Robbie McEwen enlève la 3e étape devant Erik Zabel
Cyclisme mardi, 9 juil. 2002. 13:02 jeudi, 12 déc. 2024. 04:42
REIMS (AP) - Le champion d'Australie Robbie McEwen (Lotto) s'est montré pétillant en Champagne mardi, en s'imposant devant Erik Zabel au sprint lors de la 3e étape du Tour de France disputée sur 174,5 km entre Metz et Reims. Mais l'Allemand, en empochant les 12 points de bonification attribués pour la deuxième place, a pris le maillot jaune détenu le matin par le Suisse Rubens Bertogliati.
"C'est un grand jour pour l'équipe Telekom, car elle a très bien travaillé", a déclaré Zabel. Il a félicité ses coéquipiers qui ont permis au peloton de reprendre à moins de 10 kilomètres de l'arrivée les Français Jacky Durand (Fdj.com) et Franck Rénier (Bonjour), partis dès le sixième kilomètre, et qui ont compté plus de 11 minutes d'avance avant d'être repris après 160 km de cavalcade.
Zabel compte désormais huit secondes d'avance au classement général sur McEwen et 14 sur Bertogliati, alors que Laurent Jalabert et Lance Armstrong, le triple tenant du titre, suivent à 17 secondes.
La Telekom, orpheline de Jan Ullrich blessé et pris positif aux amphétamines, s'est trouvé un leader inattendu, Zabel ayant troqué le maillot vert pour le jaune. Mais le grand amateur de vitesse et de voitures Ferrari miniatures, qui avait fini troisième du sprint à Sarrebruck chez lui la veille, ne pense pas rester leader mercredi, au terme du contre-la-montre par équipes qui sera disputé sur 67,5km entre Epernay et Château-Thierry.
"Garder le maillot jaune me paraît incertain, car les chances de victoires de l'US Postal paraissent grande dans le contre-la-montre", a expliqué Zabel.
Confirmant qu'il est l'un des plus grands sprinters du monde, Robbie McEwen s'est adjugé sa deuxième victoire d'étape dans le Tour, après celle prestigieuse obtenue sur les Champs-Elysées en 1999. A Reims, la ville du sacre des rois de France, il a montré qu'il ne déparait pas, s'adjugeant une belle victoire devant Zabel et l'autre Australien Baden Cooke (Fdj.com).
"Il y a beaucoup de bons coureurs australiens en sprint, car dans mon pays la piste est très pratiquée", a souligné McEwen, digne descendant de l'époque récente où Shane Kelly s'adjugeait trois titres de champion du monde du kilomètre.
McEwen a décroché sa 18e victoire de la saison, sa 13e dans une épreuve de l'Union cycliste internationale (UCI).
"La plus belle victoire de ma carrière reste celle sur les Champs-Elysées, a souligné l'Australien de Brisbane, qui a fêté ses 30 ans le 24 juin. Cette saison, je me suis aussi imposé devant Mario Cipollini dans le Giro, mais dans le Tour, c'est encore plus magnifique."
Avec des passages à Gravelote, Verdun et Valmy, hauts lieux d'héroisme et de désespoir, on s'attendait à ce que cette étape fasse des victimes, sauf Lance Armstrong. C'est à Verdun en 1993 que l'Américain avait décroché sa première victoire sur le Tour de France juste avant son titre mondial, et c'est à Metz en 1999 qu'il avait remporté son premier grand contre-la-montre sur la Grande Boucle. Mardi, il s'est classé 33e de l'étape, arrivé dans le peloton comme Bertogliati (95e). Mais le Suisse (Lampre) qui comptait deux secondes d'avance sur Zabel au départ le matin, a perdu le maillot jaune, Zabel ayant aussi empoché deux autres secondes de bonification au dernier sprint intermédiaire de la journée disputé à Suippes (km 131).
A cet instant, les deux fuyards devant comptaient encore 3:45 minutes d'avance sur le peloton. Mais le "train rose" de la Telekom lancé à toute vapeur et le travail des Lotto de McEwen, les condamnaient à l'échec. Résultat, Durand a fini à l'avant-dernière place de l'étape, la 188e, à une minute 30 secondes du peloton.
La course a été marquée par un problème important de tachycardie pour Stuart O'Grady, l'Australien du Crédit Agricole, qui a dû consulter le médecin chef du Tour de France, Gérard Porte durant l'étape. Mais il a bien fini, à l'instar de son coéquipier norvégien Thor Hushovd, arrivé à la dérive avec 20 minutes de retard à Sarrebruck la veille et qui, mardi, a incroyablement lancé le sprint du peloton à Reims...
