Ryder Hesjedal reste en rose en Italie
Cyclisme dimanche, 13 mai 2012. 13:50 jeudi, 12 déc. 2024. 00:29
lago laceno - Domenico Pozzovivo, un grimpeur du sud de l'Italie, a gagné la 8e étape du Giro qui a atteint son point le plus méridional, dimanche, au Lago Laceno, avec pour maillot rose le Canadien Ryder Hesjedal.
Pour signer la deuxième victoire italienne depuis le départ, la deuxième en deux jours, le poids léger du Basilicate a démarré sur la rampe la plus dure du Colle Molella, menant vers le Lago Laceno, sur les plateaux de Campanie, à l'est de Naples.
Aucun des favoris du Giro n'a tenté de prendre la roue du coureur de l'équipe Colnago. En deux kilomètres à peine, jusqu'au sommet du Colle Molella, Pozzovivo s'est assuré une quarantaine de secondes d'avance sur le premier peloton mené par le Polonais Sylwester Szmyd, le soutien de l'Italien Ivan Basso en montagne.
Malgré son gabarit limité (53 kg pour 1,65 m), le feu follet italien a résisté sur les cinq derniers kilomètres, en descente et en faux-plat, à quelque 1050 mètres d'altitude. Il a conservé pour finir une vingtaine de secondes sur l'Espagnol Benat Intxausti, en avant-garde d'un groupe réglé par l'Espagnol Joaquim Rodriguez (8 sec de bonification).
Vainqueur du récent Tour du Trentin, une course montagneuse qui donne un avant-goût des cols du Giro, Pozzovivo s'est rappelé au bon souvenir de ses adversaires bien qu'il se situe encore à distance (13e à 55 sec de Hesjedal) au classement général
Economie et politique
"Quand il est parti, c'est qu'il était fort, ce n'est pas parce qu'on s'est regardé", a reconnu le Tchèque Roman Kreuziger, en position d'attente au classement (4e). Sans pour autant tirer des conclusions définitives sur la performance du vainqueur du jour: "Il est très fort dans ce genre de bosse et il est en forme, on le sait depuis le Trentin."
"Tous les adversaires sont à prendre en considération, Pozzovivo comme les autres", a confirmé Basso, dont l'équipe Liquigas a assumé les responsabilités dans la dernière montée après un travail collectif de l'Astana de Kreuziger. Mais le Varésan a rappelé qu'après huit jours de course, tous les candidats au classement général étaient encore placés.
Auteur d'une thèse sur les politiques méridionales de l'unité italienne, intéressé par la politique, Pozzovivo a gagné pour la première fois à l'âge de 29 ans une étape du Giro (9e en 2008). Après l'arrivée, il a été happé par la chaleur de l'accueil des gens du sud, à la grande émotion de ses parents venus pour l'occasion.
Comme tant d'autres coureurs du Mezzogiorno, il a dû émigrer vers le Nord, en Vénétie, pour passer professionnel en 2006, dans l'équipe des Reverberi à laquelle il est resté fidèle. Il est revenu ensuite dans sa région natale, près de Potenza, quitte à multiplier les transferts aériens pour rejoindre les sites des compétitions.
Lundi, la course redescend en plaine pour la 9e étape, limitée à 166 kilomètres entre San Giorgio nel Sannio, près de Bénévent, et Frosinone, au sud de Rome, sur un parcours favorable aux sprinteurs.
Pour signer la deuxième victoire italienne depuis le départ, la deuxième en deux jours, le poids léger du Basilicate a démarré sur la rampe la plus dure du Colle Molella, menant vers le Lago Laceno, sur les plateaux de Campanie, à l'est de Naples.
Aucun des favoris du Giro n'a tenté de prendre la roue du coureur de l'équipe Colnago. En deux kilomètres à peine, jusqu'au sommet du Colle Molella, Pozzovivo s'est assuré une quarantaine de secondes d'avance sur le premier peloton mené par le Polonais Sylwester Szmyd, le soutien de l'Italien Ivan Basso en montagne.
Malgré son gabarit limité (53 kg pour 1,65 m), le feu follet italien a résisté sur les cinq derniers kilomètres, en descente et en faux-plat, à quelque 1050 mètres d'altitude. Il a conservé pour finir une vingtaine de secondes sur l'Espagnol Benat Intxausti, en avant-garde d'un groupe réglé par l'Espagnol Joaquim Rodriguez (8 sec de bonification).
Vainqueur du récent Tour du Trentin, une course montagneuse qui donne un avant-goût des cols du Giro, Pozzovivo s'est rappelé au bon souvenir de ses adversaires bien qu'il se situe encore à distance (13e à 55 sec de Hesjedal) au classement général
Economie et politique
"Quand il est parti, c'est qu'il était fort, ce n'est pas parce qu'on s'est regardé", a reconnu le Tchèque Roman Kreuziger, en position d'attente au classement (4e). Sans pour autant tirer des conclusions définitives sur la performance du vainqueur du jour: "Il est très fort dans ce genre de bosse et il est en forme, on le sait depuis le Trentin."
"Tous les adversaires sont à prendre en considération, Pozzovivo comme les autres", a confirmé Basso, dont l'équipe Liquigas a assumé les responsabilités dans la dernière montée après un travail collectif de l'Astana de Kreuziger. Mais le Varésan a rappelé qu'après huit jours de course, tous les candidats au classement général étaient encore placés.
Auteur d'une thèse sur les politiques méridionales de l'unité italienne, intéressé par la politique, Pozzovivo a gagné pour la première fois à l'âge de 29 ans une étape du Giro (9e en 2008). Après l'arrivée, il a été happé par la chaleur de l'accueil des gens du sud, à la grande émotion de ses parents venus pour l'occasion.
Comme tant d'autres coureurs du Mezzogiorno, il a dû émigrer vers le Nord, en Vénétie, pour passer professionnel en 2006, dans l'équipe des Reverberi à laquelle il est resté fidèle. Il est revenu ensuite dans sa région natale, près de Potenza, quitte à multiplier les transferts aériens pour rejoindre les sites des compétitions.
Lundi, la course redescend en plaine pour la 9e étape, limitée à 166 kilomètres entre San Giorgio nel Sannio, près de Bénévent, et Frosinone, au sud de Rome, sur un parcours favorable aux sprinteurs.