Rogge prend la défense d'Armstrong
Cyclisme vendredi, 23 sept. 2005. 13:19 jeudi, 12 déc. 2024. 14:47
BRUXELLES (AP) - Le président du Comité international olympique, Jacques Rogge, estime que l'affaire Armstrong nuit à la lutte contre le dopage.
A la suite d'une enquête du journal "L'Equipe", Lance Armstrong est soupçonné d'avoir pris de l'EPO en 1999 lors de la première de ses sept victoires sur le Tour de France.
Dans un entretien accordé au journaliste Hans Vandeweghe du journal "De Morgen" publié vendredi, Rogge a jugé qu'Armstrong n'avait pas à prouver son innocence dans cette affaire.
Le président du CIO a ajouté qu'il aimerait que l'Agence mondiale antidopage (AMA) établisse des règles précises en matière de contrôles rétroactifs, auxquels il est favorable.
Le mois dernier, "L'Equipe" a publié des documents censés prouver que six des échantillons d'urine prélevés sur Armstrong pendant le Tour 1999 contenaient des traces d'EPO. Ces échantillons ont été retestés l'an passé par le laboratoire de Châtenay-Malabry dans le cadre d'une étude destinée à améliorer la fiabilité des tests de dépistage.
Armstrong a démenti s'être dopé et s'est déclaré victime d'une "chasse aux sorcières." Au cours de l'entretien, Rogge a soutenu Armstrong à plusieurs reprises.
"Il faut respecter la présomption d'innocence", a-t-il dit. "Ce n'est pas à l'athlète de prouver son innocence mais aux institutions sportives de prouver son éventuelle culpabilité. L'affaire Armstrong, apparemment, relève du cadre scientifique et non d'un contrôle antidopage."
Selon le président du CIO, Armstrong ne peut pas être mis sur la sellette avant qu'il ait été prouvé que les échantillons étaient bien les siens, qu'ils contenaient de l'EPO, et que tous ses droits ont été garantis dans la procédure.
Dans cette affaire, Rogge a ensuite noté que la querelle entre le président de l'AMA, Dick Pound, et le président de l'UCI, Hein Verbruggen, ainsi que l'arrivée dans le débat de Denis Oswald, président de l'Association des Fédérations internationales olympiques d'été (ASOIF), et Sergei Bubka, le chef de la commission des athlètes du CIO, n'arrangeaient pas les choses.
"Il est clair que la façon dont les débats sont menés ne sert pas les intérêts de la lutte contre le dopage", a déclaré Rogge.
A la suite d'une enquête du journal "L'Equipe", Lance Armstrong est soupçonné d'avoir pris de l'EPO en 1999 lors de la première de ses sept victoires sur le Tour de France.
Dans un entretien accordé au journaliste Hans Vandeweghe du journal "De Morgen" publié vendredi, Rogge a jugé qu'Armstrong n'avait pas à prouver son innocence dans cette affaire.
Le président du CIO a ajouté qu'il aimerait que l'Agence mondiale antidopage (AMA) établisse des règles précises en matière de contrôles rétroactifs, auxquels il est favorable.
Le mois dernier, "L'Equipe" a publié des documents censés prouver que six des échantillons d'urine prélevés sur Armstrong pendant le Tour 1999 contenaient des traces d'EPO. Ces échantillons ont été retestés l'an passé par le laboratoire de Châtenay-Malabry dans le cadre d'une étude destinée à améliorer la fiabilité des tests de dépistage.
Armstrong a démenti s'être dopé et s'est déclaré victime d'une "chasse aux sorcières." Au cours de l'entretien, Rogge a soutenu Armstrong à plusieurs reprises.
"Il faut respecter la présomption d'innocence", a-t-il dit. "Ce n'est pas à l'athlète de prouver son innocence mais aux institutions sportives de prouver son éventuelle culpabilité. L'affaire Armstrong, apparemment, relève du cadre scientifique et non d'un contrôle antidopage."
Selon le président du CIO, Armstrong ne peut pas être mis sur la sellette avant qu'il ait été prouvé que les échantillons étaient bien les siens, qu'ils contenaient de l'EPO, et que tous ses droits ont été garantis dans la procédure.
Dans cette affaire, Rogge a ensuite noté que la querelle entre le président de l'AMA, Dick Pound, et le président de l'UCI, Hein Verbruggen, ainsi que l'arrivée dans le débat de Denis Oswald, président de l'Association des Fédérations internationales olympiques d'été (ASOIF), et Sergei Bubka, le chef de la commission des athlètes du CIO, n'arrangeaient pas les choses.
"Il est clair que la façon dont les débats sont menés ne sert pas les intérêts de la lutte contre le dopage", a déclaré Rogge.