S'il perdait le maillot jaune mercredi, Zabel reprendrait le vert, sans déception. Car il retrouverait son objectif premier qui est de remporter pour la septième fois le classement par points le 28 juillet à l'arrivée à Paris.
"C'est un grand jour pour l'équipe Telekom, car elle a très bien travaillé", a déclaré Zabel. Il a félicité ses coéquipiers qui ont permis au peloton de reprendre à moins de 10 kilomètres de l'arrivée les Français Jacky Durand (Fdj.com) et Franck Rénier (Bonjour), partis dès le sixième kilomètre, et qui ont compté plus de 11 minutes d'avance avant d'être repris après 160 km de cavalcade.
Zabel compte désormais huit secondes d'avance au classement général sur McEwen et 14 sur Bertogliati, alors que Laurent Jalabert et Lance Armstrong, le triple tenant du titre, suivent à 17 secondes.
La Telekom, orpheline de Jan Ullrich blessé et pris positif aux amphétamines, s'est trouvé un leader inattendu, Zabel ayant troqué le maillot vert pour le jaune. Mais le grand amateur de vitesse et de voitures Ferrari miniatures, qui avait fini troisième du sprint à Sarrebruck chez lui la veille, ne pense pas rester leader mercredi, au terme du contre-la-montre par équipes qui sera disputé sur 67,5km entre Epernay et Château-Thierry.
"Garder le maillot jaune me paraît incertain, car les chances de victoires de l'US Postal paraissent grande dans le contre-la-montre", a expliqué Zabel.
Confirmant qu'il est l'un des plus grands sprinters du monde, Robbie McEwen s'est adjugé sa deuxième victoire d'étape dans le Tour, après celle prestigieuse obtenue sur les Champs-Elysées en 1999. A Reims, la ville du sacre des rois de France, il a montré qu'il ne déparait pas, s'adjugeant une belle victoire devant Zabel et l'autre Australien Baden Cooke (Fdj.com).
"Il y a beaucoup de bons coureurs australiens en sprint, car dans mon pays la piste est très pratiquée", a souligné McEwen, digne descendant de l'époque récente où Shane Kelly s'adjugeait trois titres de champion du monde du kilomètre.
McEwen a décroché sa 18e victoire de la saison, sa 13e dans une épreuve de l'Union cycliste internationale (UCI).
"La plus belle victoire de ma carrière reste celle sur les Champs-Elysées, a souligné l'Australien de Brisbane, qui a fêté ses 30 ans le 24 juin. Cette saison, je me suis aussi imposé devant Mario Cipollini dans le Giro, mais dans le Tour, c'est encore plus magnifique."
Avec des passages à Gravelote, Verdun et Valmy, hauts lieux d'héroisme et de désespoir, on s'attendait à ce que cette étape fasse des victimes, sauf Lance Armstrong. C'est à Verdun en 1993 que l'Américain avait décroché sa première victoire sur le Tour de France juste avant son titre mondial, et c'est à Metz en 1999 qu'il avait remporté son premier grand contre-la-montre sur la Grande Boucle. Mardi, il s'est classé 33e de l'étape, arrivé dans le peloton comme Bertogliati (95e). Mais le Suisse (Lampre) qui comptait deux secondes d'avance sur Zabel au départ le matin, a perdu le maillot jaune, Zabel ayant aussi empoché deux autres secondes de bonification au dernier sprint intermédiaire de la journée disputé à Suippes (km 131).
A cet instant, les deux fuyards devant comptaient encore 3:45 minutes d'avance sur le peloton. Mais le "train rose" de la Telekom lancé à toute vapeur et le travail des Lotto de McEwen, les condamnaient à l'échec. Résultat, Durand a fini à l'avant-dernière place de l'étape, la 188e, à une minute 30 secondes du peloton.
La course a été marquée par un problème important de tachycardie pour Stuart O'Grady, l'Australien du Crédit Agricole, qui a dû consulter le médecin chef du Tour de France, Gérard Porte durant l'étape. Mais il a bien fini, à l'instar de son coéquipier norvégien Thor Hushovd, arrivé à la dérive avec 20 minutes de retard à Sarrebruck la veille et qui, mardi, a incroyablement lancé le sprint du peloton à Reims...
S'il perdait le maillot jaune mercredi, Zabel reprendrait le vert, sans déception. Car il retrouverait son objectif premier qui est de remporter pour la septième fois le classement par points le 28 juillet à l'arrivée à Paris.