune: "C'est un maillot qui me rappelle de bons souvenirs (2e du Giro 2007 et meilleur jeune). Je le prends au moment où les vraies montagnes commencent. J'espère le garder jusqu'à Paris. Dans l'équipe, on a trois cartes à jouer. On ne sait pas qui est le plus fort."
Andy Schleck (LUX/CSC), meilleur jeune: "J'ai vu la chute d'Evans et je pense qu'il s'est fait mal. Je tire mon chapeau à Ricco, il a attaqué comme un grand. On était tous derrière et on s'observait, c'est pour ça qu'il a vite pris une minute. Si on avait roulé, l'écart n'aurait peut-être pas été si grand. Pour les attaques de la CSC, on verra demain (lundi). Aujourd'hui, nous n'avions pas de consignes d'attaques parce que le dernier sommet se situait à 25 km de l'arrivée, cela ne servait à rien de perdre de l'énergie pour grappiller quelques secondes au finale. Personnellement, je me sens bien en ce moment."
Vladimir Efimkin (RUS/AG2R), 2e de l'étape: "Il n'y avait pas beaucoup d'équipes qui roulaient derrière Ricco alors je me suis dit qu'il y avait une chance pour sortir. (S'il avait pensé reprendre Ricco) Tout est toujours possible, Ricco aurait pu avoir un problème ou se mettre à douter, il faut toujours jouer sa carte à fond. Cyril termine troisième alors c'est vraiment bien pour l'équipe. On n'est pas loin de la victoire, ça marchera une prochaine fois."
Alejandro Valverde (ESP/Caisse d'Epargne), 7e de l'étape: "L'étape a été très longue, très rapide et très dure. Mais, au bout du compte, c'était une bonne journée. J'ai pu vérifier que j'avais de bonnes sensations et c'est évidemment très important en vue de la prochaine étape. J'espère qu'il fera beau temps car, en cas de pluie, la descente du Tourmalet pourrait être plus difficile que la montée. Dans le final, nous avons roulé derrière Ricco mais nous n'avons trouvé un peu de collaboration qu'auprès de Lampre et Rabobank. Ce n'était pas suffisant et nous avons alors décidé de ne plus rouler non plus."
Damiano Cunego (ITA/Lampre), 9e de l'étape: "Je suis satisfait de cette journée, j'ai eu de bonnes sensations, je peux encore m'améliorer mais dans les deux cols, Peyresourde et Aspin, j'étais en bonne place. Il n'y a pas eu de vrai bataille entre ceux qui jouent le classement général, ce sera différent demain (lundi). Je m'attends à un combat."
Carlos Sastre (ESP/CSC), 36e de l'étape: "Je crois qu'aujourd'hui (dimanche) des coureurs comme Evans, Menchov et Valverde ont gardé des forces en vue de la difficile étape de demain. De mon côté, j'ai été bien protégé par mon équipe et j'ai éprouvé de bonnes sensations dans les ascensions, c'est bien pour demain (lundi)."
Marc Sergeant (directeur sportif de Silence): "(A propos de la chute d'Evans) Je ne suis pas trop inquiet. Cadel m'a dit que ce n'était rien de sérieux mais ça aurait été mieux pour nous que le jour de repos soit demain (lundi). Le docteur va l'examiner. Il s'est fait mal à la clavicule mais je crois que ce n'est pas grave."
Bjarne Riis (directeur sportif de CSC): "J'espère que ce sera une étape pour Carlos (Sastre), ça m'embêterais que ça ne se passe pas bien pour lui. Si Ricco part demain, on sera vigilant et on partira avec lui. Il était trop fort pour tout le monde aujourd'hui. Aujourd'hui, ce n'était pas une étape pour jauger les forces de nos rivaux. Demain, ce seront les jambes qui feront la différence. Les autres je ne sais pas, mais nous aujourd'hui nous avons voulu garder tout le monde pour demain."
