Tour d'Espagne : l'étape à Freire
Cyclisme jeudi, 9 sept. 2004. 11:59 dimanche, 15 déc. 2024. 10:39
CASTELLON (AFP) - L'Espagnol Oscar Freire (Rabobank) a remporté au sprint la 6e étape du Tour d'Espagne cycliste, disputée jeudi sur 157 km entre Benicarlo et Castellon (nord-est), devant l'Allemand Erik Zabel, sauvé par les spaghetti de la gastro-entérite qui a décimé la T-Mobile.
Au classement général, l'Espagnol Manuel Beltran reste leader, avec le même temps que son coéquipier, l'Américain Floyd Landis. L'équipe US Postal confirme ainsi son hégémonie depuis le début de cette 59e Vuelta.
Le sprinteur Oscar Freire, deux fois champion du monde (1999 et 2001) et le grand favori du jour, l'a emporté sur Erik Zabel (T-Mobile) et l'Australien Stuart O'Grady (Cofidis).
Cette sixième étape incluait deux cols de deuxième catégorie et un de troisième. Leur localisation sur le parcours, avec un col de deuxième catégorie à 25 km de l'arrivée qui a finalement été peu disputé, faisait qu'a priori cette étape n'était pas destinée aux sprinteurs purs.
Mais Freire voulait la victoire et il a mis toute son équipe au travail pour l'obtenir, lors d'une journée où le vent a épargné les coureurs, qui redoutent pour les jours à venir l'arrivée d'un épisode ponctuel de brusque descente des températures typique de ce moment de l'année.
"Chance"
"J'ai eu de la chance dans la mise en place du sprint, à la différence des autres jours", a commenté Freire, 28 ans, qui ne voulait pas voir échapper cette "occasion en or" de savourer un succès d'étape, lui qui compte bien se ménager à moins d'un mois du Mondial de Vérone, son grand objectif de
la saison.
Juste derrière Freire, le solide Zabel a fait brillamment figure de rescapé après la malédiction qui semble avoir frappé T-mobile.
La gastro-entérite qui avait fauché mercredi trois de ses hommes -le Colombien Santiago Botero, les Allemands Torsten Hiekmann et Steffen Wesemann- a en effet continué à décimer l'équipe en faisant jeudi sa quatrième victime, Andreas Klier, qui a abandonné au 67e kilomètre, en pleine montée de la Bandereta, un col de 2e catégorie qui culmine à 830 m.
Tous ont semble-t-il succombé au même plat de viande avariée servi mardi soir dans un hôtel de Saragosse et que le vétéran Zabel (34 ans) a sagement écarté au profit d'un plat de salutaires spaghetti.
Péniblement remis en selle, son coéquipier kazakh Alexandre Vinokourov, qui faisait figure de favori de cette Vuelta, est resté noyé dans le peloton et a continué à s'enfoncer au classement, pointant désormais à la 147e place du général.
Autre victime de la viande avariée, l'Allemand Stephan Schreck, continue lui aussi la course, mais avec à peine plus de bonheur.
Pour sa part, Beltran, équipier modèle de Lance Armstrong depuis deux ans et au service des leaders depuis le début de sa carrière, porte donc encore le maillot or vendredi lors de la 7e étape (170 km) relativement plane entre Castellon et Valence (sud-est), qui devrait voir la poursuite de la mise en jambes des coureurs dans l'attente du contre-la-montre de samedi et du début des choses sérieuses dans cette Vuelta.
Au classement général, l'Espagnol Manuel Beltran reste leader, avec le même temps que son coéquipier, l'Américain Floyd Landis. L'équipe US Postal confirme ainsi son hégémonie depuis le début de cette 59e Vuelta.
Le sprinteur Oscar Freire, deux fois champion du monde (1999 et 2001) et le grand favori du jour, l'a emporté sur Erik Zabel (T-Mobile) et l'Australien Stuart O'Grady (Cofidis).
Cette sixième étape incluait deux cols de deuxième catégorie et un de troisième. Leur localisation sur le parcours, avec un col de deuxième catégorie à 25 km de l'arrivée qui a finalement été peu disputé, faisait qu'a priori cette étape n'était pas destinée aux sprinteurs purs.
Mais Freire voulait la victoire et il a mis toute son équipe au travail pour l'obtenir, lors d'une journée où le vent a épargné les coureurs, qui redoutent pour les jours à venir l'arrivée d'un épisode ponctuel de brusque descente des températures typique de ce moment de l'année.
"Chance"
"J'ai eu de la chance dans la mise en place du sprint, à la différence des autres jours", a commenté Freire, 28 ans, qui ne voulait pas voir échapper cette "occasion en or" de savourer un succès d'étape, lui qui compte bien se ménager à moins d'un mois du Mondial de Vérone, son grand objectif de
la saison.
Juste derrière Freire, le solide Zabel a fait brillamment figure de rescapé après la malédiction qui semble avoir frappé T-mobile.
La gastro-entérite qui avait fauché mercredi trois de ses hommes -le Colombien Santiago Botero, les Allemands Torsten Hiekmann et Steffen Wesemann- a en effet continué à décimer l'équipe en faisant jeudi sa quatrième victime, Andreas Klier, qui a abandonné au 67e kilomètre, en pleine montée de la Bandereta, un col de 2e catégorie qui culmine à 830 m.
Tous ont semble-t-il succombé au même plat de viande avariée servi mardi soir dans un hôtel de Saragosse et que le vétéran Zabel (34 ans) a sagement écarté au profit d'un plat de salutaires spaghetti.
Péniblement remis en selle, son coéquipier kazakh Alexandre Vinokourov, qui faisait figure de favori de cette Vuelta, est resté noyé dans le peloton et a continué à s'enfoncer au classement, pointant désormais à la 147e place du général.
Autre victime de la viande avariée, l'Allemand Stephan Schreck, continue lui aussi la course, mais avec à peine plus de bonheur.
Pour sa part, Beltran, équipier modèle de Lance Armstrong depuis deux ans et au service des leaders depuis le début de sa carrière, porte donc encore le maillot or vendredi lors de la 7e étape (170 km) relativement plane entre Castellon et Valence (sud-est), qui devrait voir la poursuite de la mise en jambes des coureurs dans l'attente du contre-la-montre de samedi et du début des choses sérieuses dans cette Vuelta.