TDF : Mark Cavendish en rajoute
Cyclisme vendredi, 9 juil. 2010. 11:47 jeudi, 12 déc. 2024. 05:43
GUEUGNON, France - Et de deux pour Mark Cavendish.
Le Britannique de la HTC-Columbia a remporté vendredi sa deuxième victoire consécutive sur le Tour de France en s'adjugeant au sprint la sixième étape entre Montargis et Gueugnon, la plus longue du Tour 2010 avec 227,5 km. Il n'y a pas eu de changement au classement général, où le Suisse Fabian Cancellara conserve le maillot jaune.
En disette depuis le début de la Grande Boucle, le sprinter de l'île de Man a remis les pendules à l'heure depuis jeudi: après son succès entre Epernay et Montargis, il a doublé la mise vendredi en réglant le peloton au sprint. Il s'agit de sa 12e victoire sur le Tour.
Après avoir éclaté en sanglots à la suite de sa victoire d'étape, jeudi, Cavendish a levé les bras en triomphe cette fois.
"Je suis vraiment heureux, a-t-il commenté. J'ai la parole plus facile aujourd'hui parce qu'il y avait beaucoup d'émotions hier."
La fin de la sixième étape a par ailleurs donné lieu à une dispute entre deux coureurs, l'Espagnol Carlos Barredo (Quick Step) et le Portugais Rui Costa (Caisse d'Épargne), à la ligne d'arrivée.
La raison de l'incident n'était pas immédiatement claire, mais une vidéo diffusée sur le site Internet du journal L'Équipe permet de voir Barredo, de l'équipe Quick Step, foncer vers Costa pour essayer de le frapper à la tête avec une roue de vélo.
Pendant que Costa se protégeait, il a plusieurs fois tenté de le frapper du poing au visage, avant que les deux ne chutent au sol en criant. Des témoins ont éventuellement séparé les cyclistes quand ceux-ci se sont relevés.
Les organisateurs du Tour ont réprimandé les deux cyclistes pour "comportement incorrect" et avoir proféré "insultes et menaces". Ils ont écopé tous deux d'une amende de 200 francs suisses (190 $ CAN). On ignorait s'il y aurait d'autres sanctions.
Emmené par ses équipiers de la Columbia, Cavendish a quant à lui parfaitement tiré profit de cette sixième étape, la dernière réservée aux sprinters avant les Alpes.
Après avoir laissé jusqu'à huit minutes d'avance aux trois échappés du jour - Ruben Perez Moreno (Euskaltel Euskadi), Sebastian Lang (Omega Pharma-Lotto) et Mathieu Perget (Caisse d'Epargne) -, partis dès le début de la course, le peloton a rattrapé les fuyards à 10 km de l'arrivée. Bien lancé par son poisson-pilote Mark Renshaw, Cavendish a ensuite fait parler sa puissance pour franchir la ligne le premier, devant l'Américain Tyler Farrar (Garmin) et l'Italien Alessandro Petacchi (Lampre). Après les larmes de la veille, le Britannique a cette fois levé les bras au ciel.
Malgré ces deux victoires consécutives de Cavendish, le maillot vert du classement reste sur les épaules du Norvégien Thor Hushovd (Cervelo), avec quatre points d'avance sur Petacchi. Hushovd, 10e vendredi, a regretté de ne pouvoir garder le rythme avec les autres.
"Si je veux remporter ce maillot, je ne peux continuer ainsi", a dit le Norvégien.
L'étape de vendredi, à nouveau courue sous une chaleur caniculaire, venait conclure une séquence de trois journées réservées aux sprinters, avant la moyenne montagne qui attend les coureurs samedi entre Tournus et la station des Rousses (165,5 km).
Pour les candidats à la victoire finale, les choses sérieuses commenceront véritablement dimanche avec la neuvième étape entre Morzine-Avoriaz et Saint-Jean-de-Maurienne (204,5 km).
Le Britannique de la HTC-Columbia a remporté vendredi sa deuxième victoire consécutive sur le Tour de France en s'adjugeant au sprint la sixième étape entre Montargis et Gueugnon, la plus longue du Tour 2010 avec 227,5 km. Il n'y a pas eu de changement au classement général, où le Suisse Fabian Cancellara conserve le maillot jaune.
En disette depuis le début de la Grande Boucle, le sprinter de l'île de Man a remis les pendules à l'heure depuis jeudi: après son succès entre Epernay et Montargis, il a doublé la mise vendredi en réglant le peloton au sprint. Il s'agit de sa 12e victoire sur le Tour.
Après avoir éclaté en sanglots à la suite de sa victoire d'étape, jeudi, Cavendish a levé les bras en triomphe cette fois.
"Je suis vraiment heureux, a-t-il commenté. J'ai la parole plus facile aujourd'hui parce qu'il y avait beaucoup d'émotions hier."
La fin de la sixième étape a par ailleurs donné lieu à une dispute entre deux coureurs, l'Espagnol Carlos Barredo (Quick Step) et le Portugais Rui Costa (Caisse d'Épargne), à la ligne d'arrivée.
La raison de l'incident n'était pas immédiatement claire, mais une vidéo diffusée sur le site Internet du journal L'Équipe permet de voir Barredo, de l'équipe Quick Step, foncer vers Costa pour essayer de le frapper à la tête avec une roue de vélo.
Pendant que Costa se protégeait, il a plusieurs fois tenté de le frapper du poing au visage, avant que les deux ne chutent au sol en criant. Des témoins ont éventuellement séparé les cyclistes quand ceux-ci se sont relevés.
Les organisateurs du Tour ont réprimandé les deux cyclistes pour "comportement incorrect" et avoir proféré "insultes et menaces". Ils ont écopé tous deux d'une amende de 200 francs suisses (190 $ CAN). On ignorait s'il y aurait d'autres sanctions.
Emmené par ses équipiers de la Columbia, Cavendish a quant à lui parfaitement tiré profit de cette sixième étape, la dernière réservée aux sprinters avant les Alpes.
Après avoir laissé jusqu'à huit minutes d'avance aux trois échappés du jour - Ruben Perez Moreno (Euskaltel Euskadi), Sebastian Lang (Omega Pharma-Lotto) et Mathieu Perget (Caisse d'Epargne) -, partis dès le début de la course, le peloton a rattrapé les fuyards à 10 km de l'arrivée. Bien lancé par son poisson-pilote Mark Renshaw, Cavendish a ensuite fait parler sa puissance pour franchir la ligne le premier, devant l'Américain Tyler Farrar (Garmin) et l'Italien Alessandro Petacchi (Lampre). Après les larmes de la veille, le Britannique a cette fois levé les bras au ciel.
Malgré ces deux victoires consécutives de Cavendish, le maillot vert du classement reste sur les épaules du Norvégien Thor Hushovd (Cervelo), avec quatre points d'avance sur Petacchi. Hushovd, 10e vendredi, a regretté de ne pouvoir garder le rythme avec les autres.
"Si je veux remporter ce maillot, je ne peux continuer ainsi", a dit le Norvégien.
L'étape de vendredi, à nouveau courue sous une chaleur caniculaire, venait conclure une séquence de trois journées réservées aux sprinters, avant la moyenne montagne qui attend les coureurs samedi entre Tournus et la station des Rousses (165,5 km).
Pour les candidats à la victoire finale, les choses sérieuses commenceront véritablement dimanche avec la neuvième étape entre Morzine-Avoriaz et Saint-Jean-de-Maurienne (204,5 km).