GENEVE - Le Comité international olympique va diligenter une enquête sur de possibles violations des règles antidopage durant les Jeux olympiques, suite aux récentes révélations de plusieurs coureurs cyclistes de l'équipe allemande Telekom, a annoncé le CIO mercredi dans un communiqué.

"Le CIO trouve décevantes et préoccupantes les révélations des derniers jours et est en conséquence déterminé à se pencher sur le problème et sur ses implications possibles lors des Jeux olympiques", peut-on lire dans le communiqué.

"La lutte contre le dopage est une priorité majeure pour le CIO", qui rappelle sa "politique de tolérance zéro" envers le dopage.

La commission disciplinaire du CIO va également examiner le rôle des experts médicaux de l'Université de Fribourg, impliqué dans le scandale de dopage.

Sept coureurs de l'équipe Telekom, dont le sprinteur allemand et vice-champion du monde Erik Zabel et le Danois Bjarne Riis, vainqueur du Tour de France 1996, ont révélé ces derniers jours s'être dopés. Jan Ullrich, membre éminent de Telekom de 1994 à 2002, a quant à lui toujours nié s'être dopé.

Dimanche, Jef d'Hont, un ancien soigneur de l'équipe Telekom, a affirmé avoir injecté de l'EPO à l'Allemand Jan Ullrich lors de son Tour de France victorieux, en 1997.

"En France, je lui ai injecté une fois de l'EPO dans le bras", a assuré d'Hont à l'édition dominicale du quotidien allemand Bild.

Ullrich a remporté la médaille d'or de course sur route et la médaille d'argent au contre-la-montre des Jeux olympiques de Sydney, en 2000.