Tour de Lombardie: Astarloa étrenne l'arc-en-ciel
Cyclisme vendredi, 17 oct. 2003. 12:15 samedi, 14 déc. 2024. 00:51
(Source d'image:RDS)
COME (AFP) - L'Espagnol Igor Astarloa étrenne samedi son maillot arc-en-ciel de champion du monde dans le Tour de Lombardie, dernière épreuve de la Coupe du monde de cyclisme qui est d'ores et déjà acquise à l'Italien Paolo Bettini.
Rentré mercredi dernier en Italie après un court séjour à New York, Astarloa reprend place dans le peloton six jours après son titre mondial de Hamilton (Canada). Sa semaine a été passablement agitée, à cause d'une polémique qu'il a lui-même déclenchée avec Bettini - "un malentendu", assure-t-il aujourd'hui - et surtout des rumeurs sur un contrôle antidopage dont les résultats ne seront pas encore connus avant la semaine prochaine.
Astarloa, pour oublier l'agitation, s'est entraîné près du lac de Garde où il habite pendant la saison cycliste. Avec, en ligne de mire, la possibilité d'imiter le Suisse Oscar Camenzind, qui avait gagné en Lombardie après son titre mondial de 1998.
"C'est un parcours qui m'est favorable", estime le Basque, classé 23e l'an passé pour son unique participation. De fait, les 249 kilomètres séparant Côme, redevenue ville-départ, de Bergame, présentent une succession de difficultés qui avantagent les plus résistants des puncheurs.
L'ultime ascension, la montée vers la ville haute de Bergame à 4 kilomètres de l'arrivée, offre un tremplin aux attaquants. A moins que le groupe de tête ne se départage seulement sur la ligne d'arrivée située après la descente dans la ville basse, suivant un scénario favorable l'an passé à l'Italien Michele Bartoli.
L'amertume de Bartoli
Pour les Italiens, la "classique des feuilles mortes", l'un des monuments du cyclisme (avec Milan-Sanremo, le Tour des Flandres, Paris-Roubaix et Liège-Bastogne-Liège), demeure un enjeu de grand prix. Elle propose une belle compensation aux absents du Championnat du monde, à trois d'entre eux notamment qui ont été écartés de l'équipe nationale axée sur le seul Bettini dimanche dernier.
Michele Bartoli, le plus amer de cette éviction, partage avec Mirko Celestino (vainqueur mercredi dernier de Milan-Turin) le privilège d'avoir déjà gagné à Bergame. Davide Rebellin, souvent abonné aux places d'honneur (2e en 2002), ne souhaite que les imiter.
Des titulaires de la "Squadra", Danilo Di Luca bénéficie d'une marge de manoeuvre intéressante avec Astarloa et Celestino à ses côtés au sein de l'équipe Saeco. De la même façon, Ivan Basso et Dario Frigo retrouvent leurs habitudes avec Bartoli pour chef de file.
Mais sur les routes lombardes, où l'air est souvent piquant, les chances italiennes reposent tout autant sur Francesco Casagrande et plus encore, sur Paolo Bettini et son lieutenant favori Luca Paolini. D'autant que Bettini, curieusement sans réussite jusqu'à présent à Bergame (9e en 1999, 10e en 2000) se présente l'esprit libéré par sa victoire assurée au classement final de la Coupe du monde.
Les candidats étrangers (Boogerd, Camenzind, Rasmussen, Kessler, Nozal) s'attaquent par conséquent à forte partie. L'Espagnol Alejandro Valverde, deuxième à Hamilton, ne demande toutefois qu'à suivre l'exemple d'Astarloa à l'occasion de cette course qui marque la dernière apparition en Coupe du monde de deux maillots célèbres, ONCE et ibanesto.com, deux groupes espagnols à l'avenir toujours imprécis.
Rentré mercredi dernier en Italie après un court séjour à New York, Astarloa reprend place dans le peloton six jours après son titre mondial de Hamilton (Canada). Sa semaine a été passablement agitée, à cause d'une polémique qu'il a lui-même déclenchée avec Bettini - "un malentendu", assure-t-il aujourd'hui - et surtout des rumeurs sur un contrôle antidopage dont les résultats ne seront pas encore connus avant la semaine prochaine.
Astarloa, pour oublier l'agitation, s'est entraîné près du lac de Garde où il habite pendant la saison cycliste. Avec, en ligne de mire, la possibilité d'imiter le Suisse Oscar Camenzind, qui avait gagné en Lombardie après son titre mondial de 1998.
"C'est un parcours qui m'est favorable", estime le Basque, classé 23e l'an passé pour son unique participation. De fait, les 249 kilomètres séparant Côme, redevenue ville-départ, de Bergame, présentent une succession de difficultés qui avantagent les plus résistants des puncheurs.
L'ultime ascension, la montée vers la ville haute de Bergame à 4 kilomètres de l'arrivée, offre un tremplin aux attaquants. A moins que le groupe de tête ne se départage seulement sur la ligne d'arrivée située après la descente dans la ville basse, suivant un scénario favorable l'an passé à l'Italien Michele Bartoli.
L'amertume de Bartoli
Pour les Italiens, la "classique des feuilles mortes", l'un des monuments du cyclisme (avec Milan-Sanremo, le Tour des Flandres, Paris-Roubaix et Liège-Bastogne-Liège), demeure un enjeu de grand prix. Elle propose une belle compensation aux absents du Championnat du monde, à trois d'entre eux notamment qui ont été écartés de l'équipe nationale axée sur le seul Bettini dimanche dernier.
Michele Bartoli, le plus amer de cette éviction, partage avec Mirko Celestino (vainqueur mercredi dernier de Milan-Turin) le privilège d'avoir déjà gagné à Bergame. Davide Rebellin, souvent abonné aux places d'honneur (2e en 2002), ne souhaite que les imiter.
Des titulaires de la "Squadra", Danilo Di Luca bénéficie d'une marge de manoeuvre intéressante avec Astarloa et Celestino à ses côtés au sein de l'équipe Saeco. De la même façon, Ivan Basso et Dario Frigo retrouvent leurs habitudes avec Bartoli pour chef de file.
Mais sur les routes lombardes, où l'air est souvent piquant, les chances italiennes reposent tout autant sur Francesco Casagrande et plus encore, sur Paolo Bettini et son lieutenant favori Luca Paolini. D'autant que Bettini, curieusement sans réussite jusqu'à présent à Bergame (9e en 1999, 10e en 2000) se présente l'esprit libéré par sa victoire assurée au classement final de la Coupe du monde.
Les candidats étrangers (Boogerd, Camenzind, Rasmussen, Kessler, Nozal) s'attaquent par conséquent à forte partie. L'Espagnol Alejandro Valverde, deuxième à Hamilton, ne demande toutefois qu'à suivre l'exemple d'Astarloa à l'occasion de cette course qui marque la dernière apparition en Coupe du monde de deux maillots célèbres, ONCE et ibanesto.com, deux groupes espagnols à l'avenir toujours imprécis.