Stefan Ullrich dans le sillage de son frère
Cyclisme mardi, 22 juil. 2003. 11:42 jeudi, 12 déc. 2024. 13:39
PAU (AFP) - La vie de Jan Ullrich sur le Tour de France cycliste est une affaire de famille et d'organisation: lorsque la journée du vainqueur de 1997 s'arrête, commence celle de son frère Stefan, son premier admirateur et son mécanicien au sein de l'équipe Bianchi.
A 32 ans, l'aîné des quatre frères Ullrich est le portrait craché de son cadet de 29 ans. Jusqu'à l'anneau en or dans l'oreille gauche. Son parcours professionnel en revanche est moins brillant, même si Jan a connu ces dernières saisons plus de bas que de hauts.
Lorsque Jan rejoint Bianchi au printemps, l'aîné des frères originaires de Rostock (nord-est de l'Allemagne) est au chômage. Pendant trois ans, il a travaillé pour la Fédération allemande de cyclisme et affiche donc une certaine expérience. Le champion allemand l'emmène dans ses bagages.
Depuis, il prépare avec amour les vélos de son frère, défait et refait les bagages, bichonne les machines jusqu'au milieu de la nuit. "C'est un +mecano+ de premier ordre", dit Jan.
Rêve d'enfant
Vendredi dernier, lors du contre-la-montre entre Gaillac et Cap'Découverte (sud-ouest), survolé par Ullrich devant son rival américain Lance Armstrong, Stefan, jusque là un peu "stressé" par l'ambiance du Tour, a eu la sensation d'avoir fait son travail à la perfection. A l'arrivée, les deux frères se sont tombés dans les bras, en pleurs.
"Pendant les contre-la-montre, je l'entends toujours hurler derrière dans la voiture de l'équipe. Après, il est enroué toute la soirée", raconte Jan.
Ancien champion de RDA junior du 800 m, Stefan se souvient d'avoir rêvé d'une carrière de champion cycliste avec Jan, le second, avant Thomas et Felix.
"Nous partagions la même chambre avec Jan. On parlait toujours de vélo. Je suis heureux et fier qu'il ait accompli notre rêve d'enfant", raconte-t-il.
Jan, sur la route toute l'année et de retour chez sa mère Marianne, à Rostock, uniquement pour célébrer Noël, se réjouit de retrouver un peu de sa famille au soir des étapes d'un Tour de France où il se surprend lui-même.
"C'est agréable d'être en famille au sein de l'équipe. Ca n'arrive pas souvent dans le vélo", confie le capitaine de Bianchi.
A 32 ans, l'aîné des quatre frères Ullrich est le portrait craché de son cadet de 29 ans. Jusqu'à l'anneau en or dans l'oreille gauche. Son parcours professionnel en revanche est moins brillant, même si Jan a connu ces dernières saisons plus de bas que de hauts.
Lorsque Jan rejoint Bianchi au printemps, l'aîné des frères originaires de Rostock (nord-est de l'Allemagne) est au chômage. Pendant trois ans, il a travaillé pour la Fédération allemande de cyclisme et affiche donc une certaine expérience. Le champion allemand l'emmène dans ses bagages.
Depuis, il prépare avec amour les vélos de son frère, défait et refait les bagages, bichonne les machines jusqu'au milieu de la nuit. "C'est un +mecano+ de premier ordre", dit Jan.
Rêve d'enfant
Vendredi dernier, lors du contre-la-montre entre Gaillac et Cap'Découverte (sud-ouest), survolé par Ullrich devant son rival américain Lance Armstrong, Stefan, jusque là un peu "stressé" par l'ambiance du Tour, a eu la sensation d'avoir fait son travail à la perfection. A l'arrivée, les deux frères se sont tombés dans les bras, en pleurs.
"Pendant les contre-la-montre, je l'entends toujours hurler derrière dans la voiture de l'équipe. Après, il est enroué toute la soirée", raconte Jan.
Ancien champion de RDA junior du 800 m, Stefan se souvient d'avoir rêvé d'une carrière de champion cycliste avec Jan, le second, avant Thomas et Felix.
"Nous partagions la même chambre avec Jan. On parlait toujours de vélo. Je suis heureux et fier qu'il ait accompli notre rêve d'enfant", raconte-t-il.
Jan, sur la route toute l'année et de retour chez sa mère Marianne, à Rostock, uniquement pour célébrer Noël, se réjouit de retrouver un peu de sa famille au soir des étapes d'un Tour de France où il se surprend lui-même.
"C'est agréable d'être en famille au sein de l'équipe. Ca n'arrive pas souvent dans le vélo", confie le capitaine de Bianchi.