Tour d'Italie: victoire au sprint de McEwen
Cyclisme lundi, 9 mai 2005. 11:52 jeudi, 12 déc. 2024. 12:50
SANTA MARIA DEL CEDRO (AFP) - Le premier sprint massif du Tour d'Italie cycliste est revenu lundi à l'Australien Robbie McEwen après le déraillement du train chargé d'emmener en carrosse l'Italien Alessandro Petacchi, lundi, à Santa Maria del Cedro (sud).
McEwen, nouveau porteur du maillot rose de leader par le jeu des bonifications, a mené son sprint sans commettre de faute pour s'imposer à l'Espagnol Isaac Galvez et à l'Allemand Robert Forster.
Petacchi, le grand favori de l'exercice qui a gagné l'an passé neuf étapes du Giro, s'est classé seulement quatrième au bout de la longue ligne droite d'arrivée, près de 4000 mètres le long du littoral de la mer Tyrrhénienne.
Le vainqueur de Milan-Sanremo et de 16 autres courses depuis le début de la saison, s'est retrouvé enfermé au moment de produire son effort dans le sillage de son habituelle rampe de lancement, son coéquipier Marco Velo.
Le fonctionnement du train de la Fassa Bortolo, l'équipe de Petacchi, a été mis en échec par le forcing de l'Estonien Jaan Kirsipuu, épaule contre épaule avec Vélo. Coincé entre McEwen sur sa gauche et l'Australien Baden Cooke sur sa droite, Petacchi a dû arrêter de pédaler à plusieurs reprises avant de se relancer. Trop tard pour gagner.
A l'avant, Kirsipuu, à bout de souffle, a fini par se relever (15e de l'étape). McEwen, lancé dans des conditions idéales, s'est imposé nettement pour remporter sa sixième victoire d'étape dans le Giro.
La déception de Petacchi
Depuis 2002, l'Australien établi en pays flamand (il est marié à une Belge et parle néerlandais) a toujours touché la cible dans le Giro malgré la domination des sprinteurs italiens (Cipollini puis Petacchi). Deux étapes en 2002, deux autres en 2003, une l'année passée, sont venus garnir le tableau du champion d'Australie en titre, qui a gagné aussi par deux fois le classement par points du Tour de France.
A l'issue de cette étape ensoleillée de 182 kilomètres marquée par la chute spectaculaire de l'Espagnol Alberto Lopez de Munain, qui a perdu connaissance pendant quelques instants, Petacchi a tenté de ravaler sa déception. Non sans mal, en évoquant un accord entre Kirsipuu et McEwen et en regrettant: "Je regrette surtout pour mes coéquipiers. J'ai perdu une occasion !"
Pour le troisième anniversaire de son fils Ewan, McEwen (32 ans) portera donc le maillot rose pour la première fois de sa carrière. Avec un avantage limité de 8 secondes sur l'Italien Paolo Bettini qui s'est vite consolé de la perte de sa tunique: "Je m'y attendais, c'était une étape pour les sprinteurs."
Mardi, la troisième étape quittera la Calabre pour rejoindre la Campanie, au sud de Naples. De Diamante à Giffoni Valle Piana (205 km), le parcours présente un petit col de 2e catégorie (Santa Tecla), avec une montée de 10,5 kilomètres en paliers, qui pourrait s'avérer trop dur pour bon nombre de sprinteurs.
Au sommet (368 m d'altitude), il reste seulement 9 kilomètres, en descente pour l'essentiel, avant de rejoindre l'arrivée de Giffoni, une petite localité réputée pour sa production de noisettes et connue pour son festival de cinéma consacré aux enfants.
McEwen, nouveau porteur du maillot rose de leader par le jeu des bonifications, a mené son sprint sans commettre de faute pour s'imposer à l'Espagnol Isaac Galvez et à l'Allemand Robert Forster.
Petacchi, le grand favori de l'exercice qui a gagné l'an passé neuf étapes du Giro, s'est classé seulement quatrième au bout de la longue ligne droite d'arrivée, près de 4000 mètres le long du littoral de la mer Tyrrhénienne.
Le vainqueur de Milan-Sanremo et de 16 autres courses depuis le début de la saison, s'est retrouvé enfermé au moment de produire son effort dans le sillage de son habituelle rampe de lancement, son coéquipier Marco Velo.
Le fonctionnement du train de la Fassa Bortolo, l'équipe de Petacchi, a été mis en échec par le forcing de l'Estonien Jaan Kirsipuu, épaule contre épaule avec Vélo. Coincé entre McEwen sur sa gauche et l'Australien Baden Cooke sur sa droite, Petacchi a dû arrêter de pédaler à plusieurs reprises avant de se relancer. Trop tard pour gagner.
A l'avant, Kirsipuu, à bout de souffle, a fini par se relever (15e de l'étape). McEwen, lancé dans des conditions idéales, s'est imposé nettement pour remporter sa sixième victoire d'étape dans le Giro.
La déception de Petacchi
Depuis 2002, l'Australien établi en pays flamand (il est marié à une Belge et parle néerlandais) a toujours touché la cible dans le Giro malgré la domination des sprinteurs italiens (Cipollini puis Petacchi). Deux étapes en 2002, deux autres en 2003, une l'année passée, sont venus garnir le tableau du champion d'Australie en titre, qui a gagné aussi par deux fois le classement par points du Tour de France.
A l'issue de cette étape ensoleillée de 182 kilomètres marquée par la chute spectaculaire de l'Espagnol Alberto Lopez de Munain, qui a perdu connaissance pendant quelques instants, Petacchi a tenté de ravaler sa déception. Non sans mal, en évoquant un accord entre Kirsipuu et McEwen et en regrettant: "Je regrette surtout pour mes coéquipiers. J'ai perdu une occasion !"
Pour le troisième anniversaire de son fils Ewan, McEwen (32 ans) portera donc le maillot rose pour la première fois de sa carrière. Avec un avantage limité de 8 secondes sur l'Italien Paolo Bettini qui s'est vite consolé de la perte de sa tunique: "Je m'y attendais, c'était une étape pour les sprinteurs."
Mardi, la troisième étape quittera la Calabre pour rejoindre la Campanie, au sud de Naples. De Diamante à Giffoni Valle Piana (205 km), le parcours présente un petit col de 2e catégorie (Santa Tecla), avec une montée de 10,5 kilomètres en paliers, qui pourrait s'avérer trop dur pour bon nombre de sprinteurs.
Au sommet (368 m d'altitude), il reste seulement 9 kilomètres, en descente pour l'essentiel, avant de rejoindre l'arrivée de Giffoni, une petite localité réputée pour sa production de noisettes et connue pour son festival de cinéma consacré aux enfants.