Le classement de l'étape
1. Riccardo Ricco (ITA/SDV) les 224,0 km en 5h39:28.
(moyenne: 39,591 km/h)
2. Vladimir Efimkin (RUS/A2R) à 1:04.
3. Cyril Dessel (FRA/A2R) 1:17.
4. Dmitriy Fofonov (KAZ/C.A) 1:17.
5. Christian Knees (GER/MRM) 1:17.
6. Maxime Monfort (BEL/COF) 1:17.
7. Alejandro Valverde (ESP/GCE) 1:17.
8. Roman Kreuziger (CZE/LIQ) 1:17.
9. Damiano Cunego (ITA/LAM) 1:17.
10. Yaroslav Popovych (UKR/SIL) 1:17.
Les communiqués officiels
Jury des commissaires:
E. Martinez (ESP): 10 sec de pénalité pour rétropoussée sur véhicule.
Médical:
Evans (AUS): chute au Km 106. Plaies et contusions au niveau de l'épaule, du coude, de la hanche et du genou gauche.
Verdugo (ESP): chute au Km 106. Plaies et contusions au niveau du coude, du genou et de l'épaule gauche.
Eisel (AUT): chute au Km 106. Plaie au niveau du genou gauche.
Valverde (ESP): contracture et douleur persistante au niveau du mollet droit.
L. L. Sanchez (ESP), Marzano (ITA), Frischkorn (USA) et Lequatre (FRA): troubles digestifs.
Pineau (FRA): douleur au niveau du genou gauche (vaste interne).
Météo:
Ciel peu nuageux au départ, devant de plus en plus nuageux, mais toujours avec de belles éclaircies. Quelques cumulus inoffensifs à l'arrivée. Températures plus douces mais encore fraîches (9 degrés au Tourmalet). Vent faible et plutôt favorable sur l'ensemble du parcours, sauf un passage entre le Km 141 et le pied de la montée de Hautacam.
Ricco, qui avait déjà triomphé jeudi dans le Massif central, s'est imposé en solitaire au terme des 224 kilomètres du parcours entre Toulouse et Bagnères-de-Bigorre tandis que les candidats au maillot jaune se sont neutralisés.
"J'ai fait une attaque formidable, je suis vraiment très heureux de cette deuxième victoire sur le Tour, a commenté Ricco, surnommé le Cobra. Deux étapes de montagne et deux victoires, je suis très content."
Après une première tentative de l'Allemand Stefan Schumacher, le coureur de l'équipe Saunier Duval, âgé de 24 ans, a attaqué dans le col d'Aspin, à une trentaine de kilomètres de l'arrivée, laissant tout le monde sur place. Il a ensuite avalé les trois coureurs échappés devant lui avant de passer en tête au sommet de la dernière difficulté du jour.
"C'est arrivé comme ça, ça a été improvisé, a commenté Ricco, deuxième du Giro cette année. (Leonardo) Piepoli (son équipier) a imprimé un très bon rythme, j'ai vu que tout le monde s'accrochait, je suis parti et j'ai foncé jusqu'à la ligne d'arrivée. C'était impressionnant parce que j'allais très vite. Les montées, c'est mon domaine."
Ricco, encore trop limité en contre-la-montre pour prétendre à la victoire sur le Tour, a devancé le Russe Vladimir Efimkin (Ag2R), deuxième à 1,04 minute. Le peloton des favoris a été réglé par Cyril Dessel (Ag2r), troisième à 1,17 minute.
Le perdant du jour a été l'ancien maillot jaune Schumacher (Gerolsteiner), qui a été débordé après son attaque et a finalement abandonné sa 3e place au général. Il est désormais quatrième, à 56 secondes.
Derrière le Luxembourgeois Kim Kirchen, maillot jaune, Evans a conservé sa deuxième place malgré sa chute. Il pointe à six secondes, devant l'Américain Christian Vande Velde, troisième à 44 seconde.
"Je n'étais pas très bien aujourd'hui, a commenté Kirchen. J'ai souffert et je suis très content d'avoir suivi le groupe. Ricco est sorti avec vent de face, ce qui est très dur. Moi je me suis concentré pour tenir les roues. J'ai eu un coup de fatigue, espérons que demain (lundi) se sera un peu mieux."
