TDF : Contador a raison d'y croire
Cyclisme mercredi, 29 juin 2011. 09:20 vendredi, 13 déc. 2024. 19:23
LES HERBIERS - Porteur du dossard numéro un, Alberto Contador concentre toutes les attentions au moment de s'attaquer pour la cinquième fois de sa carrière au Tour de France.
L'Espagnol, candidat à une quatrième victoire, a de bonnes raisons de croire en son étoile, sans la moindre certitude pour autant. Car ses adversaires peuvent espérer eux aussi.
POURQUOI IL VA GAGNER :
Il a dominé le Giro : nul n'a rivalisé avec lui sur les routes italiennes. Le Madrilène a su doser ses efforts sur un parcours taillé à ses mesures, pas moins de huit arrivées en altitude. Le Tour d'Italie n'a pu que renforcer sa confiance. Le meilleur Contador est de retour.
Il est le meilleur grimpeur: les quatre arrivées au sommet du Tour (Luz-Ardiden et Plateau de Beille dans les Pyrénées, Galibier et Alpe d'Huez dans les Alpes) lui conviennent. Quelles que soient les pentes, Contador possède un démarrage quasi-irrésistible.
Il est le plus complet : ses qualités de rouleur lui procurent une marge théorique sur Andy Schleck dans le contre-la-montre prévu à la veille de l'arrivée. En course, il commet peu de fautes et s'appuie désormais sur l'expérience de six grands tours victorieux (3 Tours, 2 Giro, 1 Vuelta).
Il se ménage des alliés : gagnant dans l'âme, le Castillan sait à l'occasion faire des cadeaux en course, pour remercier ou pour préserver l'avenir. La marque du patron qu'à l'âge de 28 ans, il est devenu, apprécié généralement dans le peloton.
Il est Espagnol : depuis la dernière victoire de Lance Armstrong, toutes les éditions de la Grande Boucle ont été gagnées par un coureur venant de l'autre côté des Pyrénées (Pereiro en 2006, Contador en 2007, Sastre en 2008, Contador en 2009 et 2010).
Riis est son directeur sportif : dans la voiture suiveuse, il pourra conseiller utilement Contador sur son rival privilégié, Andy Schleck. Pour l'avoir dirigé jusqu'à l'an passé, il connaît parfaitement les forces et faiblesses du Luxembourgeois.
P0URQUOI IL VA PERDRE :
Il va payer la fatigue du Giro : le doublé Giro-Tour n'a plus été réussi depuis 1998, lorsque Marco Pantani avait gagné l'édition de la Grande Boucle marquée par l'affaire Festina. À cinq semaines d'écart, l'enchaînement des deux plus grandes courses par étapes de la saison n'a rien d'évident.
Il doit prendre sur lui nerveusement : la polémique sur sa présence au départ du Tour, l'incertitude sur le résultat à venir, ajoutent à la pression habituelle qui pèse sur le favori du Tour. Le climat pourrait s'avérer pesant pour Contador s'il ne parvient pas à conquérir le public.
Il n'a pas dominé Andy Schleck l'an passé : jusqu'à la veille de l'arrivée, Contador a souffert dans le Tour 2010. L'écart final, 39 secondes, correspond au temps perdu par Andy Schleck dans l'étape du port de Balès à cause d'un dérailleur récalcitrant.
Riis est son directeur sportif : cette saison, l'Espagnol et sa garde rapprochée (Hernandez, Navarro, Noval) ont rejoint une équipe Saxo Bank décapitée et décimée par le départ de ses cadres. La plupart d'entre eux (Cancellara, Fuglsang, O'Grady, Voigt) ont suivi les frères Schleck.
L'Espagnol, candidat à une quatrième victoire, a de bonnes raisons de croire en son étoile, sans la moindre certitude pour autant. Car ses adversaires peuvent espérer eux aussi.
POURQUOI IL VA GAGNER :
Il a dominé le Giro : nul n'a rivalisé avec lui sur les routes italiennes. Le Madrilène a su doser ses efforts sur un parcours taillé à ses mesures, pas moins de huit arrivées en altitude. Le Tour d'Italie n'a pu que renforcer sa confiance. Le meilleur Contador est de retour.
Il est le meilleur grimpeur: les quatre arrivées au sommet du Tour (Luz-Ardiden et Plateau de Beille dans les Pyrénées, Galibier et Alpe d'Huez dans les Alpes) lui conviennent. Quelles que soient les pentes, Contador possède un démarrage quasi-irrésistible.
Il est le plus complet : ses qualités de rouleur lui procurent une marge théorique sur Andy Schleck dans le contre-la-montre prévu à la veille de l'arrivée. En course, il commet peu de fautes et s'appuie désormais sur l'expérience de six grands tours victorieux (3 Tours, 2 Giro, 1 Vuelta).
Il se ménage des alliés : gagnant dans l'âme, le Castillan sait à l'occasion faire des cadeaux en course, pour remercier ou pour préserver l'avenir. La marque du patron qu'à l'âge de 28 ans, il est devenu, apprécié généralement dans le peloton.
Il est Espagnol : depuis la dernière victoire de Lance Armstrong, toutes les éditions de la Grande Boucle ont été gagnées par un coureur venant de l'autre côté des Pyrénées (Pereiro en 2006, Contador en 2007, Sastre en 2008, Contador en 2009 et 2010).
Riis est son directeur sportif : dans la voiture suiveuse, il pourra conseiller utilement Contador sur son rival privilégié, Andy Schleck. Pour l'avoir dirigé jusqu'à l'an passé, il connaît parfaitement les forces et faiblesses du Luxembourgeois.
P0URQUOI IL VA PERDRE :
Il va payer la fatigue du Giro : le doublé Giro-Tour n'a plus été réussi depuis 1998, lorsque Marco Pantani avait gagné l'édition de la Grande Boucle marquée par l'affaire Festina. À cinq semaines d'écart, l'enchaînement des deux plus grandes courses par étapes de la saison n'a rien d'évident.
Il doit prendre sur lui nerveusement : la polémique sur sa présence au départ du Tour, l'incertitude sur le résultat à venir, ajoutent à la pression habituelle qui pèse sur le favori du Tour. Le climat pourrait s'avérer pesant pour Contador s'il ne parvient pas à conquérir le public.
Il n'a pas dominé Andy Schleck l'an passé : jusqu'à la veille de l'arrivée, Contador a souffert dans le Tour 2010. L'écart final, 39 secondes, correspond au temps perdu par Andy Schleck dans l'étape du port de Balès à cause d'un dérailleur récalcitrant.
Riis est son directeur sportif : cette saison, l'Espagnol et sa garde rapprochée (Hernandez, Navarro, Noval) ont rejoint une équipe Saxo Bank décapitée et décimée par le départ de ses cadres. La plupart d'entre eux (Cancellara, Fuglsang, O'Grady, Voigt) ont suivi les frères Schleck.