Thor Hushovd, une histoire en couleurs
Cyclisme dimanche, 3 juil. 2011. 14:49 dimanche, 15 déc. 2024. 13:49
LES ESSARTS - Avec son maillot jaune du Tour de France endossé dimanche, Thor Hushovd a ajouté de la couleur à un palmarès déjà bariolé d'un maillot arc-en-ciel de champion du monde, de deux maillots verts et d'un maillot à pois de meilleur grimpeur, symbole du coureur complet qu'il est.
Il avait débuté le Tour samedi avec son maillot arc-en-ciel, conquis en septembre dernier à Geelong (Australie). Dimanche, il s'est élancé dans le contre-la-montre par équipes avec le maillot à pois qu'il n'avait encore jamais porté. Et lundi il repartira avec le jaune, comme en 2004 et 2006.
Le colosse norvégien (1,83 m, 81 kg) avait déjà annoncé qu'il ne briguerait pas cette année le maillot vert du classement par points, qu'il a déjà remporté à deux reprises en 2005 et 2010. Il préférait se concentrer sur des victoires d'étape pour offrir un premier succès dans le Tour à sa nouvelle équipe Garmin, disait-il jeudi. Trois jours plus tard, au terme du contre-la montre par équipes, c'est mission accomplie.
"Dans les cinq derniers kilomètres, c'était le plus plus fort de l'équipe, se félicitait son dirigeant Jonathan Vaughters. C'est un homme intelligent, fort et gentil. Je suis très content pour lui".
Dieu du Tonnerre
Souvent catalogué sprinteur, Hushovd (33 ans) est en réalité bien plus que cela: il peut développer son impressionnante puissance dans en contre-la-montre, dont il a été champion du monde Espoirs en 1998, et peut franchir certaines difficultés qui coupent les jambes des "purs sprinteurs".
"Chez les amateurs, je gagnais des +chronos+ et je grimpais pas mal. Mais j'ai vite compris que travailler spécifiquement le sprint à l'entraînement, c'était le meilleur moyen de gagner le plus souvent possible", raconte-t-il souvent pour expliquer sa polyvalence.
Après être passé dans l'équipe Crédit Agricole (2000-2008) puis Cervélo (2009-2010), Hushovd a rejoint cette année, malgré de nombreuses sollicitations, la formation américaine Garmin qui a repris en partie la formation suisse. Son professionnalisme et sa bonne humeur y font l'unanimité, comme l'a montré la joviale mise en scène élaborée pour la cérémonie de présentation des équipes.
Sur le podium planté au milieu de l'amphithéâtre gallo-romain du Puy du Fou, Hushovd, sous une perruque, a brandi le marteau symbole du dieu du Tonnerre de la mythologie scandinave dont il porte le prénom, entouré de ses partenaires, prosternés à genoux.
Dans le public comme dans le peloton, son palmarès inspire le respect.
A sa collection de maillots, il faut ajouter huit étapes de la Grande Boucle depuis 2002, une sur le Giro et deux dans la Vuelta. Une seule course semble lui échapper: Paris-Roubaix, qu'il a gagnée chez les Espoirs en 1998 mais qui est revenue cette année à l'un de ses coéquipiers (Vansummeren).
Il avait débuté le Tour samedi avec son maillot arc-en-ciel, conquis en septembre dernier à Geelong (Australie). Dimanche, il s'est élancé dans le contre-la-montre par équipes avec le maillot à pois qu'il n'avait encore jamais porté. Et lundi il repartira avec le jaune, comme en 2004 et 2006.
Le colosse norvégien (1,83 m, 81 kg) avait déjà annoncé qu'il ne briguerait pas cette année le maillot vert du classement par points, qu'il a déjà remporté à deux reprises en 2005 et 2010. Il préférait se concentrer sur des victoires d'étape pour offrir un premier succès dans le Tour à sa nouvelle équipe Garmin, disait-il jeudi. Trois jours plus tard, au terme du contre-la montre par équipes, c'est mission accomplie.
"Dans les cinq derniers kilomètres, c'était le plus plus fort de l'équipe, se félicitait son dirigeant Jonathan Vaughters. C'est un homme intelligent, fort et gentil. Je suis très content pour lui".
Dieu du Tonnerre
Souvent catalogué sprinteur, Hushovd (33 ans) est en réalité bien plus que cela: il peut développer son impressionnante puissance dans en contre-la-montre, dont il a été champion du monde Espoirs en 1998, et peut franchir certaines difficultés qui coupent les jambes des "purs sprinteurs".
"Chez les amateurs, je gagnais des +chronos+ et je grimpais pas mal. Mais j'ai vite compris que travailler spécifiquement le sprint à l'entraînement, c'était le meilleur moyen de gagner le plus souvent possible", raconte-t-il souvent pour expliquer sa polyvalence.
Après être passé dans l'équipe Crédit Agricole (2000-2008) puis Cervélo (2009-2010), Hushovd a rejoint cette année, malgré de nombreuses sollicitations, la formation américaine Garmin qui a repris en partie la formation suisse. Son professionnalisme et sa bonne humeur y font l'unanimité, comme l'a montré la joviale mise en scène élaborée pour la cérémonie de présentation des équipes.
Sur le podium planté au milieu de l'amphithéâtre gallo-romain du Puy du Fou, Hushovd, sous une perruque, a brandi le marteau symbole du dieu du Tonnerre de la mythologie scandinave dont il porte le prénom, entouré de ses partenaires, prosternés à genoux.
Dans le public comme dans le peloton, son palmarès inspire le respect.
A sa collection de maillots, il faut ajouter huit étapes de la Grande Boucle depuis 2002, une sur le Giro et deux dans la Vuelta. Une seule course semble lui échapper: Paris-Roubaix, qu'il a gagnée chez les Espoirs en 1998 mais qui est revenue cette année à l'un de ses coéquipiers (Vansummeren).