Evans a chuté à peu près à mi-parcours mais a pu rapidement remonter sur son vélo. Le coureur de l'équipe Silence-Lotto s'est ouvert la cuisse, le coude et le genou gauche.
"Il a chuté assez lourdement, il a beaucoup de plaies et a aussi été touché au dos", a commenté l'un des directeurs sportifs de son équipe, Hendrik Redant.
Apparemment, Evans est tombé dans un virage en descente sans grande difficulté. À environ 82 kilomètres de l'arrivée, Evans s'est ensuite porté à hauteur du véhicule du médecin de la course, Gérard Porte, pour se faire soigner ses plaies.
"Il y a toujours le contrecoup d'une chute comme ça, avec des contractures qui se produisent et des douleurs multiples bien évidemment", a commenté Porte.
Après sa deuxième place dans le Giro, Ricco était parti se reposer et n'avait pas inscrit le Tour de France à son programme.
"Quand j'ai repris l'entraînement, j'ai senti que les sensations étaient bonnes, a poursuivi l'Italien, un fanatique de l'ancien vainqueur du Tour et du Giro Marco Pantani. J'ai alors décidé de venir sur le Tour pour gagner une étape."
Lundi, la 10e étape conduira le peloton de Pau à Hautacam, sur un parcours en haute montagne de 156 kilomètres.
Les déclarations de l'étape
Riccardo Ricco (ITA/Saunier Duval), vainqueur de l'étape: "J'ai fait une belle action. Deux étapes de montagne, deux victoires. Je suis extrêmement content. C'est arrivé comme ça, c'était improvisé. Piepoli a imprimé un bon rythme dans la montée et j'ai attaqué. La montagne, c'est mon terrain. Demain ? J'aimerais bien pouvoir aider Piepoli. La suite ? On verra."
Kim Kirchen (LUX/Columbia), leader au général: "Ce n'était pas mon meilleur jour. J'ai été content de suivre le groupe. Ricco est sorti vent de face, je me suis contenté de suivre. J'espère que demain ce sera un peu mieux. J'espère qu'aujourd'hui c'était mon jour-sans. Demain (lundi), c'est une autre course. La fin est plus dure. On devrait voir des écarts et j'espère ne pas perdre trop de temps. L'attaque de Ricco ? L'équipe Columbia a beaucoup travaillé depuis une semaine. C'était aux autres équipes de faire le boulot."
Andy Schleck (LUX/CSC), meilleur jeune: "C'est un maillot qui me rappelle de bons souvenirs (2e du Giro 2007 et meilleur jeune). Je le prends au moment où les vraies montagnes commencent. J'espère le garder jusqu'à Paris. Dans l'équipe, on a trois cartes à jouer. On ne sait pas qui est le plus fort."
Andy Schleck (LUX/CSC), meilleur jeune: "J'ai vu la chute d'Evans et je pense qu'il s'est fait mal. Je tire mon chapeau à Ricco, il a attaqué comme un grand. On était tous derrière et on s'observait, c'est pour ça qu'il a vite pris une minute. Si on avait roulé, l'écart n'aurait peut-être pas été si grand. Pour les attaques de la CSC, on verra demain (lundi). Aujourd'hui, nous n'avions pas de consignes d'attaques parce que le dernier sommet se situait à 25 km de l'arrivée, cela ne servait à rien de perdre de l'énergie pour grappiller quelques secondes au finale. Personnellement, je me sens bien en ce moment."
Vladimir Efimkin (RUS/AG2R), 2e de l'étape: "Il n'y avait pas beaucoup d'équipes qui roulaient derrière Ricco alors je me suis dit qu'il y avait une chance pour sortir. (S'il avait pensé reprendre Ricco) Tout est toujours possible, Ricco aurait pu avoir un problème ou se mettre à douter, il faut toujours jouer sa carte à fond. Cyril termine troisième alors c'est vraiment bien pour l'équipe. On n'est pas loin de la victoire, ça marchera une prochaine fois."
