TDF : Gilbert a fait fi de la pression
Cyclisme samedi, 2 juil. 2011. 16:38 jeudi, 12 déc. 2024. 07:55
MONT DES ALOUETTES - Pour gagner la première étape du Tour, Philippe Gilbert s'est imposé en haut du Mont des Alouettes, une courte ascension du genre des "murs" flamands qu'il franchit grâce à une étonnante capacité à supporter la souffrance et à faire fi de la pression.
Gilbert était attendu, Gilbert a gagné. Comme en avril dans son triplé des classiques ardennaises, concentré sur une semaine, avec l'Amstel Gold Race, la Flèche Wallonne et Liège-Bastogne-Liège.
Dans chacune, il y a un "mur" (le Cauberg dans l'Amstel, le mur de Huy à la Flèche et la Roche aux Faucons dans Liège), une montée courte mais extrêmement raide, et dans chacune il est favori. Et dans chacune, il s'impose.
"Physiquement, je ne suis pas le meilleur", racontait voici quelques années le coureur établi depuis plus d'un an à Monaco. "Déjà chez les jeunes, je devais lutter tactiquement contre des gars beaucoup plus forts. Ca se joue dans la tête, au caractère. Et j'en ai beaucoup c'est vrai".
Les médecins qui l'ont suivi dans ses différentes équipes (Française des Jeux, Silence-Lotto, puis Omega-Pharma) depuis ses débuts en 2003 expliquent souvent ses capacités physiques... par son mental: une aptitude supérieure à la moyenne, et presque masochiste, à supporter la douleur sur de courts efforts.
Il possède également une lecture tactique des courses hors norme, fruit d'une expérience au plus haut niveau acquise en étant régulièrement présent aux côtés des meilleurs dès ses débuts. "Je ne pouvais pas gagner mais je voyais ce qui se passait, j'étais aux premières loges", aime-t-il à expliquer.
Spirale positive
Sa saison 2010 a été marquée par la déception du Championnat du monde à Geelong (Australie). A l'attaque, il avait été repris à 2500 mètres de la ligne et avait fini 18e, dans le groupe de tête.
Après un second et probant succès dans le Tour de Lombardie, il a ensuite assis cette saison sa mainmise sur les courses d'un jour, classiques et semi-classiques: Strade Bianche, Flèche brabançonne, Amstel Gold Race, Flèche Wallonne, Liège-Bastogne-Liège, une course qu'il n'avait jamais gagnée et qui passe devant sa maison, puis le Championnat de Belgique.
Dans une spirale positive, sûr de sa force, Gilbert a, comme attendu, damé le pion une nouvelle fois à tous ses rivaux pour s'imposer et enfiler le premier maillot jaune de sa carrière... assorti à sa nouvelle chevelure peroxydée après son titre national.
Quand le tracé du Tour a été dévoilé en octobre dernier, on lui avait prédit une autre victoire à Mur-de-Bretagne où arrive la quatrième étape au sommet d'une sévère côte. Rendez-vous est pris, le jour de son 29e anniversaire, sur un terrain qui lui est encore plus favorable que le Mont des Alouettes.
Gilbert était attendu, Gilbert a gagné. Comme en avril dans son triplé des classiques ardennaises, concentré sur une semaine, avec l'Amstel Gold Race, la Flèche Wallonne et Liège-Bastogne-Liège.
Dans chacune, il y a un "mur" (le Cauberg dans l'Amstel, le mur de Huy à la Flèche et la Roche aux Faucons dans Liège), une montée courte mais extrêmement raide, et dans chacune il est favori. Et dans chacune, il s'impose.
"Physiquement, je ne suis pas le meilleur", racontait voici quelques années le coureur établi depuis plus d'un an à Monaco. "Déjà chez les jeunes, je devais lutter tactiquement contre des gars beaucoup plus forts. Ca se joue dans la tête, au caractère. Et j'en ai beaucoup c'est vrai".
Les médecins qui l'ont suivi dans ses différentes équipes (Française des Jeux, Silence-Lotto, puis Omega-Pharma) depuis ses débuts en 2003 expliquent souvent ses capacités physiques... par son mental: une aptitude supérieure à la moyenne, et presque masochiste, à supporter la douleur sur de courts efforts.
Il possède également une lecture tactique des courses hors norme, fruit d'une expérience au plus haut niveau acquise en étant régulièrement présent aux côtés des meilleurs dès ses débuts. "Je ne pouvais pas gagner mais je voyais ce qui se passait, j'étais aux premières loges", aime-t-il à expliquer.
Spirale positive
Sa saison 2010 a été marquée par la déception du Championnat du monde à Geelong (Australie). A l'attaque, il avait été repris à 2500 mètres de la ligne et avait fini 18e, dans le groupe de tête.
Après un second et probant succès dans le Tour de Lombardie, il a ensuite assis cette saison sa mainmise sur les courses d'un jour, classiques et semi-classiques: Strade Bianche, Flèche brabançonne, Amstel Gold Race, Flèche Wallonne, Liège-Bastogne-Liège, une course qu'il n'avait jamais gagnée et qui passe devant sa maison, puis le Championnat de Belgique.
Dans une spirale positive, sûr de sa force, Gilbert a, comme attendu, damé le pion une nouvelle fois à tous ses rivaux pour s'imposer et enfiler le premier maillot jaune de sa carrière... assorti à sa nouvelle chevelure peroxydée après son titre national.
Quand le tracé du Tour a été dévoilé en octobre dernier, on lui avait prédit une autre victoire à Mur-de-Bretagne où arrive la quatrième étape au sommet d'une sévère côte. Rendez-vous est pris, le jour de son 29e anniversaire, sur un terrain qui lui est encore plus favorable que le Mont des Alouettes.