Alejandro Valverde (ESP/Caisse d'Epargne), 7e de l'étape: "L'étape a été très longue, très rapide et très dure. Mais, au bout du compte, c'était une bonne journée. J'ai pu vérifier que j'avais de bonnes sensations et c'est évidemment très important en vue de la prochaine étape. J'espère qu'il fera beau temps car, en cas de pluie, la descente du Tourmalet pourrait être plus difficile que la montée. Dans le final, nous avons roulé derrière Ricco mais nous n'avons trouvé un peu de collaboration qu'auprès de Lampre et Rabobank. Ce n'était pas suffisant et nous avons alors décidé de ne plus rouler non plus."
Damiano Cunego (ITA/Lampre), 9e de l'étape: "Je suis satisfait de cette journée, j'ai eu de bonnes sensations, je peux encore m'améliorer mais dans les deux cols, Peyresourde et Aspin, j'étais en bonne place. Il n'y a pas eu de vrai bataille entre ceux qui jouent le classement général, ce sera différent demain (lundi). Je m'attends à un combat."
Carlos Sastre (ESP/CSC), 36e de l'étape: "Je crois qu'aujourd'hui (dimanche) des coureurs comme Evans, Menchov et Valverde ont gardé des forces en vue de la difficile étape de demain. De mon côté, j'ai été bien protégé par mon équipe et j'ai éprouvé de bonnes sensations dans les ascensions, c'est bien pour demain (lundi)."
Marc Sergeant (directeur sportif de Silence): "(A propos de la chute d'Evans) Je ne suis pas trop inquiet. Cadel m'a dit que ce n'était rien de sérieux mais ça aurait été mieux pour nous que le jour de repos soit demain (lundi). Le docteur va l'examiner. Il s'est fait mal à la clavicule mais je crois que ce n'est pas grave."
Bjarne Riis (directeur sportif de CSC): "J'espère que ce sera une étape pour Carlos (Sastre), ça m'embêterais que ça ne se passe pas bien pour lui. Si Ricco part demain, on sera vigilant et on partira avec lui. Il était trop fort pour tout le monde aujourd'hui. Aujourd'hui, ce n'était pas une étape pour jauger les forces de nos rivaux. Demain, ce seront les jambes qui feront la différence. Les autres je ne sais pas, mais nous aujourd'hui nous avons voulu garder tout le monde pour demain."
Le classement de l'étape
1. Riccardo Ricco (ITA/SDV) les 224,0 km en 5h39:28.
(moyenne: 39,591 km/h)
2. Vladimir Efimkin (RUS/A2R) à 1:04.
3. Cyril Dessel (FRA/A2R) 1:17.
4. Dmitriy Fofonov (KAZ/C.A) 1:17.
5. Christian Knees (GER/MRM) 1:17.
6. Maxime Monfort (BEL/COF) 1:17.
7. Alejandro Valverde (ESP/GCE) 1:17.
8. Roman Kreuziger (CZE/LIQ) 1:17.
9. Damiano Cunego (ITA/LAM) 1:17.
10. Yaroslav Popovych (UKR/SIL) 1:17.
Les communiqués officiels
Jury des commissaires:
E. Martinez (ESP): 10 sec de pénalité pour rétropoussée sur véhicule.
Médical:
Evans (AUS): chute au Km 106. Plaies et contusions au niveau de l'épaule, du coude, de la hanche et du genou gauche.
Verdugo (ESP): chute au Km 106. Plaies et contusions au niveau du coude, du genou et de l'épaule gauche.
Eisel (AUT): chute au Km 106. Plaie au niveau du genou gauche.
Valverde (ESP): contracture et douleur persistante au niveau du mollet droit.
L. L. Sanchez (ESP), Marzano (ITA), Frischkorn (USA) et Lequatre (FRA): troubles digestifs.
Pineau (FRA): douleur au niveau du genou gauche (vaste interne).
Météo:
Ciel peu nuageux au départ, devant de plus en plus nuageux, mais toujours avec de belles éclaircies. Quelques cumulus inoffensifs à l'arrivée. Températures plus douces mais encore fraîches (9 degrés au Tourmalet). Vent faible et plutôt favorable sur l'ensemble du parcours, sauf un passage entre le Km 141 et le pied de la montée de Hautacam.